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Après La Réunion, c’est à l’Hérault d’expérimenter pour la première fois en France métropolitaine la technique de l’insecte stérile (TIS). Objectif : démontrer la faisabilité de cette technique qui vise à terme à réduire les populations de moustiques-tigres. L’EID Méditerranée et le Cirad ont présenté le 9 novembre les résultats de ce premier essai conduit cet été sur la commune de Prades-le-Lez. L’expérimentation, qui a eu lieu dans le cadre du projet Poc ERC* Mosquarel coordonné par le Cirad, est prometteuse. Cirad, 10.11.2021 "Ils se développent en secteurs urbanisés et sont vecteurs potentiels de maladies (dengue, chikungunya, ...) pouvant poser de graves problèmes de santé publique. Comment contrôler les moustiques-tigres (Aedes albopictus), présents aujourd’hui dans 65 départements de France métropolitaine ? C’est à cette question que tentent de répondre les acteurs de santé publique et en particulier l’EID Méditerranée, principal opérateur public de démoustication en France métropolitaine.
« La pullulation et le caractère aléatoire de leurs gîtes de reproduction, à 80 % chez l’habitant, ne permettent pas d’appliquer aux moustiques-tigres une stratégie de traitement comparable à celle déployée pour le contrôle des espèces locales de moustiques issues des zones humides », explique Rémi Cluzet, directeur technique de l’EID Méditerranée. « Et on sait qu’il n’y aura jamais une solution unique et qu’on devra recourir à une pluralité de dispositifs, parmi lesquels la prévention ». En complément des actions de prévention, l’EID Méditerranée, en partenariat avec des organismes de recherche comme le Cirad et l’IRD, expérimente des méthodes innovantes de contrôle des populations de moustiques-tigres. Parmi elles : la Technique de l’Insecte Stérile (TIS) avec lâcher aérien des moustiques mâles stériles par drone. L’usage d’un drone pour lâcher des moustiques mâles stériles dans deux zones ciblées L’EID-Med a ainsi mené entre juin et août 2021 dans deux quartiers de Prades-le-Lez (métropole de Montpellier) des essais pilotes de lâcher aérien automatique de moustiques mâles stériles par drone, avec l’appui de la municipalité et l’accord des habitants. Les résultats présentés à Prades-le-Lez le 9 novembre montrent que la technique a bien fonctionné. « La faisabilité des lâchers aériens de moustiques mâles stériles a été montrée. La prochaine étape sera de démontrer l’efficacité de la méthode pour réduire une population cible de moustiques-tigres », précise Marlène Dupraz, scientifique du Cirad, impliquée dans un essai similaire à La Réunion. Cet essai a eu lieu dans le cadre du projet Mosquarel coordonné par le Cirad. Le projet vise à montrer la faisabilité, puis à mener au stade de la commercialisation des systèmes de lâcher aérien automatique de moustiques mâles stériles par drone dans le respect de la réglementation européenne." *ERC : European Research Council [Image] Une technique innovante et inoffensive : • seules les femelles moustiques piquent et non les mâles. • les insectes stériles ne peuvent pas se reproduire et ne peuvent donc pas s’implanter dans l’environnement. • la TIS n’introduit pas d’espèces exotiques dans un écosystème.
