As part of our series on the 100 Women Who Are Co-Creating the P2P Society, the P2P Foundation’s Rachel O’Dwyer interviews Francesca Musiani of the Institute for Communication Sciences and the Centre for the Sociology of Innovation.
This Peer-to-Peer economy that is rising up to replace the Industrial/Information economy is difficult to see in its totality, but is everywhere around us.
C'est un titre qui peut paraître ambitieux voire exagéré : dans son nouvel ouvrage, Michel Bauwens propose ni plus ni moins que de « Sauver le monde ». De quoi faire « ricaner les sceptiques de tout genre », reconnaît dans la préface le philosophe Bernard Stiegler. Pourtant, les thèses avancées par Michel Bauwens, théoricien de l’économie collaborative, s'inscrivent dans un horizon sombre : au cours des vingt prochaines années, l'automatisation pourrait provoquer le déclin de la société fondée sur le salariat, et nombre d'emplois risquent de disparaître. D'après une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, plus de la moitié des plantes terrestres courantes et environ un tiers des animaux diminueront de moitié d’ici à 2080 à cause du changement climatique si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter au rythme actuel.
Dans Sauver le monde : vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer, Michel Bauwens affirme la possibilité d'un salut qui passe par le peer-to-peer, un concept qui englobe beaucoup plus que les simples nouvelles technologies. « En dehors du monde des passionnés de l’informatique et des geeks, la plupart des gens n’ont pas encore bien assimilé ce concept, même si l’économie collaborative, avec ses réseaux entre pairs, gagne rapidement en popularité dans nos contrées », explique Jean Lievens, qui a mené douze entretiens par Skype avec Michel Bauwens entre la mi-janvier et la mi-février 2014.
Les incroyables possibilités de l’économie collaborative, - le peer-to-peer-, vues par son théoricien belge Michel Bauwens
Assembler une voiture écologique et peu polluante dans une micro-fabrique au coin de la rue, science-fiction ? Que nenni. La société Wikispeed le réalise depuis la côte ouest des États-Unis à Seattle. Grâce à une communauté de contributeurs particulièrement active, elle propose des véhicules à la vente pour quelques milliers de dollars. Construire l’objet le plus emblématique de la révolution industrielle sans grandes usines ni milliers d’ouvriers, voilà bien une rupture majeure. Et nous n’en sommes qu’au début. Le levier ? La collaboration, les échanges, le partage, ce que les Anglo-Saxons résument par le peer-to-peer (P2P), le pair-à-pair en français.
Réchauffement climatique, épuisement des ressources, inégalités, … alors que ces crises deviennent chaque jour plus urgentes, le modèle “open source” peut-il ouvrir une nouvelle voie, à quelques mois de la conférence Paris Climat 2015 (COP21) ?
Lorsqu’on revient d’un voyage à l’étranger, il arrive que quelques devises doivent être changées pour utiliser l’argent restant lors de son retour au pays. Cependant, les frais de transaction dans un bureau de change sont conséquents – En moyenne de 12%. Pour y faire face, la startup Weeleo propose une application permettant d’échanger ses devisesRead More
Avez-vous vraiment confiance en votre établissement bancaire? La question mérite d'être posée, et particulièrement à la lumière des études de satisfaction. Ainsi, seuls 23% des Françaisseraient prêts à recommander leur banque à un proche. Un score dramatique, qui illustre bien la méfiance pour un secteur touché par plusieurs scandales.
Les banques ne suscitent pas la confiance de leurs usagers. Déjà George Bernard Shaw, prix Nobel de littérature de 1925 ironisait sur le fait qu'"une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut". La crise chypriote n’a pas arrangé les choses, lorsque l’Union européenne a voulu se saisir unilatéralement dans les comptes de dépôts.
Pour autant, des solutions alternatives existent pour ceux qui souhaitent payer moins ou comptent adopter une démarche plus "citoyenne". Même les entrepreneurs peuvent y trouver leur compte. En voici une liste non-exhaustive.
