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"Vitrine des solutions écolos, le Salon de la croissance verte qui se déroule cette semaine à L’Isle-d’Espagnac, en Charente, vit une année de transition à l'aube de la future grande région."
Poitou-Charentes: quel avenir pour le Salon de la croissance verte ? Sud Ouest, 05.11.2015
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[Image] Un quatuor de bac + 5 (au moins !) aux petits soins pour cet élevage de mouches : "A Fleuré, dans la Vienne, NextAlim vient de lancer un élevage pour le moins original : celui des mouches. D’ici 18 mois, dix tonnes pourraient être produites chaque jour !"
via L'élevage de mouches a pris son envol - La Nouvelle République Vienne - 05/03/2015
C’est facile, pas cher et ça rapporte. L’éleveur peut espérer 20 € d’une livre de la poudre, qui sera utilisée en pharmacie et en cosmétique. Les bêtes mangent n’importe quoi, vivent dans le noir, trouvent leur bien-être animal entre des cartons à œufs bloqués par des tôles ondulées rouillées. Une fois engraissées, après s’être laissé ébouillanter sans crier ni provoquer les cris des amis des bêtes, elles sèchent au soleil. C’est la Blatte américaine Periplaneta americana (Blat. Blattidé) qui marche le mieux.
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D’après « Cockroach farms multiplying in China », par Barbara Demick. Lu le 15 octobre 2012 à www.latimes.com/
Des mouches roses envahissent les champs de la Montérégie - et nul besoin de fumer quoi que ce soit pour les voir. Près de 40 millions de mouches stérilisées, puis colorées en rose, seront relâchées cet été par Prisme Consortium, pour diminuer l'usage de pesticides dans les fermes d'oignons et de radis. «Ce sont des mâles qui vont s'accoupler avec des femelles sauvages, pour faire baisser les populations de cet insecte ravageur», a expliqué vendredi sous un soleil de plomb Franck Bosquain, directeur adjoint à la recherche chez Prisme, au ministre de l'Agriculture, François Gendron, en tournée en Montérégie. Jocelyn Leclair, un producteur maraîcher de Sherrington, perdait de 5% à 6% de ses oignons verts à cause des mouches, quand il tentait de s'en débarrasser à coups d'insecticide. «Aujourd'hui, 100% du contrôle se fait avec les mouches stériles, a-t-il témoigné. Et on n'a plus de pertes.» Gros hic: les mouches coûtent deux fois plus cher, à l'hectare, que les pesticides. Et l'aide financière que peut donner Québec semble limitée. Véritable jardin du Québec, la Montérégie-Ouest produit 60% des légumes frais de la province. Conséquence: la concentration de 15 pesticides dans un ruisseau du bassin de la rivière Châteauguay est si élevée qu'elle dépasse pour chacun d'eux les critères de qualité de l'eau, mettant en danger la vie aquatique. Cette statistique alarmante, tirée d'un rapport du ministère de l'Environnement, a donné un électrochoc aux agriculteurs, qui ont fondé en octobre le Pôle d'excellence en lutte intégrée. Son rôle: réduire la dépendance aux pesticides. [... ]
Le 19 avril, la coopérative légumière Savéol (29) a marqué une nouvelle étape dans son engagement en faveur du développement durable. En présence du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, le spécialiste breton de la tomate et de la fraise a inauguré un nouveau site d'élevage d'insectes utiles à Guivepas (29). Ce lieu remplace deux sites parvenus à saturation pour la production de bourdons et d'auxiliaires. Il accueille également un espace pédagogique et un département de recherche et développement concernant ces insectes auxiliaires destinés à réduire les traitements en insecticides dans le cadre d'une production intégrée.hes.
Via Bruno Vitasse \\ Zone-AH!, Aurélien BADET
Advance Science, une start-up du Connemara, a développé HiveAlive, un mélange d'extraits naturels de plantes terrestres et aquatiques, qui lutte contre le champignon microscopique Nosema ceranae, à l'origine d'une surmortalité des abeilles. Le produit diminue la mortalité des ruches jusqu'à 80% et augmente la production de miel de 30% tout en améliorant la pollinisation des cultures. Cette entreprise a levé, fin 2012, 300.000 euros. Ce financement sera consacré au développement de l'entreprise, avec la création d'une douzaine d'emplois, pour préparer son entrée sur de nouveaux marchés.
Installé depuis 2011 à Toulouse, Micronutris est la première ferme d'élevage d'insectes agréée par les services vétérinaires en France. « Après deux années de recherche et 200.000 euros investis, nous avons mis en place des process de production et de traçabilité conformes aux réglementations agroalimentaires pour anticiper le développement du marché », explique son fondateur, Cédric Auriol, qui a associé dans son aventure entrepreneuriale un ingénieur agronome et un entomologiste. Son usine « produit » des grillons, des criquets et des vers de farine déshydratés qui sont vendus en ligne (Mangeons-des-insectes.com).
"Cette petite entreprise très secrète est leader français de la lutte biologique en agriculture. Dans la Drôme, elle élève des milliards de trichogrammes, une petite guêpe qui sert d’insecticide naturel."
