À travers cette publication de 12 pages, l’ONB nous renseigne sur l’état de la biodiversité des forêts dans l’Hexagone et en Outre-mer, sur les pressions anthropiques qui s’exercent sur elle ou encore sur les mesures de protection et de restauration mises en place par la société.
Si seulement 18 % des habitats forestiers d’intérêt communautaire évalués entre 2013 et 2018 sont dans un état de conservation considéré comme favorable, quelques signaux positifs sont mis en exergue. Par exemple, le volume de bois mort favorable à la biodiversité a augmenté lors de la dernière décennie, tout comme la présence régulière de grands prédateurs (ours brun, loup gris et lynx), en hausse depuis 20 ans.
" Le changement climatique influence fortement le fonctionnement des écosystèmes forestiers, il pourrait induire un déplacement en latitude des niches climatiques des essences forestières de 1 à 7 km par an, une vitesse bien plus élevée que la capacité des arbres à migrer. Il est estimé par exemple que les chênes ou les hêtres migrent de 100 km sur une période de plus de 500 ans. Ainsi, dans le cadre d’une simulation d’un réchauffement important (+ 3,35°C en moyenne), seulement 12% (en surface) des forêts européennes actuelles pourraient s’adapter à l’horizon 2100. "