« Offre une heure d’anglais contre cours de jardinage ». Ce genre de proposition ne déroute plus personne. C’est du P2P (Peer-to-Peer) ou Pair-à-Pair. Au-delà des échanges non marchands de fichiers entre individus, ils sont nombreux, comme Michel Bauwens, fondateur de la P2P Foundation, à y voir une alternative à l’économie traditionnelle. A l’occasion de l’initiative Villes en Biens Communs (6 au 20 Octobre 2013) et de la conférence sur les Biens communs organisée à la Bpi le 14 otobre 2013, Michel Bauwens nous précise son approche du Pair-à-Pair.
Comment l’économie de partage va bouleverser les modes de consommation et les business models
Voilà bien une casseuse de code bouleversant tranquillement les modes de consommation, les comportements, les usages. L’économie de partage transforme les habitudes au gré de sa montée en puissance. Époustouflante. Ce qui aurait été impossible sans le net est, de surcroît singulièrement amplifié par la crise. En période de disette de pouvoir d’achat, louer son appartement, son auto, ses outils, quelques jours par mois réjouit les deux consommateurs.
Ce modèle C to C ne serait pas viable sans ces plate-forme d’intermédiation – vrai business professionnel – qui jouent un rôle déterminant dans cette rencontre « win win ». La confiance est la clé de ces transactions dont le coût est devenu négligeable grâce au numérique. Reste à inventer de nouvelles règles du jeu pour rendre compatibles ces nouveaux acteurs avec leurs concurrents traditionnels confrontés à d’autres logiques économiques.
L’intégration de l’économie collaborative par les autorités publiques pourrait amener une nouvelle forme de Contrat Social où co-construction, co-responsabilité, expérimentation, transparence des données se posent en enjeux clefs. Panorama des chantiers à mener pour y arriver.
Du OuiShare Fest à un atelier organisé au Ministère du redressement productif, en passant par le 1er Forum de l’économie collaborative territorial à Bordeaux, l’économie collaborative est en train de s’imposer comme une opportunité crédible pour le renouveau des politiques publiques en France et ailleurs. Retour sur les réflexions qui ont émergées de ces ateliers.
Stocker ses cartons dans la cave du voisin c’est le co-stockage : partager les mètres carrés inutilisés entre particuliers. JeStocke.com et CoStockage.fr se sont récemment lancés sur ce nouveau créneau de l’économie collaborative. Concurrents rivaux ou futurs collaborateurs ? Interview croisée des deux co-fondateurs.
L’idée est la même, les services et l’esprit de partage sont similaires. Cette situation est symptomatique de l’économie collaborative : les nouveaux entrants sont nombreux. On ne compte plus les plateformes de location d’objets entre particuliers, la bataille sur le marché du covoiturage ou le nombre d’acteurs sur le créneau de l’auto-partage.
"Les bricoleurs du dimanche enfoncent le clou", nous dit cet article dans lequel l’ouverture des magasins le dimanche est valorisée comme une façon de répondre au besoin de ceux qui favorisent l’autoproduction et le Do it Yourself pour augmenter leur pouvoir d’achat.
Mais il est possible de s’outiller autrement qu’en parcourant les rayons de Casto le dimanche matin ! De quoi faire plus d’économies, le côté convivial en plus.
Les gens sont prêts à faire des dons pour des projets artistiques qui les intéressent contre la simple promesse d’obtenir en retour un produit dédicacé ou une invitation à un vernissage. C’est en partant de ce postulat que KissKissBankBank (KKBB) a réussi : en trois ans, la société de financement participatif a collecté 5 millions d’euros et permis de réaliser 2 800 projets.
En lançant la plateforme Hello Merci cette semaine, la startup d’une douzaine d’employés a décidé d’aller plus loin – ou plutôt, ailleurs. Vincent Ricordeau, cofondateur de KKBB :
« Beaucoup de projets n’étaient pas qualifiés pour KKBB. Certains souhaitaient financer un permis, une brasserie, un commerce de vélos... rien qui soit créatif, donc pas qualifié pour Kiss Kiss. »
D’où l’idée de proposer aux particuliers de prêter de l’argent à d’autres particuliers via une plate-forme en ligne sans taux d’intérêt : des prêts solidaires (« P2P lending » en anglais).
