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Un constat ferme des responsabilités humaines, une remise en cause du système économique et de sa sacro-sainte croissance, des combats écologiques associés à la lutte contre la pauvreté et les inégalités, une critique des solutions technologiques et du recours au marché pour faire face aux dérèglements climatiques… La première version de l’encyclique du pape François sur l’écologie, diffusée lundi par le journal italien L’Espresso, envoie un message universel et sans concession, à six mois de la Conférence sur le climat de l’ONU, de Paris. La crise climatique et sociale à laquelle nous faisons face ne pourra être surmontée qu’en engageant un changement radical de « style de vie, de production et de consommation », écrit François qui souhaite s’adresser aux croyants et non-croyants, afin d’éviter « une destruction sans précédent de l’éco-système avant la fin de ce siècle ».
La révolution numérique et la diffusion massive d’internet permettent aujourd’hui aux citoyens du monde entier de s’informer, d’échanger, de s’exprimer plus facilement. Elles donnent à la société civile de nouvelles capacités d’agir et font naître ainsi de nouvelles pratiques sociales. Pour l’État, elles se traduisent par une nouvelle exigence d’ouverture.
Via Bruno Hour, Aurélien BADET
Testés dans deux villes canadiennes, les GoodCoins se présentent comme la première monnaie virtuelle et sociale. Imaginé par Ron Dembo, fondateur de l'entreprise Zerofootprint, le concept consiste à encourager les habitants d'une ville à adopter des comportements qui favorisent le maintien en bonne santé. Concrètement, une demie-heure de marche par mois correspond à 100 GoodCoins. Ceux-ci peuvent ensuite être utilisés pour acheter des produits biologiques ou obtenir un abonnement de transports en commun gratuit par exemple. L'initiative cherche ici à créer un cercle vertueux en améliorant la santé des habitants, en favorisant l'économie locale et en diminuant les dépenses de l'État en matière de santé publique. Le tout repose sur l'essor des nouveaux gadgets connectés qui permettent de calculer précisément l'activité réalisée par les participants.
Via kitty de bruin, Bernard BRUNET, Aurélien BADET
A Grigny, banlieue parisienne dite "chaude", un jardin maraîcher accueille des personnes en réinsertion et permet aux voisins de se fournir en légumes bio.
Burning Man, festival artistique hors norme, attire chaque année des dizaines de milliers de personnes dans le désert hostile du Névada. Leur défi : pendant une semaine, créer une communauté ouverte basée sur le don et l’entraide, sur fond de fête démesurée où tout est permis… À quelques jours de l’ouverture des inscriptions pour l’édition 2014, Ferdinand nous fait le plaisir de revenir sur son expérience de l’été dernier.
Via Collporterre, Bernard BRUNET
Les Dispensaires sociaux solidaires se sont constitués en réponse aux politiques du gouvernement grec aboutissant à priver de couverture sociale une partie importante de la population. Autogérés par des bénévoles, ils offrent des prestations médicales gratuites tout en militant pour un système de santé public de qualité. La solidarité avec ces dispensaires s’organise et ne doit pas faiblir.
L'Observatoire régional de l'économie sociale et solidaire en Île-de-France vient de publier un panorama thématique, élaboré en étroite collaboration avec le centre régional de ressources et d'animation (C2RA). La publication "La culture, levier du développement économique et social des territoires" met en valeur des données statistiques sur le secteur culturel francilien, les spécificités des acteurs de l'économie sociale et solidaire et des initiatives innovantes.
- Une démarche alliant social écologique
La séparation entre les moments de la journée où l’on dort (quartier résidentiel), ceux où l’on travaille (bureaux et quartiers d’affaires), où l’on consomme (grandes surfaces) est l’héritage de notre société industrielle. Cette séparation des temps de vie a fait la ville que nous habitons, avec le casse tête de ses transports, de ses embouteillages contre productifs.
Reasonable, open, and credible debate is missing across government, business, and civil society—how can we bring it back? We are drowning in a cacophony of conflicting opinion, aggressively expressed. And it's impossible to make sense of it. In the UK, a recent controversy is over the proposed plain cigarette packaging. The hypothesis is that replacing attractively branded cigarette packaging with plain packages that carry only health warnings and graphic images of damaged organs would make purchase less attractive, especially for those who have not yet taken up smoking. One would think it possible to have a reasoned debate over an issue that has widespread support. Nobody supports policies that might encourage youngsters to start smoking, and the use of plain packaging may help prevent that. In its submission to the UK government's consultation, the UK Faculty of Public Health stated, "The size of the impact of standardized tobacco packaging on the outcomes identified is unknown, as no administration has yet introduced this policy" while going on to say that, given the harm caused by smoking, the introduction of plain packaging may well be justified in spite of the current lack of hard evidence.
