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Les recherches récentes mettent en évidence les nombreux bénéfices que la biodiversité urbaine apporte aux citadins, lorsqu’elle peut former des écosystèmes fonctionnels. La végétalisation des villes participe en effet de la réduction de la pollution mais procure aussi des bienfaits psychologiques...
La présence d’arbres dans les villes ne sert pas qu’à les rafraîchir. Leur densité conditionne aussi la richesse de la biodiversité urbaine.
Dans le cadre de son cycle de conférences à destination du grand public, l'ARB Île-de-France vous invitait en ligne, le jeudi 23 septembre, à découvrir des actions exemplaires de collectivités françaises en matière de biodiversité présentées par Gilles Lecuir, chargé d'études de l'ARB îdF. L’objectif ? Démontrer -preuve à l’appui- qu’agir pour la biodiversité est non seulement possible mais aussi réalisable, utile et positif pour les territoires.
On en sait plus sur le potentiel écologique des différents espaces verts. Notamment grâce à notre suivi PROPAGE
Via Bernadette Cassel
Un corridor écologique consiste à relier des réservoirs de biodiversité. Pour faire simple, il s'agit de planter des haies, des fleurs, de végétaliser des bords de rues, de routes ou de voies ferrées, pour assurer la pérennité des milieux naturels et renforcer la biodiversité. On utilise aussi le terme de maillage écologique.
Stations-service, friches industrielles : la vie sauvage se niche dans des lieux insoupçonnés. Cette “campagne accidentelle” serait même plus propice au développement de la biodiversité que la nature britannique, assure ce quotidien. The Guardian - Londres Publié le 27/04/2020 - 06:42 Par Amy Fleming Cet article a été publié dans sa version originale le 13/03/2020. Extrait : Les villes fournissent de la chaleur Si les villes attirent la biodiversité, poursuit Moss, c’est en partie parce qu’elles fournissent de la chaleur – et c’est sans doute, à l’en croire, la raison pour laquelle il a repéré son premier bourdon ici [à Woodberry] aujourd’hui, et non pas près de chez lui dans le Somerset. “Il y a [dans les villes] une période de croissance plus importante, et donc davantage de nourriture naturelle et semi-naturelle, sans compter les lieux où nicher et la nourriture que nous fournissons”, explique-t-il.
Via Bernadette Cassel
Study reveals plants exposed to high levels of nitrogen dioxide – a major component of smog – produce more defensive chemicals in their leaves Insects feeding on polluted leaves grow poorly Research demonstrates the significant impact high levels of pollution have on plants and insects Latest - News - The University of Sheffield, 09.11.2018 "The study, published in Nature Communications, reveals that plants exposed to high levels of nitrogen dioxide (NO2) – similar to levels recorded in major urban centres – are able to better defend themselves against herbivorous insects."
Via Bernadette Cassel
Cette journée a pour vocation la rencontre des divers intervenants sur le thème de l'écologie dans la ville de Rennes. Nous y aborderons différents thèmes - de la trame verte à la pollution lumineuse en passant par la perception de la biodiversité - grâce à des présentations tant des projets de recherche menés à Rennes que des actions et programmes mis en place par la Ville de Rennes et les associations.
En ville, la hausse des températures modifie la biodiversité. Rennes et Nantes sont confrontées à ce problème. Il a fait chaud cet été. La vague de chaleur n’a pas épargné la Bretagne. Le 6 août à Rennes, le thermomètre est monté jusqu’à 35 °C. Ce soir-là, la température à la campagne est doucement redescendue à 15 °C. Mais durant cinq nuits d’affilée, la température dans le centre-ville est restée supérieure à 20 °C ! Ce quartier est devenu un “îlot de chaleur urbain”. « Ce phénomène des îlots de chaleur est étudié depuis les années 70, avec les premières recherches en climatologie urbaine, explique le géographe climatologue Xavier Foissard. Depuis les années 2000, il y a un regain d’intérêt des pouvoirs publics et des scientifiques pour l’étude du climat en ville, notamment pour établir des dispositifs d’adaptation. » Au laboratoire LETG(1), le climatologue a consacré sa thèse en 2015 aux îlots de chaleur à Rennes.
Le nouveau plan biodiversité a été adopté le 20 mars 2018. Décliné en une trentaine d'actions, il a pour objectif d'accroître la végétalisation de la surface non bâtie de Paris
Auteur : Laurent Radisson Le Conseil de Paris a adopté le 20 mars son deuxième plan Biodiversité qui couvre la période 2018-2024. Il prévoit de généraliser la prise en compte de la biodiversité dans l'aménagement du territoire et de mieux sensibiliser les parties prenantes.
