L’économie collaborative a le vent en poupe, c’est indéniable, mais comment la qualifier sur le plan juridique ?
L’économie collaborative repose sur un modèle triangulaire : un contrat d’entreprise signé entre la start-up, société donneuse d’ordres, et le travailleur indépendant, qui exécute la prestation de services pour les clients de la start-up couvrant des secteurs d’activités variés tels que la conduite automobile ou les services à la personne.
Elle reflète du côté de la société donneuse d’ordres un besoin en flexibilité pour satisfaire ses clients et une restriction des coûts sociaux pour se développer. Quant au prestataire de services, il n’a aucun lien hiérarchique avec la start-up. Il est libre dans l’organisation de son temps de travail et cumule souvent plusieurs emplois en même temps. Le client retire de cette relation contractuelle un avantage certain, une prestation de services à exécution rapide et à moindre coût.