Des essais pilotes de lâchers de moustiques mâles stériles, au sol puis par drone, ont démarré à l’île de La Réunion, sur la commune de Saint-Joseph, dans le but de réduire, voire d’éliminer localement, les populations d’une des espèces de moustiques vectrices de la dengue. Ces lâchers s’inscrivent dans le cadre du projet européen ERC Revolinc et Mosquarel, qui visent à optimiser la lutte contre les insectes nuisibles en utilisant une Technique de l’Insecte Stérile (TIS) dite « renforcée ». Cirad - Science en action, 6 mai 2021 [Image] Le premier lâcher de moustiques mâles stériles par drone a eu lieu à La Réunion sur un site isolé de la commune de Saint-Joseph le 4 mai 2021. Crédit : Ville de Saint-Joseph [Aedes aegypti]
Une révolution s’avère nécessaire pour relever tous les défis de l'intelligence artificielle et les insectes seront au cœur des innovations. Par Elina S. 18 février 2021 "... Observer et apprendre de la nature pourraient améliorer l’IA. Prenez les abeilles, par exemple. Ces petites créatures sont extraordinairement douées pour naviguer dans leur environnement. Elles peuvent réagir à de nouvelles situations et adaptent leurs comportements au gré des changements. Ces insectes réussissent cet exploit avec seulement un million de neurones dans leur minuscule cerveau. En comparaison, les IA à apprentissage profond peuvent nécessiter des centaines de milliers, voire des millions de neurones pour effectuer une seule tâche. Avec les insectes, la possibilité de recréer leur cerveau à l’aide de logiciels n’est pas loin. Des chercheurs ont travaillé sur la réplication du cerveau des abeilles en silicium. Imitation des abeilles et développement de l’IA Jusqu’à présent, les chercheurs ont procédé à la rétro-ingénierie d’une partie du système visuel, des centres de navigation et de mémoire. Cela a permis de créer un drone entièrement autonome en laboratoire avec une puce intégrée qui le dirige pour éviter les obstacles en vol. Les algorithmes rétroconçus sont extrêmement efficaces. Ils utilisent environ 1% de la puissance informatique de l’apprentissage profond, tout en s’exécutant plus de 100 fois plus vite. Ils sont également beaucoup plus robustes pour faire face à des situations inconnues, comme le ferait le cerveau des abeilles. Les prochaines étapes de cette approche consistent à déployer davantage de capacités du cerveau d’abeille sur le silicium et à sortir les drones du laboratoire. La prochaine vague de progrès de l’IA pourrait bien être à portée de main." ____________________________________________ [Image] Crédit : Michelle D’urbano
Au Brésil, un drone équipé de capteurs, de caméras et d'une unité de stockage d'insectes a permis de disperser plus de 200 000 moustiques mâles stériles dans une région connue pour être un foyer de vecteurs de maladies comme le paludisme, la dengue et le Zika. Par Guru Med, 19.06.2020 "Un chercheur français, Jérémy Bouyer, de l’Université de Montpellier en France (ASTRE/ CIRAD/ INRA), a dirigé l’étude, accompagné de chercheurs d’Autriche, du Royaume-Uni, de Suisse, du Sénégal, du Brésil, d’Espagne et d’Italie. Cette stratégie a permis de limiter la fertilité des moustiques mâles et de réduire le nombre d’œufs viables pondus par les moustiques femelles dans une zone d’essai de 20 hectares, selon une étude publiée cette semaine." (...)
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Avril "Un espion envoyé au Mexique pour s'infiltrer sans se faire remarquer en plein cœur de la Monarchie. Cette dernière, rappelons-le, est dans les Épingles définie comme l'ensemble des populations du Monarque d'Amérique Danaus plexippus (Lép. Nymphalidé). Sa mission : filmer au plus près les papillons qui se réveillent de leur sommeil hivernal et effectuent leurs premiers battements d'aile avant de s'envoler vers le nord. Sa légende : « Colibri ». Sa couverture : un déguisement en oiseau-mouche par dessus sa carcasse de drone. Il passe ainsi pour un aimable buveur de nectar, qui n'inquiète personne, au point que certains individus se posent sur ses ailes. En plus, ses rotors sont habillés de telle sorte qu'ils ne risquent pas d'attenter à la Monarchie en vol." Vidéo : 3 minutes au plus près des papillons, commentaire en anglais sous-titré. Réalisation PBS