4ème cause de perte de biodiversité dans le monde, les espèces exotiques envahissantes - ou espèces invasives - soulèvent d’importants enjeux environnementaux. Alors qu’une stratégie nationale se met en place pour mieux gérer ces invasions biologiques, Irstea poursuit ses travaux pour améliorer les connaissances et les modes de gestion d’une des espèces végétales les plus envahissantes en France, la renouée du Japon. Mais aussi pour mieux comprendre le comportement de la communauté des espèces invasives dans son ensemble. Crédit photo : F. Dommanget /IRSTEA [Expérimentations réalisées pour tester la compétition entre les renouées asiatiques et la saule des vanniers] Consulter la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes A lire aussi : Article. Les principaux végétaux aquatiques du Sud-Ouest de la France.
La Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité traduit un article de la revue PNAS
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La crise d'effondrement du vivant que l'on constate aujourd'hui est la conséquence de l'intensification des activités humaines : destruction des habitats naturels par l'urbanisation et l'artificialisation des sols, fragmentation des habitats par la multiplication des infrastructures de transports, pollution aux nitrates et pesticides et simplification des paysages du fait de pratiques agricoles intensives, surexploitation des ressources, introduction d'espèces envahissantes du fait de la mondialisation des échanges et enfin effet du changement climatique sur la biodiversité. Toutes ces causes peuvent être diminuées ou limitées dans leur ampleur en adoptant des pratiques plus sobres. Le concours Capitale française de la Biodiversité 2024 aura pour thème "Sobriété & Biodiversité". Pour accompagner les collectivités à élaborer leur dossier de candidature au concours et identifier des actions exemplaires pour faire rimer biodiversité et sobriété, le CNFPT et les co-organisateurs du concours « Capitale Française de la Biodiversité » vous proposent une sélection de 5 webinaires thématiques de septembre 2023 à janvier 2024. Découvrez le programme !
Dans le cadre des mesures qu’elle met en place en faveur de la biodiversité sur son territoire, la Métropole du Grand Paris porte une expérimentation sur la pollution lumineuse.
Mobilisant l’expertise d’un consortium de trois entreprises (TeleScop / DarkSkyLab / Terroïko), elle va tenter d’acquérir suffisamment de données satellitaires sur les espaces éclairés la nuit dans les 131 communes qui la composent. Un projet qui doit permettre de définir une trame noire (réseau écologique formé de réservoirs et de corridors propices à la biodiversité nocturne), qui viendra enrichir les données des trames vertes et bleues.
Les confinements ont réaffirmé la place des insectes pollinisateurs sauvages dans la capitale.
L’urbanisation engendre des pressions croissantes sur la biodiversité et participe à la déconnexion des citadins avec la nature. Entre autres se pose, dans ce contexte, la question de la biodiversité existante dans les villes. Pour apporter des éléments de réponse, une recherche a été développée dans les espaces végétalisés de l’agglomération grenobloise en 2014 et 2015. - Quelle biodiversité urbaine est observée sur les espaces verts, les friches et les cimetières ? Une illustration à Grenoble - David GEOFFROY, Benoît FONTAINE & Aurélien BESNARD - Naturae 2020 (10) - Pages 151-163 - Publié le 16 octobre 2020
"Afin de mesurer comment les types d’espaces verts et leurs modes de gestion influent sur la biodiversité, des relevés naturalistes ont été effectués dans divers espaces gérés de façon plus ou moins intensive. L’abondance et la diversité des Papilionoidea et des Araignées à toiles ont été comparées entre parcs, friches et cimetières au sein de l’agglomération grenobloise. D’autre part, uniquement pour les Papilionoidea, la comparaison a porté sur des espaces verts de Grenoble soumis à quatre modes de gestion distincts. La richesse et l’abondance sont plus élevées dans les friches périurbaines, puis urbaines, que tous les autres types de sites urbains. Les modes de gestion des parcs et cimetières influent sur l’abondance et la diversité observées et créent une gradation qualitative de la biodiversité selon l’intensité de la gestion. Les espaces végétalisés de l’agglomération constituent donc, au sein d’une matrice peu accueillante, un ensemble de sites potentiellement favorables à la biodiversité. Des modes de gestion respectueux sont efficaces pour développer la biodiversité présente." Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris [Image] llustration des quatre grands types de toiles observés dans le protocole (d’après Le Viol & Kerbiriou comm. pers.). A, toile géométrique ; B, toile en nappe ; C, toile en tube ; D, toile en réseau.
