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Intriguing insect fossils preserved in amber by Ludwig Maximilian University of Munich, 28.10.2021 Traduction : Tous les fossiles sont des capsules temporelles. Mais contrairement à de nombreuses autres découvertes, les insectes encapsulés dans l'ambre sont souvent parfaitement conservés. "Souvent, leur morphologie externe est aussi bien conservée que s'ils avaient été scellés dans une résine synthétique", explique le professeur Joachim T. Haug, zoologiste à la LMU. Lui et ses collègues ont maintenant obtenu de nouvelles informations sur l'histoire de l'évolution des insectes à partir de spécimens qui ont été piégés dans des résines naturelles d'arbres il y a 100 millions d'années, dans des forêts de l'actuel Myanmar. Parmi les découvertes, on trouve des larves fossiles de chrysopes dont la morphologie diffère de manière frappante de celle de la larve d'insecte "typique". Leurs caractéristiques les plus inhabituelles sont leurs appendices allongés, en particulier les pièces buccales appelées stylets, qui ressemblent à des aiguilles hypodermiques. "Comme pour toutes les espèces modernes de chrysopes, ces larves étaient probablement des prédateurs, mais nous ne savons rien de leurs proies", explique Haug. Les espèces modernes se nourrissent de pucerons, qu'elles immobilisent en leur injectant du venin, avant de se nourrir de leur contenu. Cependant, la cuticule des pucerons est si souple que des appendices suceurs beaucoup plus petits suffiraient à les pénétrer. "Le long stylet a peut-être servi à maintenir leurs victimes blessées à distance jusqu'à ce que la toxine commence à faire effet", suggère Haug. Toutefois, étant donné que les exemples les plus extrêmes d'appendices allongés se trouvent chez des espèces aujourd'hui disparues, ses collègues et lui pensent que cette organisation corporelle s'est peut-être révélée être une impasse évolutive. Les larves fossiles éclairent l'écologie et la biologie du développement Étant donné que les chrysopes sont aujourd'hui relativement rares, le degré de richesse en espèces du groupe des chrysopes trouvé parmi les fossiles encastrés dans l'ambre du Myanmar suggère que le groupe était plus diversifié au Crétacé. Cela implique à son tour que ces insectes jouaient un rôle écologique beaucoup plus important à cette époque. "Ils étaient probablement un élément important de la chaîne alimentaire, car ils transformaient efficacement des matières pratiquement non comestibles en aliments nutritifs pour les oiseaux", explique Haug. Les fossiles éclairent également un autre aspect de l'évolution des insectes. Jusqu'à présent, on supposait que les longueurs relatives de structures telles que les antennes, les organes sensoriels et les pattes étaient soumises à des contraintes de développement. Chez la plupart des larves d'insectes, ces parties du corps sont généralement beaucoup plus courtes que chez l'adulte mature et, en général, la larve ressemble davantage à un ver. Cependant, chez de nombreuses larves de chrysopes trouvées dans l'ambre, les antennes, les pièces buccales et les pattes ont tendance à être nettement allongées. "Cela démontre que, du point de vue de la biologie du développement, il n'y a pas de limites strictement définies à la longueur de ces structures", souligne Haug. La nature de l'habitat Cependant, un autre aspect de l'évolution des insectes continue d'intriguer les biologistes du développement. Les premiers insectes capables de voler ont-ils passé leur vie larvaire sur terre ou dans l'eau ? Joachim Haug et son équipe ont trouvé un indice de la solution dans de l'ambre vieux de 99 millions d'années provenant du Myanmar, un spécimen de l'espèce de libellule fossile Arcanodraco filicauda. Ils interprètent la morphologie de cette découverte comme indiquant que les premiers insectes volants ont passé les premières étapes de leur cycle de vie dans l'eau. D'autres éléments confirment cette notion. Les libellules, les éphémères et les perles représentent de très anciennes lignées d'insectes volants, et leurs descendants modernes passent la phase larvaire (qui peut durer plusieurs années) dans l'eau, avant de se métamorphoser et de prendre leur envol en tant qu'adultes à courte durée de vie. "Il semble que les premiers insectes volants aient été très dépendants d'un environnement aquatique pour leur reproduction", explique Haug. Le premier décollage réussi depuis la surface d'un étang a peut-être été accompli à l'aide d'ailes faisant office de voiles. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Larves de chrysopes de type "Supersting" dans l'ambre du Myanmar ; toutes avec des appendices allongés. → (A, B) Spécimen BUB 3133, (A) Vue d'ensemble en vue ventrale. (B) Gros plan de l'extrémité de la patte arrière ; les flèches indiquent les griffes du tarse. → (C, D) Spécimen PED 0316. (C) Vue d'ensemble en vue dorsale. (D) Gros plan des extrémités cassées des stylets préservés. → (E) Spécimen BUB 3348a. at antennule, hc capsule céphalique, lp palpe labial, sy stylet.
