Au niveau mondial, la production agricole est responsable de 60% de la perte de biodiversité terrestre et de 33% de la dégradation des sols, selon une étude du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).
Et si les industriels de l'agroalimentaire étaient les initiateurs des bonnes pratiques en matière de biodiversité ?
C'est sur cette idée qu'un projet de l'Union européenne baptisé Life Biostandard Business et Biodiversité a misé. Ce projet est amorcé dans le cadre du programme européen de financement Life en juillet 2016 et censé se clôturer en 2020.
Life Biostandard a pour objectif d'"intégrer la biodiversité dans les référentiels (labels, marques, cahiers des charges d'approvisionnement) des filières agricoles", selon l'agence de conseil A good for good qui participe au projet.
Grâce à une dotation de 4 millions d'euros par an, le dispositif a financé des recherches sur le secteur de l'agro-industrie et l'étude de 50 référentiels, qui a donné lieu à un rapport d'avancement.