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Favoriser la biodiversité dans les forêts peut par exemple considérablement atténuer les conséquences du changement climatique sur le recyclage du carbone et de l’azote, un processus indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes forestiers et au stockage naturel du carbone dans les sols. Issu de la décomposition de la matière organique (feuilles et plantes mortes) par des microorganismes et la faune du sol, ce processus est ralenti dans des conditions climatiques plus sèches, telles qu’induites par le changement climatique.
Via DocBiodiv
350 millions de personnes dans le monde dépendent des forêts pour leur subsistance. Face aux aléas climatique notamment, les forêts peuvent jouer un rôle nutritif important.
La Gironde, théâtre malheureux d’incendies ravageurs cet été, a vu partir en fumée quelques 30 000 hectares de ses forêts. Que reste-il aujourd’hui de ces espaces dévastés et qu’en est-il des espèces animales touchées elles aussi par la catastrophe ?
Via DocBiodiv
Comment nos arbres résistent-ils aux maladies qui les affectent ? Quelles conséquences aura le dérèglement climatique sur nos massifs forestiers ? On s'intéresse à l'avenir des forêts de nos régions avec le biologiste Francis Martin.
C’est LE sujet qui monte. La santé des forêts françaises se dégrade avec le changement climatique. Les équipes de l’Office national des forêts (ONF) agissent au quotidien, malgré l’incertitude et l’ampleur de la tâche. La responsabilité est immense et l’engagement total. Mais alors comment expliquer aux élus, aux partenaires et au grand public les raisons précises de cette action et de cette urgence à agir ? Quelques réponses dans cet article long format.
Les réserves biologiques sont à la fois un outil de gestion spécifique et de protection règlementaire renforcée, permettant de protéger les espèces et les habitats remarquables ou représentatifs des forêts publiques. C'est un statut de protection spécifique aux forêts de l'État (domaniales) et aux forêts des collectivités (communes, départements, régions...). Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation "C'est un statut de protection spécifique aux forêts de l'État (domaniales) et aux forêts des collectivités (communes, départements, régions...). À ce titre, les réserves biologiques sont gérées par l'Office national des forêts (ONF). Les réserves biologiques font partie des espaces relevant prioritairement de la Stratégie de Création d'Aires Protégées, ayant pour objectif le classement de 2% du territoire terrestre métropolitain sous statut de protection réglementaire fort (les autres statuts concernés sont les réserves naturelles, les coeurs de parcs nationaux et les arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB). Elles relèvent de la catégorie IV de l'UICN. - les Réserves biologiques dirigées (RBD) et les réserves biologiques intégrales (RBI) : ces deux types de réserves ont les mêmes fondements juridiques, leur différence réside dans les objectifs associés à chacune ;
- les Réserves biologiques dirigées (RBD) sont des espaces protégés en milieu forestier, ou en milieu associé à la forêt (landes, mares, tourbières, dunes), dans lesquels une gestion conservatoire visant la protection d'espèces et d'habitats remarquables ou menacés est mise en place ;
- les Réserves biologiques intégrales (RBI) sont des espaces protégés principalement en milieu forestier, laissés en libre évolution pour améliorer la connaissance du fonctionnement naturel des écosystèmes et permettre le développement d’une biodiversité associée aux arbres âgés et au bois mort (insectes rares, champignons…)."
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Via Bernadette Cassel
Emblèmes de la biodiversité, les forêts sont devenues un symbole de la progression constante des pressions humaines sur les écosystèmes. De nouvelles attentes émergent au sein de la société, contribuant à des tensions grandissantes entre les acteurs du secteur forestier, en particulier les gestionnaires publics et privés, et le grand public.
Renforcés par le changement climatique, les aléas naturels ont des effets combinés sur la santé des forêts.
Une cartographie sans précédent révèle une perte de 220 millions d’hectares de forêts tropicales humides depuis 1990 : Une équipe associant des scientifiques du Centre commun de recherche (JRC), du Cirad, du CIFOR et de l’INPE, publie ce vendredi 5 mars dans la revue Science Advances.
Via DocBiodiv
Depuis 2015, les périodes de chaleur et de sécheresse fragilisent les peuplements forestiers, particulièrement dans l'Est de la France. La rapidité des changements climatiques pose question quant à leur capacité à s'adapter de manière naturelle.
Les forêts tropicales abritent l’écrasante majorité des espèces d’arbres dans le monde (53 000 espèces recensées). Or, plus de la moitié de ces forêts ne sont pas des forêts anciennes, mais des forêts à régénération naturelle, qui repoussent après une déforestation souvent liée à l’agriculture ou à l’élevage du bétail, suivie de l’abandon de ces terres. En Amérique latine tropicale, les forêts en régénération couvrent jusqu'à 28 % de la superficie terrestre. Contribuent-elles à conserver la diversité des arbres tropicaux ?
Via DocBiodiv
Plusieurs publications valorisent les travaux en la matière et sensibilisent les propriétaires et gestionnaires forestiers à l'intérêt des forêts anciennes. Espaces boisés depuis au moins 150 ans et certainement bien davantage, les forêts anciennes représentent un patrimoine naturel et historique. Elles méritent à ce titre une attention toute particulière et des préconisations de gestion adaptées.
Via DocBiodiv
Forest conservation can have greater ecological impacts by allowing sustainable harvesting Forest owners at greater risk of causing deforestation are more likely to participate in conservation programs when controlled harvesting is allowed, new research shows
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Document complet de l’IGN : Le mémento de l’inventaire forestier – édition 2023 Rassemble dans 72 pages les principaux chiffres, cartes et informations sur la forêt française issus des campagnes d’inventaire 2018 à 2022 de l’IGN.