L’étude de l’histoire évolutive des insectes est depuis longtemps liée à celle du registre fossile et aux informations qu’il fournit. Dans deux articles parus respectivement dans Zoological of the Linnean Society en juillet 2020, et dans Cretaceous Research en septembre 2020, Corentin Jouault (étudiant en Master PPP de l'université de Rennes 1) et des chercheurs de Géosciences Rennes, du Muséum National d’Histoire Naturelle, et de l’Académie des Sciences de Moscou, clarifient l’histoire évolutive des guêpes Bethylidae et décrivent une nouvelle famille de guêpes fossiles. Par AHLeGall, 12.01.2021 "L’ambre du Crétacé moyen du Myanmar est actuellement le plus étudié au monde. Depuis deux décennies, l'exploitation des très riches gisements de la vallée du Hukawng a fourni une quantité pléthorique d’inclusions fossiles d’insectes, de plantes, et plus rarement de petits vertébrés, tous piégés dans des coulées de résine de conifères il y a environ 98 millions d’années. Ces fossiles livrent des informations cruciales pour comprendre l’histoire évolutive des lignées d’insectes. L’une des particularités de l’ambre est de conserver l'organisme piégé en 3D, parfois même ses structures internes, et ainsi de restituer de manière exceptionnelle tous les détails morphologiques préservés depuis des millions d'années. Dans le cas des guêpes étudiées (Figs. 1-2), il est alors possible de les comparer avec leurs plus proches représentants actuels, puis d’établir les relations de parenté entre les espèces actuelles et fossiles en se basant sur leurs ressemblances et sur les caractères qu’elles partagent (Fig. 1C). Dans la première étude visant à clarifier les relations de parenté au sein des guêpes parasitoïdes Bethylidae, aussi appelées « guêpes plates » en raison de leur apparence aplatie, deux nouveaux genres et espèces ont été décrits: Cretapristocera longiscapa (Fig. 1A,B) et Megalopsenella pouilloni. Les nouveaux taxons ont ensuite été implémentés dans une analyse cladistique intégrant des genres actuels mais également fossiles, et représentant l’ensemble des 8 sous-familles de Bethylidae (Fig. 1C). Cette analyse a permis d’établir un « schéma d’apparition » des sous-familles et suggère que les Holopsenellinae, auxquels appartient Megalopsenella pouilloni, ont divergé en premier, c’est à dire qu’ils se sont séparés précocement de l’ancêtre commun qu’ils partagent avec le reste des Bethylidae (Fig. 1C). Ce placement est également confirmé par l’étude de la nervation alaire qui suggère une simplification (réduction du nombre de veines et de cellules) au cours de l'histoire de cette famille. Dans la seconde étude, la découverte par Vincent Perrichot, dans une collection d’ambre privée allemande, d’un spécimen de guêpe présentant des caractéristiques morphologiques atypiques, a mené à la description d’une nouvelle famille : les Ohlhoffiidae (Fig. 2). Nommée en l’honneur du collectionneur Rainer Ohlhoff qui a fourni le spécimen type, cette famille représente une lignée éteinte au sein d'un groupe de guêpes parasites visiblement florissant au Crétacé, mais aujourd'hui réduit à une seule famille." (...) [Image] A-B : Cretapristocera longiscapa (holotype I GR. BU-009), habitus en vue dorsale.
