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Dans son ouvrage La Révolte des premiers de la classe paru ce mois-ci aux éditions Arkhê, le journaliste Jean-Laurent Cassely décrypte le phénomène des «néo-artisans», ces jeunes cadres brusquement reconvertis au travail manuel par quête de sens et peur du déclassement social.
Ryanair a récemment gagné un procès sur le fond qui légitime son utilisation particulière des règles des travailleurs européens. Une décision de la Cour italienne qui rebat les cartes en Europe. La problématique quasi-ancestrale du travailleur détaché se pose également pour les salariés des compagnies aériennes, avec la complexité qu’un travailleur aérien a des rotations beaucoup plus importantes, oscillant d’un pays à l’autre à une vitesse qui rend le droit complètement caduc. Une conclusion d’une cour italienne de justice ne risque cependant pas d’arranger les choses.
Finalement, ce qui fera de la 4e révolution industrielle une avancée ou une calamité, c’est la manière dont ses bénéfices seront répartis, estime David Hiler L’initiative en faveur d’un revenu inconditionnel de base (RBI), bien que condamnée à être largement refusée par le peuple, aura eu le mérite d’ouvrir en Suisse un débat important. Elle a fait apparaître l’inquiétude d’une part croissante de la population face à la perspective d’une suppression massive de postes de travail causée par l’utilisation de robots de plus en plus perfectionnés.
Depuis que la littérature et le cinéma d’anticipation et de science-fiction est apparu dans notre société, de nombreuses prédictions ont vu le jour. L’une d’entre elle, « dans 50 ans, 90 % des emplois seront tenus par des robots« , est la plus populaire en ce moment. Non pas seulement parce que nous avons de plus en plus de robots dans notre quotidien, mais parce qu’elle est la prédiction qui nous rend tous nerveux… En effet, elle nous oblige à nous interroger sur notre propre futur : Pourrons-nous survivre à une autre révolution industrielle, celle des robots ?
Cette tribune a initialement été publiée dans le numéro de décembre 2015 de l’Expansion
Il n’a jamais été aussi facile de créer sa boîte, devenir freelance, ou gagner un peu d’argent en proposant une prestation via une plateforme d’intermédiation. A une époque où l’obtention d’un CDI ressemble de plus en plus à une loterie, on ne peut en vouloir à personne de chercher à développer sa propre activité professionnelle.
La Commission européenne lancera le mois prochain une étude juridique pour établir le statut d'Uber, entre entreprise de services numériques ou entreprise de transport.
En Ardèche, des entreprises se sont mises en réseau pour embaucher ensemble, à défaut de pouvoir embaucher individuellement.
Deux jours par semaine dans une entreprise, les trois restants dans une autre, c'est le quotidien de Gilles, chauffeur-livreur. Mais il n'est salarié dans aucune de ces entreprises. Son CDI, il l'a signé chez un groupement d'employeurs. "Si une entreprise a une baisse d'activité, je peux aller travailler dans une autre. C'est un atout important", confie-t-il au micro de France 3.
«Le travail, c’est la santé», chantait hilare le regretté Henri Salvador. Aujourd’hui, il déchanterait sans doute! Comme la sociologue Sophie Le Garrec qui peine à voir en rose l’avenir des salariés… Bien que les conditions de travail se soient améliorées, les maux liés aux activités professionnelles n’ont jamais été aussi nombreux. C’est un sacré paradoxe, non?
Via Frédéric Brutier, JP Fourcade
Juliana* est en stage dans une organisation non gouvernementale. Quatre autres jeunes diplômés non salariés assurent, avec elle, la représentation de l’institution lors du Conseil des droits de l’homme au Palais des Nations. Le fondateur, et seul employé de l’ONG, ne se donne souvent même pas la peine de se rendre en commission. «Notre cahier des charges n’est pas clair. On a l’impression d’être lâché dans la nature simplement parce que ça assure un certain statut d’avoir des stagiaires», dénonce Juliana. Comme elle, des milliers d’autres jeunes diplômés occupent des postes précaires en attente de se voir offrir un premier emploi. Ils constituent un réservoir de main-d’œuvre bon marché, voire gratuit. Le secteur international et les médias sont particulièrement touchés par le phénomène. Le négoce ou le social suivent la marche. Même dans le bâtiment, on a constaté le cas d’un stage de conducteur grue! En Suisse, depuis 2007, le nombre de postes de stages a augmenté de 40%, selon une étude d’Adecco. En France et en Allemagne, 1,5 million de jeunes entament chaque année un stage, selon le Parlement européen. Dans l’Hexagone, leur nombre a doublé depuis 2006.
Les Entreprises d'Entraînements ou Pédagogiques proposent une formation un peu particulière pour les demandeurs d'emploi. Il s'agit d'un stage dans une entreprise où chacun joue le rôle de la fonction visée pour l'apprendre par la pratique.
Bonne nouvelle, l’avenir de l’emploi et des métiers n’est pas noir sur les 10 prochaines années. C’est l’une des conclusions du rapport de France Stratégie, sous la direction de Jean Pisani-Ferry, « Quelle France dans 10 ans ? ». La France a même un avantage : son économie se fonde de plus sur une structure d’emplois de moins en moins sensibles aux crises économiques. 800 000 créations d’emplois par an d’ici 2025 dont 177 000 créations nettes.
