« La France, n’a pas de pétrole mais a des idées », disait Valéry Giscard d’Estaing en 1978. En 2013, la tendance semble être au pillage des idées par les Grands Groupes français. Depuis quelques années, le quotidien d’entrepreneurs de jeunes pousses innovantes commence à ressembler davantage à un cauchemar qu’à un rêve. Au cours de l’année 2012, nous avons vu des entreprises innovantes être victimes des « méthodes » de certains Grands Groupes français qui s’apparentent à la prédation plus qu’au partenariat.

 

Le schéma classique consiste, pour ces Grands Groupes, à « travailler » quelques temps avec une startup, juste assez longtemps pour en tirer le maximum d’informations, puis à lancer leur propre service, laissant « mourir » leur jeune partenaire. Il est facile d’en citer cinq qui ont subi ces déboires en 2012. Certaines histoires sont publiques, telles que les démêlés de FriendsClear avec Renault et Crédit Mutuel Arkéa ou ceux d’AppsGratuites avec SFR et TechToc TV face à la Caisse des Dépôts et Consignations, d’autres, qui n’ont pas médiatisé leurs mésaventures, ont depuis disparu.