Une découverte très rare faite par des paléontologues chinois dans de l'ambre birman. Cet insecte de 99 millions d'années a gardé toutes ses couleurs. Par Lise Gougis, 18.08.2020 [Image] Diverse structural-coloured insects in mid-Cretaceous amber from northern Myanmar. (a) A metallic green cleptine cuckoo wasp and a non-metallic brown stem-group ant, NIGP166126. (b) Wasp with metallic bluish-green head and green mesosoma, NIGP166127. (c) Cuckoo wasp with bluish-green head and mesosoma, NIGP166128. (d) Metallic green head and mesosoma of cleptine wasp, NIGP166129. (e) Cleptine wasp with bluish-green head, mesosoma and femora, NIGP166130. (f) Chalcid wasp with metallic blue head and mesosoma, NIGP166131. (g) Aculeata wasp with green head and mesosoma, NIGP166132. (h) Primitive soldier fly with bluish-green thorax, NIGP166146. (i) Elongate bark-gnawing beetle with metallic blue head, pronotum and elytra, FXBA10102. (Online version in colour.)
Il y a quelques semaines, on vous rapportait la découverte d'au moins 40 organismes, piégés dans un morceau d'ambre vieux de 99 millions d'années, trouvé dans une grotte du Myanmar. Une Par Richard, 23 mai, 2020 [Image] New dinosaur-aged cavernicolous Mulleriblattina bowangi (a–m); NIGPAS--P0000001) and epigeic Crenocticola svadba (n–u: SNM Z 38888B; y–z: private) from Burmite. (a–d) Dorsal view – body 4.50 mm long, wings; genitalia with left genital hook and stylus; (e) ventral view on body, (f) head and palpi; (g) translucent abdomen with dark food particles; (h) entire specimen; (i) filiform antenna with sensilla chaetica; (k) L cercus; (l) R cercus; (m) front femora “C1”; (n–o) dorsal view with Keroplatidae as syninclusions; (p) head; (q) phallomere; (r) syninclusion head of Crenocticola immature SNM Z 38888A; (s) antenna; (t–u) lateral view 1.94 mm long and antenna; (v–x) undetermined syninclusions and eutheiin; (y–z) adult 4.8 mm long. (Parentheses in figure are for syninclusions.)
Ce n’est pas tous les jours que l’on découvre un nouvel ordre d’insectes, aujourd’hui disparu : d’extraordinaires fossiles ont été découverts dans l’ambre de Birmanie de l’époque du Crétacé. Par Romain Garrouste et André Nel, 18.06.2018 "Il y a 99 millions d'années, dans ce qui est aujourd'hui la Birmanie, une grenouille se préparait à faire son repas d'un scarabée. Las ! Les deux animaux ont été engloutis, englués dans une résine : le morceau d'ambre qui en a résulté vient d'être analysé par des chercheurs américains. Une belle et rare découverte qui nous offre l'occasion de lever le voile sur des pans entiers de l'histoire de la vie. En particulier, en observant les insectes emprisonnés dans l'ambre. Ils représentent en effet l’essentiel de la biodiversité de notre planète. Les conditions de leur émergence, leur origine profonde et leur évolution sont véritablement informatives pour comprendre le fonctionnement actuel des écosystèmes, tout autant que leur devenir." (...) [Image] The best-preserved fossil of the group includes the skull, forelimbs, part of a backbone and a partial hind limb of a small, juvenile frog now known as Electrorana limoae. Next to its hindlimb is an unidentified beetle. Credit: Lida Xing/China University of Geosciences via Amber fossils provide oldest evidence of frogs in wet, tropical forests -- ScienceDaily, 14.06.2018 https://www.sciencedaily.com/releases/2018/06/180614095237.htm
La découverte de tiques, piégées dans de l’ambre birman, montre que ces parasites suçaient déjà les dinosaures il y a plus de 100 millions d’années. Un papier, décrit également une nouvelle espèce de tique, Deinocroton draculi, Tique terrible de Dracula, qui illustre cette relation entre les tiques et les dinosaures.
"... Xing Lida, le premier auteur, a précisé qu'il a trouvé ce remarquable fossile sur un marché de l'ambre à Myitkina, au Myanmar, à l'été 2015. Il a ensuite recherché le mineur qui a extrait l'ambre pour voir l'endroit où le fossile a été trouvé. « C'est la première fois que nous trouvons un morceau d'ambre avec du matériel de dinosaure », a souligné M. Xing.