Un éclairage de Marcel Hipszman pour la Recma, suite à la publicaiton par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective d'un rapport sur l'"impact investing". Une des applications les plus marquantes de la Big Society, le projet politique majeur du gouvernement britannique qui vise par une réduction drastique de la sphère publique à transférer à la société civile (charities, entreprises sociales , communautés …) une partie des responsabilités jusqu’ici assumées par un un Etat devenu impécunieux et présumé moins efficace, les social impact bonds(SIB) ont assez rapidement suscité un grand intérêt non seulement au Royaume Uni où une douzaine de projets sont en cours, mais aussi aux Etats Unis à NewYork et dans d’autres états(Massachusetts, Illinois, Texas, Maryland, New Jersey), au Canada et en Australie. Les britanniques l’ont fait figurer à l’ordre du jour du G8 en le ministre Benoit Hamon qui y participait a même publiquement exprimé son intérêt pour le sujet. De quoi s’agit-il ?
En marge de la conférence sociale, qui se termine ce vendredi, le collectif Roosevelt a mené une grève de la faim. Son objectif ? Provoquer un sursaut contre le chômage et l'austérité. Explications avec Pierre Larrouturou.
Devant les organisations syndicales et le patronat, le Premier ministre vient de rendre public le déroulé de la conférence sociale qui se tiendra les 20 et 21 juin.
Les thèmes des six tables rondes de la conférence sociale qui se tiendra les 20 et 21 juin au Palais d’Iéna sont connus. Priorité sera donnée à l’emploi, à la formation professionnelle et à l’épineux dossier des retraites. En revanche, l’absence d’une négociation autour du pouvoir d’achat, « moteur de l’activité économique ainsi que de la consommation » et « l’une des préoccupations premières des salariés », selon Jean-Claude Mailly, est difficilement compréhensible.
Le 22 mai, l’ensemble des syndicats et du patronat étaient reçus à Matignon en présence de six ministres pour une « conférence de méthode », afin de préparer ce rendez-vous devenu annuel qui détermine le calendrier social de l’année à venir et les réformes à mener.
La publication par la Documentation Française du rapport commandé par Madame Duflot sur les attributions des logements sociaux, me donne l’occasion d’évoquer cette question aux enjeux fondamentaux dans l’Habitat Participatif social. « Je souhaite que la réflexion soit toujours ramenée à l’enjeu pour les personnes. Sans les considérer comme des dossiers. Et en partant aussi du principe que le sujet dont nous parlons, c’est le lieu où elles vont vivre, leur logement. Le processus doit leur laisser une place, les personnes doivent en faire partie, la décision doit leur appartenir ». Cécile Duflot, 16 janvier 2013 Car c’est bien là la question fondamentale des attributions de logements sociaux : les personnes qui en font la demande sont infiniment plus que des numéros de dossiers auxquels il faut in fine faire correspondre un logement. Ce sont des gens qui vont vivre là où un logement leur sera attribué, un traitement "quantitatif" du dossier n’est pas possible or c’est encore et trop souvent le cas.
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Selon la Cour, 10 % des ménages logés par le bailleur France Habitation, présent dans les huit départements franciliens et qui gère 43 000 logements, dépassent les plafonds de ressources donnant droit à un logement social.
Dans les cours d’initiation à l’économie au lycée, on nous expliquait que le B-A BA du capitalisme reposait sur la gestion de la rareté. La loi de l’offre et de la demande nous invitait à comprendre que plus un bien était rare, plus il avait de la valeur. Nous n’avions pas encore reçu notre première fiche de paie que nous étions déjà formés à intégrer la notion de manque comme postulat de départ dans la vie. Nous étions invités à entrer dans la course folle de la soi-disant abondance financière, la compétition pour obtenir la reconnaissance du sacro-saint système, peu importe nos rêves, nos aspirations, et notre vision de la prospérité. Mais l’abondance, était-ce vraiment cela ? L’argent, ce roi, pour mieux nous assujettir se plaisait à nous faire croire que lui aussi était rare, et qu’il fallait accepter ses règles du jeu pour un jour avoir la chance de sentir l’odeur qu’il n’avait déjà plus. Nous étions ces enfants du capitalisme néolibéral.