Collecteur, médiateur, ouvrier… Et si l’environnement était la solution pour les chômeurs de longue durée ? Dans la région, des exemples concrets montrent que l’économie verte peut même inventer de nouveaux métiers. Tour d’horizon.
Alors qu’on parle sans arrêt d’emploi, de chômage, de licenciement voire de plein-emploi, il est peut-être important de se poser une question de base, essentielle : qu’est-ce que le travail ?Car si le concept paraît évident, il s’avère que la définition est floue et varie très fort d’une personne à l’autre. Est-ce qu’un fonctionnaire qui a une place de planqué et qui ne fait rien de la journée travaille ? Est-ce qu’un rentier qui fait fructifier son argent travaille ? Est-ce qu’un chômeur qui cultive son potager travaille ?
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Coup de massue dans le secteur des télécommunications : SFR, deuxième opérateur français, veut supprimer plus de 5 000 emplois. L’objectif affiché par la direction des ressources humaines est de ramener l’effectif total de l’entreprise à « 9 000 personnes à la fin 2017 », contre 14 300 actuellement, c’est-à-dire faire partir un tiers de salariés en CDI. La direction a précisé que ce chiffre pourrait évoluer en fonction des négociations, tout en confirmant sa volonté de « réorganisation du groupe ». Les syndicats sont effarés par l’ampleur de ces réductions d’emploi, mais s’attendaient à une décision de ce type alors que le principal actionnaire, Patrick Drahi, avait dénoncé des « sureffectifs ».
Dépressions, cancers, isolement, suicides... Aujourd’hui en France, le chômage est un « problème majeur de santé publique », alerte le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
L’économie dite « circulaire » vise à réduire notre consommation de ressources naturelles et ses impacts environnementaux. Cette note tente d’évaluer les performances françaises en la matière ainsi que les effectifs d’emploi concernés.
L’économie collaborative a le vent en poupe, c’est indéniable, mais comment la qualifier sur le plan juridique ?
L’économie collaborative repose sur un modèle triangulaire : un contrat d’entreprise signé entre la start-up, société donneuse d’ordres, et le travailleur indépendant, qui exécute la prestation de services pour les clients de la start-up couvrant des secteurs d’activités variés tels que la conduite automobile ou les services à la personne.
Elle reflète du côté de la société donneuse d’ordres un besoin en flexibilité pour satisfaire ses clients et une restriction des coûts sociaux pour se développer. Quant au prestataire de services, il n’a aucun lien hiérarchique avec la start-up. Il est libre dans l’organisation de son temps de travail et cumule souvent plusieurs emplois en même temps. Le client retire de cette relation contractuelle un avantage certain, une prestation de services à exécution rapide et à moindre coût.
L'Économie sociale et solidaire serait-elle la solution pour lutter contre le chômage de masse ? Aujourd'hui, l'organisation patronale qui la représente, l'Udes (l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire) - tient sa convention nationale à Paris sur le thème des nouveaux gisements de croissance comme l'économie collaborative. La nouvelle ministre du Travail Myriam, El Khomri viendra clore les travaux.
La théorie de la "destruction créatrice" développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l'accélération continue du rythme des cycles d'innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d'en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain.
Arte diffuse le 24 février un documentaire baptisé «Le bonheur au travail», qui prône une méthode radicale: pour rendre heureux les salariés, il faut libérer les organisations. Plus facile à dire qu'à faire...
Via la Fabrique Spinoza, Zones Mutantes, Bernard BRUNET
A Dijon, depuis 2007, une association collecte, redistribue, transforme des fruits voués à l’abandon et au pourrissement, avec l’objectif de créer des emplois locaux. Une demi-tonne de fruits sont ainsi valorisés chaque mois par Relais-Planète-Solidaire, et plus d’une centaine d’interventions de sensibilisation ont déjà été distillées contre le gaspillage alimentaire dans les centres sociaux, les écoles et lors de fêtes de quartiers. Témoignages sur cette démarche « Fruimalin », une initiative riche de convivialité.
Le vieillissement de la population et la longévité des entreprises y sont pour quelque chose
Les maux du marché du travail américain avaient commencé bien avant la Grande Récession, estiment des experts. Oubliez la Grande Récession et la trop grande timidité des programmes de relance des gouvernements, la principale source de la panne de la création d’emplois aux États-Unis se trouve plutôt dans le vieillissement de la population et des entreprises, l’arrivée de Wal-Mart, l’introduction de politiques pourtant bien intentionnées et d’autres changements en cours depuis 25 ans et qui réduisent le degré de fluidité de la main-d’oeuvre d’un emploi à l’autre, ont affirmé, le week-end dernier, les économistes américains Steven Davis et John Haltiwanger à la grande réunion annuelle des banquiers centraux de Jackson Hole, au Wyoming.
Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.
Pourquoi la lutte des intermittents du spectacle est importante pour la cause du revenu de base ?
Du robot-journaliste au robot-serpent qui pourrait révolutionner la chirurgie, notre environnement de travail est de plus en plus investi par les machines. L'objectif : gagner en efficacité, être assisté pour des tâches difficiles et soulagé des plus redondantes. Et si les robots détruisaient finalement plus d’emplois qu’ils n’en créaient ? C’est la question posée par la BBC, alors que le Royaume-Uni révélait récemment sa stratégie « robotique » qui vise à transformer les projections d’experts en un marché bien réel, estimé à plusieurs milliers de milliards de livres.
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