Selon lui, ce morceau d'ambre s'est formé dans la nature du fait du modèle de flux de la résine et de la fourmi éteinte incluse en elle." [L'étude] A Feathered Dinosaur Tail with Primitive Plumage Trapped in Mid-Cretaceous Amber: Current Biology, 08.12.2016 http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(16)31193-9 [Image] Photomicrographs and SR X-Ray μCT Reconstructions of DIP-V-15103 [Gerontoformica] ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET (en anglais) :
→ Editorial: Media Outlets Bury Ants With Dinosaur Tail | The Daily Ant, 13.12.2016 https://dailyant.com/2016/12/13/editorial-media-outlets-bury-ants-with-dinosaur-tail/ "A story broke late last week about a new discovery: the tail of a dinosaur locked in amber. This is exciting, of course, as far as it goes. But in a shameful act of narrative misdirection, the mainstream media has avoided discussing the most substantive finding in the golden amber. As editor of The Daily Ant, I believe it is my duty to highlight the true hero of this story: Gerontoformica." Benjamin D. Blanchard
Mise à jour et lien : L'origine du paludisme remonte aux dinosaures - Actualité Houssenia Writing, 07.10.2017 https://actualite.housseniawriting.com/sante/maladies-tropicales/2016/03/30/lorigine-paludisme-remonte-aux-dinosaures/14865/ par Jacqueline Charpentier · Publié 30 mars 2016 · Mis à jour 7 octobre 2017 ___________________________________________ "On progresse vers un vaccin contre le paludisme, mais une nouvelle étude suggère que le parasite du paludisme est présent sur Terre depuis bien plus longtemps qu’on le pensait. Selon George Poinar Jr, entomologiste à l’université de l’Oregon, on peut retracer les origines du paludisme à l’ère préhistorique. Cela signifie que cette maladie a pu infecter des dinosaures. Les scientifiques sont en désaccord sur l’évolution et l’apparition du paludisme selon Poinar. Je pense que les fossiles montrent que le paludisme moderne véhiculé par les moustiques date de 20 millions d’années, mais des formes anciennes de la maladie, véhiculées par des brûlots (des cératopogonidés qui sont des genres de moucherons avec une brulure intense) date de plus de 100 millions d’années." [L'étude] What Fossils Reveal About the Protozoa Progenitors, Geographic Provinces, and Early Hosts of Malarial Organisms | American Entomologist, 11.03.2016 http://ae.oxfordjournals.org/content/62/1/22 [Image] One hundred million-year-old Protoculicoides biting midge containing numerous oocysts (arrow) of the malarial parasite Paleohaemoproteus burmacis in Myanmar amber.
Paleontologists have described a new species of assassin fly, Burmapogon bruckschi, found preserved in two pieces of 100-million-year-old Burmese amber.
Sci-News.com. « 100-Million-Year-Old<wbr></wbr> Assassin Flies Found in Burmese Amber »
[L'étude] Torsten Dikow and David A. Grimaldi. 2014. Robber Flies in Cretaceous Ambers (Insecta: Diptera: Asilidae). American Museum Novitates 3799: 1-19; doi: 10.1206/3799.1
[Image] « Burmapogon bruckschi, male. Image credit: David Grimaldi »
[Actu repérée via Gentside "Une redoutable mouche piégée dans de l'ambre depuis des millions d'années"]
Researchers have found what they say is the only fossil ever discovered of a spider attack on prey caught in its web -- a 100 million-year-old snapshot of an engagement frozen in time. The extraordinarily rare fossils are in a piece of amber that preserved this event in remarkable detail, an action that took place in the Hukawng Valley of Myanmar in the Early Cretaceous between 97-110 million years ago, almost certainly with dinosaurs wandering nearby. [...]