Une taxe carbone est devenue indispensable, mais elle ne sera acceptée par les contribuables que dans le cadre d?une réforme fiscale équilibrée. Le Premier ministre vient justement d'annoncer la mise en chantier d'une telle réforme. Face à un projet politique d'une telle importance, tant pour la France que pour les politiques climatiques dans d'autres pays, la présentation d'Emmanuel Combet, importante tant pratiquement que conceptuellement, apportera des clarifications et des propositions tout à fait essentielles. Comment se présente, en France, cette discussion sur l'usage des recettes carbone ? En comparant les performances de plusieurs dispositifs de réforme des prélèvements obligatoires, Emmanuel Combet mettra en lumière l'intérêt d'une réflexion d'ensemble, tenant compte de l?interdépendance des dossiers retraites, climat et finances publiques. Une telle réflexion permettra ainsi de faire apparaître ? parmi les éléments qui font controverse ? ceux sur lesquels il faut se concentrer pour parvenir à concilier le volontarisme climatique avec les divers objectifs d'un progrès socioéconomique.
Alors que les déficits budgétaires contraignent les gouvernements à mener des politiques d’investissement rigoureuses sans pour autant laisser sur le bord de la route leurs obligations sociales, de nouveaux instruments financiers « alternatifs » voient le jour associant financement privé et financement publique au bénéfice de l’intérêt général.
C’est une épicerie, bar, café concert. Un lieu multi-services que font vivre les habitants d’une commune du Morbihan : vente de produits bio, production de bière locale, livraisons pour les personnes âgées, lieu de débat... Une coopérative au service des habitants, dont tous peuvent devenir copropriétaires. Petite visite guidée à Augan, où se réinvente le vivre-ensemble.
Via Pierre-Yves JAN, Bernard BRUNET
Le bilan 2012 de l'Observatoire national du 115 rapporte une augmentation de 30% des demandes d'hébergement d'urgence. La Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) a publié son bilan pour l'année 2012 [pdf] de l'Observatoire national du 115. Résultat: 64% des personnes qui ont composé le 115 n'ont pas obtenu de place en hébergement d'urgence. "Le système dans son ensemble démontre son incapacité à sortir les personnes de l’urgence pour les accompagner vers des solutions plus pérennes", note le rapport en préambule. Ce dernier confirme ainsi la lente "dégradation" du dispositif de gestion de l'urgence sociale.
Instantanéité, immédiateté, mobilité, vitesse d’exécution, sont devenues les moteur de la culture d’un nombre croissant d’entreprises lesquelles subissent de plein fouet les effets de l’accélération sociale et sociétale qui caractérise notre époque au plan de l’innovation industrielle, scientifique, technologique, ainsi que des rythmes de vie et de travail.
Instantanéité, immédiateté, mobilité, vitesse d’exécution, sont devenues les moteurs de la culture d’un nombre croissant d’entreprises lesquelles subissent de plein fouet les effets de l’accélération sociale et sociétale qui caractérise notre époque au plan de l’innovation industrielle, scientifique, technologique, ainsi que des rythmes de vie et de travail.
Le 6 juin dernier, sous la présidence de la Grande Bretagne, les chefs d’Etats du G8 se sont réunis pour un avant-sommet dédié à l’impact investing, ce segment de la finance qui favorise le financement des entreprises sociales pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté. A l’occasion de cet avant-sommet, Benoît Hamon, Ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire a représenté la France pour parler de ce nouveau type de finance à utilité sociale. David Cameron qui présidait cette séance à quant-à-lui a rappelé la volonté de la Grande Bretagne de favoriser les investissements dans ce domaine en affirmant que: «la finance sociale doit être considérée comme un sujet sérieux et non pas un sujet marginal.»
Dans le cadre du Aspen Ideas Festival, les élèves des écoles secondaires de Los Angeles décident de s’impliquer dans leurs communautés en commercialisant des aliments sains, en éduquant les communautés locales sur la protection de l’océan et plus. Regard sur ces étudiants qui rayonnent !
Le premier ministre reçoit les partenaires sociaux cet après-midi. L'emploi sera au coeur, avec les retraites, de la conférence des 20 et 21 juin.
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