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Décembre "Les insectes artificiels ont bien du mal à décoller. On attend d’eux les services offerts par les drones usuels comme relever des données et recueillir des renseignements mais leurs dimensions entomologiques empêchent de les munir d’un système de pilotage efficace et surtout d’une source d’énergie un tant soit peu durable. On en revient donc aux insectes en chair et en os, qui n’ont besoin de se ravitailler que de loin en loin et le font tout seuls. En les munissant d’un « sac à dos » bourré d’électronique miniaturisée, on dispose d’un petit drone qui peut servir. Une équipe d’ingénieurs de l’université de Washington (États-Unis) vient de présenter son « Living IoT », une carte électronique avec des capteurs, une liaison radio et des balises de localisation. La batterie dure 7 heures. Le poids, 102 mg (dont 70 de batterie), ne gène pas le porteur, un bourdon. Lequel va de fleur en fleur, de son propre chef. Pour suivre ses déplacements, nos entomoticiens ont disposé des antennes autour d’un terrain de foot et promené le bourdon équipé dans un bocal : son parcours a été impeccablement relevé. L’équipe veut apporter sa contribution à l’étude du déclin des abeilles ; elle envisage d’ajouter une caméra mais craint d’être accusée d’indiscrétion, pour le moins." Article source (gratuit, en anglais) Photo : bourdon instrumenté (capture d'écran d’une vidéo)
Dans un essai, l’utilisation d’un drone a permis d’asperger du bio-insecticide sur des nids de ces insectes perchés à la cime des arbres. Publié le 05.06.2018
Nous déplacerons-nous demain dans un engin urbain à la fois capable de rouler comme une voiture et de voler comme un hélicoptère, le tout sur un long trajet? S'inspirant de plusieurs insectes ou animaux capables à la fois de marcher et voler, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont travaillé sur un concept de drone Nuages multicolores, histoires d'oeufs... Une semaine de science en images
Une équipe de chercheurs de l'EPFL, en Suisse, travaille à développer une armature souple et aimantée qui permet à des drones d'heurter violemment des obstacles sans dommage. Reference S. Mintchev, S.D. De Rivas and D. Floreano. Insect-Inspired Mechanical Resilience for Multicopters, In IEEE Robotics and Automation Letters, 2017. EPFL : École Polytechnique Fédérale de Lausanne
Un mini drone équipé d'un gel spécial qui lui permet de polliniser des fleurs a été créé par des chercheurs japonais pour venir en aide aux abeilles, essentielles pour féconder les récoltes mais menacées par la pollution et les pesticides. Ce petit robot pollinisateur télécommandé, muni de quatre hélices, est recouvert de trois millions de poils de cheval enduits d'un gel ionique, c'est à dire électriquement chargé, qui capture le pollen sur une fleur avant d'aller le déposer sur les pistils d'une autre, expliquent les scientifiques de l'Institut national japonais de science industrielle avancée de recherches technologiques sur les nanomatériaux (AIST). Ces travaux menés notamment par le chimiste Eijiro Miyako étaient publiés jeudi dans la revue américaine Chem. AFP / Sciences et Avenir, 09.02.2017 [L'étude] Materially Engineered Artificial Pollinators: Chem, 09.02.2017 http://www.cell.com/chem/fulltext/S2451-9294(17)30032-3
Inspiré des insectes, le nouveau système d’atterrissage robotique permettrait de réduire par cinq les risques de dommages lors d’atterrissages difficiles. Une première expérimentation a été menée sur un drone hélicoptère lors d'un vol près d'Atlanta.
Par Juliette Raynal. Industrie & Technologies, 15.09.2015
« Le monde animal constitue une source inépuisable d'inspiration pour le monde de l'industrie. La Darpa, l’agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense, a dévoilé un système d’atterrissage robotique rétractable qui permet à un hélicoptère de décoller et d’atterrir sur des terrains inclinés et accidentés. De quoi élargir considérablement l'efficacité des hélicoptères dans de nombreuses missions militaires et de sécurité nationale. »
« Développé en partenariat avec le Georgia Institute of Technology, le dispositif s’inspire du mode de fonctionnement des insectes. Il est composé de quatre jambes articulées. Chacune est dotée de capteurs de retour de force afin de contrôler en temps réel la pression qui doit être exercée sur le sol pour maintenir l’engin stable qu’elle que soit la configuration du terrain. »
L'avantage de confier à des drones la capture des moustiques est double. D'abord, ils sont à même de prélever un grand nombre d'individus afin d'obtenir un échantillon représentatif. D'autre part, ils ouvrent la possibilité de s'aventurer dans des zones difficiles voire impossibles d'accès en utilisant les moyens classiques. "Le moustique est l’insecte le plus dangereux de la planète car il est porteur d’énormément d’agents pathogènes. Ce que nous souhaitons faire est d’arriver à attraper les moustiques de manière efficace, à grande échelle et à un faible coût" résume Ethan Jackson, l'un des responsables du projet de Microsoft, sur le site de TechWorm.