Un «village de transition vers le monde de demain» surgit à Genève, comme dans une centaine d’autres localités depuis 2013. 20 000 personnes y sont attendues
Le peer-to-peer ne se limite pas à l’échange de fichiers entre ordinateurs. Il permet à des individus de créer, entre égaux, de la valeur, c’est-à-dire des biens communs, immatériels mais aussi matériels. Un modèle vertueux, qui pourrait effectivement s’imposer dans une économie post-capitaliste, à condition néanmoins de régler la question de la rémunération des contributions. Mais de là à "Sauver le monde", comme le promet le titre du livre de Michel Bauwens, fondateur de la Fondation P2P… À voir.
Pour Michel Bauwens, l’avenir est dans le pair-à-pair, qui permet aux gens de s’organiser en réseau pour créer des communs. Il y voit le germe d’une réforme de l’économie, de la société et même de la spiritualité.
Michel Bauwens, fondateur de la Foundation for P2P Alternatives, donne une vue d'ensemble de l'économie collaborative.. Cela vaut la peine de prendre 30 minutes de votre temps pour découvrir comment l'économie collaborative peut (va ?) change de manière significative nos modes de vivre et d'entreprendre ensemble.
Il met en évidence les limites de certains initatives en cours et propose des modes de conception et de réalisation d'initiatives d'économie collaborative qui soient auto-suffisantes, pérennes, "ouvertes" tout en oeuvrant pour le bien commun..
Dans la famille de la consommation collaborative, voici la location de bateaux entre particuliers, Sailsharing. Un site dédié à la très active communauté des voileux.
Comme dans tout autre secteur, les assureurs ont besoin de connaître et de s’adapter au monde, à l’écosystème qui les entoure. Aujourd’hui, un mouvement indéniable transforme notre écosystème : l’économie collaborative.
Face aux taux élevés des crédits à la consommation accordés par les banques traditionnelles, les fondateurs de «Prêt d’Union» ont décidé de lancer, en décembre 2011, le premier établissement de crédit « entre particuliers » en France. Depuis près de deux ans, cette société composée de 45 personnes a octroyé pour 45 millions d'euros de crédits. Charles Egly, président du Directoire, revient sur le concept de ce crédit collaboratif: un moyen d'emprunter et d'investir en « court-circuitant » les établissements bancaires classiques.
En plus des solutions de location traditionnelles, les alternatives à la voiture personnelle se multiplient ces dernières années avec des services comme Autolib et les sites de covoiturage. Plus récente, la démarche de consommation collaborative, qui vise à mutualiser un équipement entre plusieurs personnes, connaît un essor assez fulgurant. C’est notamment le cas des voitures, de plus en plus de citadins préférant s’en passer et la louer pour les vacances, pour partir en week-end, etc.
Et si les clés pour bâtir la confiance pouvaient se résumer en 6 points ? C’est l’exercice que nous proposent les fondateurs de Blablacar dans un talk donné à la conférence LeWeb à Londres.
BlaBlaCar avait initialement publié fin 2012 l’étude Trustmam, basée sur des sondages et analyses du comportements des utilisateurs, BlaBlaCar avait déjà montré tout l’enjeu que représente la confiance lorsqu’il s’agit de permettre à des inconnus d’engager une relation, et éventuellement une transaction.
Building a community and reaching critical mass on a P2P marketplace requires a lot of passion, patience and local involvement. Humanizing your platform brings users closer to you, this is the key message of this amazing panel at OuiShareFest.
We all agree that community building and critical mass are crucial for P2P marketplaces. While we all agree that communities should even become a central element of the whole strategy of two-sided marketplaces, this still remains challenging. How to get it started?
Plateforme sociale de prêt d'objets et de biens culturels entre amis et voisins (par affinité et proximité). Pretoo référence et permet le suivi des objets prêtés. Economisez, rencontrez, partagez !
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