Combattre les méfaits de l'agriculture intensive et lutter contre l'artificialisation des sols sont les deux marqueurs du plan biodiversité présenté ce 4 juillet lors d'un comité interministériel présidé par Edouard Philippe. [...]
Rémunérer les services environnementaux rendus par l'agriculture :
Le deuxième grand axe du plan vise à combattre la menace pour la biodiversité présentée par l'agriculture intensive. La principale annonce en la matière porte sur une rémunération des services environnementaux rendus par l'agriculture pour un montant de 150 millions d'euros, financés via les agences de l'eau, d'ici la mise en œuvre de la nouvelle PAC en 2021. Le gouvernement souhaite cibler les aides sur les opérations de replantation de haies dans les grandes plaines céréalières, la couverture des sols, ainsi que sur la préservation des prairies, mares et zones humides. L'exécutif met également en avant des mesures déjà actées ou en cours de discussion comme l'interdiction des néonicotinoïdes en vue de préserver les pollinisateurs ou encore l'objectif de doubler la surface d'agriculture bio d'ici 2022 avec un financement complémentaire de 50 millions d'euros par an alimenté par la redevance pour pollution diffuse.
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afa