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"... Le spécimen récemment découvert révèle qu’une “diffusion" de coléoptères bioluminescents s’est produite au milieu du Crétacé et qu’ils avaient déjà commencé à se diversifier à l’époque. On pense que la production de lumière a évolué chez les larves molles et vulnérables des coléoptères en tant que mécanisme de défense et qu’elle a été absorbée par les adultes pour d’autres fonctions, telles que communiquer et attirer des partenaires. (...)" Guru Med | 26 Jan 2021 "Le nouveau fossile a été découvert par l’auteur principal Chenyang Cai, de l’Académie chinoise des sciences, dans le nord de l’État Kachin, au Myanmar, à la frontière de la Chine, qui possède un trésor de fossiles d’ambre birman. En cherchant parmi les spécimens, l’un d’eux a attiré son attention : un scarabée mâle de taille moyenne avec des antennes inhabituelles à 12 segments ramifiés. Un examen plus approfondi par analyse phylogénétique a révélé une petite zone blanchâtre sur l’abdomen du coléoptère qui semble sombre et sans poils sous un microscope épifluorescent. Sa position, sa forme et sa structure correspondaient à l’organe lumineux observé chez les lucioles et les vers luisants, ce qui confirme que les mâles peuvent produire de la lumière." (...) [Image] "Un parent éteint de la luciole, le récemment baptisé Cretophengodes azari est très similaire aux familles modernes de coléoptères lumineux Rhagophthalmidae et Phengodidae, qui produisent une gamme de couleurs allant du vert au rouge. Mais ses caractéristiques distinctes lui ont valu une place dans sa propre nouvelle famille, les Cretophengodidae, ajoutant une autre branche à la riche superfamille des Elateroidea qui compte environ 24 000 espèces décrites jusqu’à présent." À partir de l’étude : répartition géographique des Cretophengodidae (genre Cretophengodes), Phengodidae (sous-familles Cydistinae, Mastinocerinae et Phengodinae) et Rhagophthalmidae. (Chenyang Cai et Col./ Proceedings of the Royal Society B)
Des chercheurs américains ont récemment identifié une nouvelle espèce de fleur de la période du Crétacé piégée dans de l'ambre birman. Les détails de ces travaux sont publiés dans le Journal of the Botanical Research Par Brice Louvet, 3 janv. 2021, 14 h 20 Un spécimen exceptionnel De nombreuses créatures ont été retrouvées dans l’ambre du Myanmar, dont les gisements datent généralement de la période du Crétacé, il y a environ 99 millions d’années : un mille-pattes, un escargot, une tique*, un oisillon, un bébé serpent, et même quatre grenouilles. Il y a quelques mois, des insectes retrouvés dans l’ambre birman nous ont également révélé leur couleurs d’origine. Dans une nouvelle étude, des paléontologues de l’Université d’État de l’Oregon dirigés par George Poinar Jr., un paléo-biologiste reconnu dont les idées ont inspiré l’auteur du roman Jurassic Park Michael Crichton, détaillent cette fois la découverte d’une fleur piégée dans l’ambre birman il y a 99 à 100 millions d’années (milieu du Crétacé)." (...) * A Burmese amber tick wrapped in spider silk - Cretaceous Research, 20.04.2018 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0195667117305244
Des scientifiques ont mené une nouvelle étude sur un fragment d'ambre vieux de 99 millions d'années mis au jour au Myanmar. Le morceau renferme une fourmi préhistorique d'une espèce jusqu'ici inconnue mais aussi sa proie, un insecte, qu'elle tient fermement entre ses mandibules. Par Émeline Férard, 10.08.2020 [Image] L'ambre a figé la fourmi prédatrice en pleine capture de sa proie, une nymphe de l'espèce Caputoraptor elegans. NJIT/Chinese Academy of Sciences/Université de Rennes ------- NDÉ L'étude "... The remaining hell ant taxa have a posteriorly derived clypeal projection resulting from an increase in cuticular elevation and accompanied by a second projection, the frontal triangle. In Linguamyrmex and Ceratomyrmex, the frontal triangle is fused to the clypeal projection. In taxa where it is not fused to the clypeal projection, such as Haidomyrmex and Protoceratomyrmex, the function of the frontal triangle is unknown; it could aid in muscular attachment. [Image] Predation Preserved in Amber Specimen NIGP163569, a worker of Ceratomyrmex ellenbergeri grasping a nymph of Caputoraptor elegans (Alienoptera) preserved in Burmese amber dated to ∼99 Ma. (A) Dorsal view. (B) Reconstruction of specimen. (C) Ventral view of mandibles closed around the pronotal neck. (D) Simplified reconstruction from oblique lateral view. Abbreviations are as follows: amd, apical portion of Ceratomyrmex mandibles; e, compound eye of Caputoraptor; mib, mandibular medioventral blade of Ceratomyrmex; pg, protruding extension of Caputoraptor’s gena.