[Image] En mars dernier, l’équipe du projet Premonition a mené une étude de faisabilité à Grenade (Espagne). Elle estime qu’il faudra environ cinq ans pour que son système de capture et d’analyse des moustiques soit opérationnel. via Futura-Sciences, 17.06.2015 "Project Premonition : le drone de Microsoft pour prévenir les épidémies" http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/drone-project-premonition-drone-microsoft-prevenir-epidemies-58637/
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The US Air Force is creating microdrones that can flap their wings like a bird or insect. It is working with Airion Health to create a micro air vehicle that can alter its speed and maneuver like an insect. By Chris Ciaccia For Dailymail.Com Published: 18:52 BST, 18 June 2021 Traduction : L'armée de l'air américaine crée des microdrones qui peuvent battre des ailes comme un oiseau ou un insecte. Elle collabore avec Airion Health pour créer un micro-véhicule aérien capable de modifier sa vitesse et de manœuvrer comme un insecte. [Image] This MAV can alter its speed and achieve 'insect-like maneuverability' and it could be used for in-the-open surveillance, aerial swarm operations and battlefield situational awareness. A working MAV prototype will be developed within 15 months of the agreement
L’éradication de la colonie de Petites Fourmis de Feu (PFF) dans la falaise de la vallée Maruapo, à Punaauia, est désormais officielle, annonce l’association Manu dans un communiqué. Aucune présence de Petite Fourmi de feu n’a été relevée depuis plus de 3 ans. Communiqué de presse édité par Manon Kemounbaye Publié le 23/04/2021 "« Cette colonie menaçait directement la survie du Monarque de Tahiti et avait délogé 5 d’entre eux à l’entrée de la vallée. Cette opération représente deux exploits : éradiquer complètement une méga-colonie sur plusieurs hectares de forêts, ce qui n’avait jamais été réussi auparavant en Polynésie française ; et traiter une falaise vertigineuse et impraticable, sur plus de 300 mètres de haut, ce qui reste une grande première au niveau mondial. «La Petite fourmi de feu (Wasmannia auropunctata), est classée parmi les pires fourmis invasives au monde rappelle l’association. Sa piqûre est très douloureuse, elle prolifère dans les arbres, rend les animaux sauvages ou domestiques aveugles. Dans les forêts qu’elle contamine, il ne reste qu’elle et les insectes qu’elle élève (type puceron). Elle se répand actuellement quasi inexorablement en Polynésie et dans le Pacifique. Entre août 2017 et Janvier 2018, ce sont 16 hectares de forêts et de précipices qui ont été traités. Les Petites Fourmis de feu sont véhiculées principalement par les activités humaines. La colonie délogée de la falaise provenait des habitations du Lotissement de Te Maru Ata situées juste au-dessus, précise l’association. Afin qu’elle ne recolonise pas la falaise, il a fallu agir également sur 60 maisons (7,2 hectares) qui ont été traitées.