Pour que la restauration des forêts soit efficace et pérenne, s’appuyer sur l'expertise scientifique, telles que celle du réseau Tree Diversity Network, est indispensable. La sélection des essences est un des principaux critères à prendre en compte afin de combiner au mieux les performances en termes de croissance, séquestration du carbone, contribution à la biodiversité et résistance aux dérèglements climatiques. Cirad, 14.11.2022 Traduit de l’anglais par Damien Allo pour Fast ForWord La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation le 8 novembre 2022. Crédit photo : Les programmes de restauration forestière bien conçus sont indispensables pour redonner vie à des millions d'hectares de terres dégradées et déboisées. Crédit : Eder Araujo da Silva
Via Bernadette Cassel
La restauration des forêts constitue un élément clé de la lutte contre les perturbations climatiques. Le réseau de recherche mondial, le Tree Diversity Network, tente d’y contribuer efficacement.
Les arbres souffrent de la sécheresse… mais ils souffrent aussi des cycles de gel ou de dégel, ou de la fonte précoce des neiges. Autant d’éléments que le changement climatique ne fera qu’accentuer.
Si la surface de forêt a augmenté sur le territoire métropolitain ces dernières décennies, les peuplements forestiers dépérissent. Une approche écosystémique s’impose.
En France, depuis la seconde moitié du XIXème siècle, la surface de la forêt a considérablement augmenté. Mais, les haies et les arbres dans les villes ont eu plutôt tendance à disparaitre. Ils sont par ailleurs victimes de l’augmentation des températures et des périodes de déficit hydrique. Or, l’arbre est un facteur important pour le ralentissement du cycle de l’eau, la captation du carbone disponible dans l’air, la reconquête de la biodiversité ou la lutte contre les effets négatifs des périodes de canicule. C’est dans ce contexte que le CESER à travers une contribution qu’elle rendra mi 2021, souhaite analyser les enjeux et faire des propositions liées à la place et au rôle de l’arbre dans notre société.
Via Chambre d'agriculture de région Pays de la Loire
Après 30 ans de recherches, un nouvel outil vient d'être mis en ligne afin d'évaluer les variations de la capacité des forêts à séquestrer le CO2 présent dans l’atmosphère. Il permet de suivre ce phénomène de manière fiable et indépendante dans chaque pays du monde.
Les scientifiques sont clairs : nous cheminons actuellement vers un réchauffement planétaire de 3°C d’ici 2100. Le premier puits carbone des terres émergées, les forêts sont en danger critique, avec la possible savanisation de l’Amazonie et des forêts tropicales qui pourraient devenir émettrices nettes de CO2. Face à ces projections, un mot d’ordre préside à tous les engagements : réduction. Réduction de notre empreinte carbone. Réduction de la déforestation. Alors que nous subissons de plein fouet la pandémie du coronavirus, la protection et la restauration des forêts émergent – enfin ! – comme un véritable sujet politique. La conviction globalisée du lien entre santé des écosystèmes, des animaux et des humains gagne de plus en plus de consciences. Il aura fallu une épidémie aussi mortelle pour nous mettre face à nos responsabilités : la destruction de la nature – et notamment des forêts – induit un risque pandémie plus violent et plus fréquent. On mesure aujourd’hui pleinement les conséquences économiques et sociales que cela induit.
Il s’agit de l’initiative « Vercors Vie Sauvage », portée par l’ASPAS : le projet d’acheter une forêt de 500 hectares dans les gorges de la Lyonne. Pour en faire quoi ? Pour la laisser tranquille. La restituer aux hêtres, sapins, cerfs, écureuils, aigles, mésanges, lichens… La laisser en libre évolution, c’est-à-dire laisser le milieu se développer selon ses lois intimes, sans y toucher. Laisser l’évolution et les dynamiques écologiques faire leur travail têtu et serein de résilience, de vivification, de création de formes de vie. Une forêt en libre évolution fait ce que fait la vie : elle lutte spontanément contre le réchauffement climatique, par limitation de l’effet de serre. Elle stocke le carbone, d’autant mieux que ses arbres sont anciens et vénérables. Elle travaille à l’épuration de l’eau et de l’air, à la formation de sols, à la diminution de l’érosion, à l’épanouissement d’une riche biodiversité, résiliente, capable d’encaisser les coups du mauvais temps qui vient.
La Clairière de Rethondes est située au cœur de la forêt de Compiègne, une forêt domaniale qui s’étend sur 14 400 hectares. Une forêt riche en flore et en faune. Comment préserver ce patrimoine quand on sait qu'environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année dans le monde ?
Via Hubert MESSMER , Bernadette Cassel
Or vert, trésor national, poumons de la Terre - les forêts portent de nombreux noms qui témoignent de leur importance pour l'humanité et la vie sur notre planète. Pourtant, malgré leur importance vitale, les forêts du monde entier sont de plus en plus menacées et mises sous pression par les activités humaines. La Journée internationale des forêts, célébrée ce 21 mars, est l’occasion de souligner le rôle crucial des arbres et régions boisées et des nombreux services qu’ils nous rendent.
Via Hubert MESSMER , DocBiodiv
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Selon deux études menées par des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues allemands et chinois, à paraitre le 18 mars dans les revues Global Change Biology et PNAS.