Via Bernadette Cassel
Avec le confinement, la biodiversité a pris ses aises dans les parcs, jardins et cimetières de Paris. Plusieurs mesures vont être mises en place pour protéger les espaces où elle s'est particulièrement développée depuis le mois de mars. Publié le 26.05.2020 Extrait : -
"Des pelouses seront préservées en prairies estivales et automnales grâce à une tonte tardive. Cette méthode sera pérennisée à plus long terme, tout comme les lisières autour des boisements et massifs arbustifs permanents, afin de permettre aux insectes pollinisateurs de trouver pollen et nectar en quantité. Les oiseaux en profiteront également. -
Dans ce même objectif, les sous-bois pousseront librement, feuilles et branchages tombés au sol, espaces notamment propices aux vers de terre, étant laissés tel quel. Certaines pelouses continueront d’être tondues afin de mieux résister au piétinement et de faciliter leur régénération. Plus de refuges à oiseaux et insectes Les plantes grimpantes seront maintenues, notamment le lierre en couvre-sol pour offrir gîtes et lieux de nidification. La taille des arbustes se fera après floraison au profit des insectes pollinisateurs et la tonte au pied des arbres sera plus tardive, afin que ces herbes servent de refuge à de nombreux oiseaux et insectes." (...)
Via Bernadette Cassel
Les projets d’aménagement en France détruisent la biodiversité sans réélles mesures compensatoires.
High levels of pollution found in many of the world's major cities are having negative effects on plants and insects, according to new research.
Les Premières Assises nationales des Insectes Pollinisateurs en ville se sont tenu les Jeudi 28, vendredi
Après Grand Synthe, Montpellier, Niort, Strasbourg, Rennes et Muttersholtz, quelle collectivité remportera le titre prestigieux de Capitale de la biodiversité en 2018 ? Celle qui séduira le jury par les actions exemplaires qu’elle aura menées pour préserver et restaurer la biodiversité. Cette année, le thème du concours est la conception écologique des espaces de nature. Rendez-vous à l’automne pour la communication du palmarès. Pour en savoir plus c’est par là !
Face aux phénomènes de disparition et de fragmentation des habitats, le développement de réseaux écologiques, c’est-à-dire de milieux naturels interconnectés, est une solution largement préconisée par la littérature. Or depuis peu, la lumière artificielle nocturne est reconnue comme une source nouvelle de fragmentation. Effectivement, l’éclairage nocturne altère les déplacements de la faune et dégrade la qualité des habitats utilisés par la biodiversité nocturne. Un effet barrière net est aussi mis en évidence pour certains animaux incapables de franchir les ruptures du noir engendrées par la lumière. L’intégration de cette problématique dans les réseaux écologiques est donc nécessaire, mais celle-ci pose des questions nouvelles pour les acteurs opérationnels. Cet article propose ainsi des pistes méthodologiques pour prendre en compte la pollution lumineuse dans les réseaux écologiques. Selon les étapes du processus, la pollution lumineuse peut être traitée lors de l’identification même des éléments du réseau (nœuds, liens), lors de la localisation de zones de conflits provoquées par la lumière artificielle sur le réseau ou encore par l’intermédiaire d’actions de gestion de l’éclairage. En outre, cet article propose une première réflexion sur les paramètres d’éclairage à considérer. La pollution lumineuse se traduit en effet par différents phénomènes qu’il est nécessaire de traduire en métriques, à la fois quantitatives (ex. : niveaux d’éclairement) et qualitatives (ex. : spectres), cartographiables pour les réseaux écologiques. Un travail doit aussi être mené pour dresser une liste d’espèces cibles particulièrement sensibles à la lumière nocturne, permettant de définir des seuils de bascules à considérer pour les réseaux écologiques.
La « biodiversité », dans toutes ses acceptions, fait aujourd’hui l’objet d’une grande attention dans le milieu scientifique. De multiples disciplines, au-delà de la biologie et de l’écologie s’en sont emparées ces dernières années, comme en atteste le nombre et la diversité des dernières publications. « Repenser le défi de la biodiversité » est un ouvrage original dans le sens où il combine de façon pertinente l’économie et l’écologie. Ces courants disciplinaires entretiennent des rapport
Un an après son lancement, la filiale de la Caisse des dépôts fait un premier bilan de son programme d'adaptation des territoires aux changements climatiques et de restauration de la biodiversité. Seize projets sont désormais engagés. Auteur : Laurent Radisson
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