des chercheurs de l'université de Washington ont créé de minuscules capteurs qui peuvent être largués depuis des insectes volants comme les papillons de nuit. Fonctionnant sans fil jusqu'à un kilomètre, ces capteurs pourraient être utilisés pour surveiller des zones trop dangereuses ou trop difficiles d'accès. Par Edward Back, 12.10.2020 "Il existe de nombreux endroits impossibles à étudier, car trop difficiles à atteindre ou trop dangereux. Afin de pouvoir y relever les conditions environnementales, les chercheurs de l’université de Washington ont mis au point un minuscule capteur sans fil. Pesant seulement 98 milligrammes, il peut être transporté par un papillon de nuit ou un drone et largué à distance. Une fois positionné, il peut collecter des données comme la température ou l'humidité pendant près de trois ans. Les chercheurs se sont inspirés des petits insectes comme les fourmis, qui peuvent survivre à des chutes de plusieurs centaines de mètres. Le faible poids du capteur lui permet de tomber depuis une hauteur de 22 mètres sans se casser. Il est attaché à un petit drone ou un papillon de nuit grâce à un système d'aimant et de bobine électrique. Le largage est déclenché par un signal Bluetooth, qui envoie un courant électrique à travers la bobine. Le champ magnétique ainsi généré repousse le capteur." (...) [Image] UW researchers have created a sensor system that can ride on the back of a moth. Shown here is a Manduca sexta moth with the sensor on its back.Mark Stone/University of Washington
L’efficacité du lâcher par drone de moustiques mâles stériles mise en évidence : Après seulement trois lâchers par drone de moustiques mâles stériles, un pic de 50 % d’œufs stériles est remarqué dans les deux semaines suivantes, sur les territoires expérimentés. CIRAD, 16.06.2020 "L’étude inédite qui publie ces analyses dans Sciences Robotics revient sur les lâchers qui ont eu lieu au Brésil en mars 2018. Les résultats laissent entrevoir de belles avancées dans la lutte contre les maladies transmises par ces insectes. Il s’agit de la première publication scientifique sur les lâchers par drone d’insectes stériles, mais également de la première analyse de terrain sur la compétitivité sexuelle de moustiques mâles stériles. Il aura fallu deux ans aux chercheurs pour conclure sur l’expérimentation menée au Brésil en 2018, et les résultats sont très encourageants. De nouveaux lâchers aériens sont prévus cette année au Brésil." (...) [Image] The adult mosquito release system operated from an UAV. (A) Front right view of the release mechanism (technical drawing). (B) Half-section of the release mechanism (technical drawing). (C) Canister filled with 50,000 marked mosquitoes. (D) Fully assembled aerial mosquito release system attached to a DJI M600 UAV in flight.
Des chercheurs néerlandais ont créé un prototype de drone-mouche qui est téléguidé à distance par onde radio. L’objectif des roboticiens est de reproduire le plus fidèlement possible le vol des drosophiles pour découvrir les secrets de leurs acrobaties aériennes qui leur permettent d’échapper aux prédateurs et aux pièges tendus par les arboriculteurs. Par Dominique Desaunay, 16.03.2019 "... Avec sa vitesse de pointe de 25 k/h, l’insecte robotisé souffre toutefois d’un manque flagrant d’autonomie : 5 petites minutes de vol suffiront à mettre à plat ses batteries. Les concepteurs du drone-mouche estiment, en revanche, qu’il est prêt pour effectuer de « nombreuses tâches dans le monde réel ». Oui mais voilà lesquelles ? Pollinisateur des vergers ou drone-espion ? Motus et bouche cousue, répliquent les roboticiens néerlandais en prenant la mouche." [Image] DelFly Nimble – The DelFly Project http://www.delfly.nl/nimble/
A novel insect-inspired flying robot, developed by TU Delft researchers from the Micro Air Vehicle Laboratory (MAVLab), is presented in Science (14 September 2018). Experiments with this first autonomous, free-flying and agile flapping-wing robot - carried out in collaboration with Wageningen University & Research - improved our understanding of how fruit flies control aggressive escape manoeuvres. Apart from its further potential in insect flight research, the robot's exceptional flight qualities open up new drone applications. Novel flying robot mimics rapid insect flight. Delft University of Technology | EurekAlert! Science News, 13.09.2018 [Image] Comparison trajectory robot vs fruit fly, as seen from above. Image: MAVLab TU Delft via Novel flying robot mimics rapid insect flight https://www.tudelft.nl/en/2018/tu-delft/novel-flying-robot-mimics-rapid-insect-flight/
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Octobre "Comment en finir avec Vespa velutina (Hym. Vespidé), un envahisseur de l’Europe occidentale et de la Corée venu de Chine ? Sans concurrent ni prédateur, il se reproduit très vite et se répand, causant des dommages à l’apiculture. L’Abeille domestique européenne n’est en effet pas en mesure de résister à ses mandibules. Tous les moyens ont été essayés et certains promus à grand bruit, des appâts alimentaires maison à la poule en passant par le drone et les plantes carnivores*. James Nieh de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) et ses collaborateurs de l’Académie des sciences chinoise et de l’université agronomique du Yunnan viennent de décrire la composition de la phéromone d’attraction sexuelle. La gyne (femelle) la produit par des glandes ventrales débouchant entre deux segments de son abdomen (6e membrane).