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Par Pierre Le Hir. Le Monde. « A Livron-sur-Drôme, une PME française élève plus de 100 milliards d'insectes par an, affectés à la lutte biologique contre les ravageurs des cultures. »
[Image] « Les secrets de fabrication de Biotop sont jalousement protégés dans des salles réfrigérées. Ici, un élevage de bourdons. | Henri Granjean/itemcorporate pour "Le Monde" »
SUITE de l'article "Moins de pesticides grâce aux mouches roses" (début ici http://sco.lt/5h2tVZ) : Production de certains légumes menacée « La nouvelle génération de producteurs est drôlement consciente de la gestion des pesticides et cherche des solutions, a affirmé Luc Brodeur, directeur général de Prisme. Leurs grands-pères et pères n'y étaient pas du tout sensibles.» « Pour chaque dollar dépensé en pesticides - incluant le produit et l'application sur nos fermes -, il incombe entre 0,80$ et 2$ à la société en coûts de santé et environnementaux», a reconnu Marian Vinet, propriétaire des Jardins Vinet à Saint-Rémi, citant une étude de Forest Lavoie. Or, les étés plus longs font vivre davantage de générations d'insectes, le réchauffement climatique en attire de nouveaux, et le Québec s'apprête à revoir son Code de gestion des pesticides. S'il n'y a pas bientôt de nouveaux outils écologiques pour lutter contre les ravageurs, «la production de certains légumes pourrait être menacée», a fait valoir M. Vinet. Des snipers aux champs Les idées originales ne manquent pas. Anatis Bioprotection élève des insectes parasitoïdes (qui détruisent les oeufs des insectes nuisibles) et prédateurs (qui les mangent). Vos champs de maïs sont menacés par la pyrale? Il suffit d'y relâcher des guêpes microscopiques. «On les appelle nos snipers, elles sont très, très efficaces», a assuré Jean-Bernard Gélinas, directeur du marketing d'Anatis. [...]
Une entreprise sud-africaine produisant des larves de mouches destinées à l'alimentation animale en recyclant du sang, des viscères, du fumier ou des déchets alimentaires a reçu mardi un prix de l'innovation en Afrique parrainé par l'ONU. "Nous avons créé la première opération d'élevage industriel de mouches", a raconté mercredi Jason Drew, un membre de l'équipe de AgriProtein Technologies, une entreprise qui a développé le concept. L'entreprise élève entre 7 et 8 millions de mouches femelles dans son établissement de Stellenbosch (sud-ouest). Bien nourries, ces mouches pondent des oeufs qui sont déposés parmi les déchets, où ils éclosent. Les larves sont ensuite récoltées, séchées et broyées jusqu'à obtenir la consistance de cornflakes, et livrées à un fabricant d'aliments pour animaux. "En 72 heures, un kilo d'oeufs se transforme en environ 380 kilos de larves", a relevé M. Drew. Les larves séchées ont la même composition que la farine de poisson, couramment utilisée dans les aliments pour animaux. [...]
[...] « Vigilance-moustiques est une société indépendante, créée par des personnes physiques, issues de la communication digitale et de l’industrie pharmaceutique, à l’initiative de Stéphane ROBERT, son président, également directeur général du LABORATOIRE A, (propriétaire de la marque d’anti-moustiques MANOUKA). Plutôt que faire de la publicité traditionnelle, la démarche marketing originale de cette PME consiste à promouvoir des actions de prévention et de vigilance contre les moustiques, ainsi que la lutte contre la paludisme dans le monde. Le modèle économique de vigilance-moustiques repose sur la publicité, le marketing et les partenariats, comme tout média spécialisé ou généraliste. A terme (et le plus vite possible), Vigilance-moustiques sera ravi de pouvoir accueillir tout annonceur qui souhaiterait soutenir cette initiative, en complément du LABORATOIRE A, .
La jeune entreprise Micronutris s’est lancée dans l’élevage industriel biologique d’insectes comestibles. En attendant de convaincre les Français par l’entomophagie, le projet a séduit le jury du 32e concours de l’Inn’Ovation qui lui a décerné, hier soir, son coup de coeur.
Par Hervé Guénot - Le Journal du Dimanche. « Boulevard Raspail, une jeune start-up récemment primée a testé l’élevage de scarabées et de mouches pour fabriquer de la farine destinée, dans un premier temps, aux animaux. » « Jeune pousse hébergée boulevard Raspail dans l’incubateur Agoranov (6e), Ynsect vient de remporter le Grand Prix de l’innovation de la Ville de Paris. Créée l’an dernier, spécialisée dans les biotechnologies, elle participe à la nouvelle révolution agroalimentaire durable en cultivant un secteur a priori insolite : les insectes. [...] »
« Au départ, les larves de deux insectes communs : un scarabée (Tenebrio molitor) et une mouche (Hermetia illucens). Rentables, ils produisent de cinq à dix générations par an. Pour en faire la culture, Ynsect a mis au point un concept : l’"entoraffinerie". "C’est une sorte de ferme de production où on élève les insectes, on les abat, on les transforme en farine de protéines",précise Jean-Gabriel Levon. En attendant la phase industrielle, une tonne par an va être produite lors de cette phase pilote. Nombreux sont les avantages des farines d’insecte. Le premier : l’indépendance protéinique de l’Europe, aspect géostratégique essentiel. Autre avantage : acter le développement durable. Moins de farine de poisson, c’est moins de surpêche. Moins de farine de soja, c’est moins de déforestation. La filière permettrait enfin d’éviter le recours massif aux OGM. »
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