... La petite créature a récemment été trouvée dans un morceau d’ambre vieux de 99 millions d’années au Myanmar. La microscopie à rayons X 3D a révélé qu’il s’agit du premier mille-pattes fossile de l’ordre Callipodida à avoir été découvert, ainsi que le plus petit parmi ses parents modernes. Par Guru Med, 04.05.2019 "L’équipe a utilisé cette approche pour générer des ” tranches ” transversales à travers l’échantillon et enregistrer chaque détail de son anatomie, qui ne serait normalement pas conservée dans les fossiles. Un modèle 3D de l’animal, baptisé Burmanopetalum inexpectatum, est également disponible dans l’étude." (...) Image d’entête : fixé dans le temps pendant 99 millions d’années, un mille-pattes conservé dans de l’ambre. (Leif Moritz)
... la découverte de cette araignée de 100 millions d’années, conservée dans de l’ambre, pourrait s’inscrire… ou pas, dans l’histoire de l’évolution des araignées.
Par la découverte de 4 spécimens, le nom formel de l’ancien arachnide fut Chimerarachne yingi. Son nom de genre, issu de la mythique Chimère grecque, est une allusion à son inhabituel mélange de caractéristiques physiques. Il y en a déjà une que vous avez probablement remarquée : une longue queue segmentée ressemblant à un fouet.
Les quatre spécimens ont été conservés dans de l’ambre du Myanmar (anciennement Birmanie). L’une des études décrit l’holotype, ou un exemple, de l’espèce, ainsi qu’un deuxième spécimen. L’autre étude détaille deux autres individus.
La combinaison des caractères primitifs et avancés chez la C. yingi est si inhabituelle que les deux équipes de chercheurs à l’origine de ces études sont en désaccord sur ce qu’est l’animal, en termes d’évolution.
Les chercheurs rapportent la découverte d’un ancien insecte datant de 100 millions d’années préservé dans l’ambre. Cet insecte est tellement particulier qu’il bénéficie de son propre ordre parmi les insectes. L’ordre est Aethiocarenodea et l’insecte a été appelé Aethiocarenus burmanicus. Poinar G Jr, Brown AE. An exotic insect Aethiocarenus burmanicus gen. et sp. nov. (Aethiocarenodea ord. nov., Aethiocarenidae fam. nov.) from mid-Cretaceous Myanmar amber. Cretaceous Research. 2017;72:100-104. doi: 10.1016/j.cretres.2016.12.011
Une équipe internationale, pilotée par des chercheurs de l’Institut de Systématique Evolution Biodiversité (ISYEB, Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/UPMC/EPHE) autour du professeur André Nel, vient de décrire un nouvel ordre d’insectes, les Permopsocida, à partir d’extraordinaires fossiles dans l’ambre Crétacé de Birmanie. Cet ordre permet de comprendre l’évolution des Hémiptères (punaises, pucerons, cigales…), l’un des grands ordres composant la mégadiversité des insectes avec près de 100 000 espèces décrites. [L'étude] New fossil insect order Permopsocida elucidates major radiation and evolution of suction feeding in hemimetabolous insects (Hexapoda: Acercaria) : Scientific Reports, 10.03.2016 http://www.nature.com/articles/srep23004 & PubMed - NCBI http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26961785
Résumé Des guêpes de la famille crétacée Maimetshidae sont signalées dans l’ambre du Cénomanien basal du Myanmar. Deux nouveaux genres et espèces sont décrits. Burmaimetsha concava gen. et sp. nov., d’après un mâle et une femelle, est assez semblable à Guyotemaimetsha Perrichot, Nel & Néraudeau, de l’ambre albo-cénomanien de France, mais diffère par des mandibules plus grandes, la face nettement concave, les antennomères allongés, et l’aile antérieure avec la cellule [1Rs] plus petite et la quatrième abscisse de Rs plus courte. Maimetshasia kachinensis gen. et sp. nov., connu par un mâle, se caractérise par des mandibules asymmétriques à deux et trois dents, l’aile antérieure sans nervure 2rs-m, avec la cellule [1M] large et trapézoïdale, la nervure 2Rs + M très courte, et par l’aile postérieure sans extrémité libre de Rs. La famille était visiblement largement répandue au Crétacé, sa présence au Myanmar étendant l’aire paléobiogéographique au Sud-Est eurasien. La biologie probable des Maimetshides est discutée.
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