Elle est composée surtout des acides 4-oxo-octanoïque et 4-oxo-decanoïque. Obtenu par synthèse, le mélange – avec les proportions naturelles - excite fortement les récepteurs antennaires des mâles. Présenté comme appât, il se révèle fortement attractif.
Une découverte qui permettra d’améliorer la détection de la peste sur le front de l’invasion et peut-être d’en réduire les populations."
Article source (gratuit, en anglais)
Photo : mâles de Vespa velutina englués dans un piège appâté à la phéromone de synthèse (déposée sur la languette de papier blanc). Cliché Ping Wen. Sur ce site, de nombreux articles sur le Frelon asiatique, accessibles via l'outil de recherche (en tapant velutina).
En se servant de l'optogénétique, des chercheurs ont transformé une libellule en drone qu'ils peuvent contrôler à distance en actionnant directement ses neurones. L'insecte cyborg vient de réaliser son premier vol.
... L'appareil se présente sous la forme d’un quadricoptère miniature mesurant environ quatre centimètres de côté. La partie inférieure est en partie recouverte de poils imitant ceux de nos abeilles, des poils qui seront capables de récolter du pollen et de le transporter d’une plante à l’autre.
Pour l’heure, ce robot tient davantage du drone. Il est en effet commandé à distance par un opérateur. Toutefois, les chercheurs en charge du projet n’ont pas l’intention d’en rester là et ils sont ainsi en train de travailler sur une intelligence artificielle capable de gérer une flotte de robots pollinisateurs en toute autonomie.
Bien sûr, il leur faudra plusieurs années pour atteindre cet objectif, mais ils pensent être en mesure d’y parvenir. (...) Fredzone, 11.02.2017 [via] Matthieu ORPHELIN sur Twitter : "Des #robots pour remplacer les #abeilles ? Comment dire... Il y a + simple : réduire #pesticides #néonicotinoïdes ! ..." https://twitter.com/M_Orphelin/status/830411709374484480 [L'étude] Materially Engineered Artificial Pollinators: Chem, 09.02.2017 http://www.cell.com/chem/fulltext/S2451-9294(17)30032-3
Les chercheurs de l’Inra montrent au travers des résultats publiés dans Scientific Reports que l’exposition des mâles d’abeille à un pesticide (fipronil) affecte la concentration, le taux de survie et le métabolisme de leurs spermatozoïdes. Autre résultat original : de jeunes reines vierges inséminées avec le sperme de ces mâles présentent une diminution de 30% du nombre de spermatozoïdes viables qu’elles stockent pour féconder leurs œufs. ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Déclin des abeilles : une étude de l'INRA confirme la responsabilité des pesticides - Bioaddict, 07.09.2016 http://www.bioaddict.fr/article/declin-des-abeilles-une-etude-de-l-inra-confirme-la-responsabilite-des-pesticides-a5448p1.html
Des chercheurs de l'Université de Stanford ont créé un drone capable de se poser sur un mur ou un plafond, exactement comme un insecte.
(...) [Vidéo] Quadcopter Outdoor Perching with Opposed Micro-spines - bdmlstanford, YouTube, 03.05.2016 https://www.youtube.com/watch?v=7cKlbmfY6cQ
La pollution de l’espace urbain dans les grandes villes est un sujet récurent et les méthodes de purification, bien qu’existantes, sont très onéreuses. Une étudiante originaire de Nice a eu une idée plutôt surprenante : un drone-abeille qui serait capable de purifier l’air ambiant. « J’ai vécu pendant 5 ans à Mexico City, une des villes …
[Image] « Lucile Gamen et son projet B-Pure ont remporté le prix « Out of box » du concours organisé par le FabLab du groupe français Air Liquide, s’intitulant Respirer dans la ville. Voici le schéma du drone-abeille B-Pure imaginé par l’étudiante niçoise »
[Vidéo] Design Contest OUt-of-the-Box Prize - B-PURE - Sustainable School Of Design - YouTube, i-Lab Air Liquide, 29.05.2015 https://www.youtube.com/watch?v=rraO0oED7JY
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