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Scooped by Bernadette Cassel
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Comment l'ivermectine se bioaccumule chez les insectes coprophages et se propage dans la chaîne alimentaire

Comment l'ivermectine se bioaccumule chez les insectes coprophages et se propage dans la chaîne alimentaire | EntomoNews | Scoop.it
Un equipo científico liderado por la Universidad de Alicante demuestra cómo la ivermectina se bioacumula en insectos pudiendo propagarse al resto de animales de la cadena trófica

La toxicidad alcanzaría a los vertebrados insectívoros por lo que sugieren se haga un esfuerzo adicional en el desarrollo de recomendaciones reguladoras estandarizadas para guiar los estudios de biomagnificación

La bioacumulación es una de las premisas básicas establecidas por la Agencia Europea de Medicamentos para regular y prohibir un medicamento

Université d'Alicante, 01.07.2020

 

Traduction :

  

Une équipe scientifique dirigée par l'université d'Alicante démontre comment l'ivermectine se bioaccumule dans les insectes et peut se propager à d'autres animaux de la chaîne alimentaire

 

La toxicité atteignant les vertébrés insectivores, ils suggèrent un effort supplémentaire dans l'élaboration de recommandations réglementaires standardisées pour guider les études de bioamplification.

 

La bioaccumulation est l'un des principes de base établis par l'Agence européenne des médicaments pour réglementer et interdire un médicament.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ? - From www.sngtv.org - 18 June, 18:29

 

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Comprendre la biologie de la "mouche des étables" par l'analyse de son génome afin de mieux lutter contre les infestations qu'elle provoque

Comprendre la biologie de la "mouche des étables" par l'analyse de son génome afin de mieux lutter contre les infestations qu'elle provoque | EntomoNews | Scoop.it
This study examines stable fly biology by utilizing a combination of high-quality genome sequencing, microbiome analyses, and RNA-seq analyses targeting multiple developmental stages and tissues. In conjunction, manual curation of over 1600 genes was used to examine gene content related to stable fly reproduction, interactions with their host, host-microbe dynamics, and putative routes for control.

 

  • Functional genomics of the stable fly, Stomoxys calcitrans, reveals mechanisms underlying reproduction, host interactions, and novel targets for pest control | bioRxiv, 02.05.2019

 

"... These resources and knowledge will provide the groundwork for expanding the tools available to control stable fly infestations. The close relationship of Stomoxys to other blood-feeding (Glossina) and non-blood-feeding flies (medflies, Drosophila, house flies) will allow for understanding the evolution of blood feeding among Cyclorrhapha flies."

 

[Image] Stomoxys calcitrans (Mouche charbonneuse ou mouche des étables) https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouche_charbonneuse

 

"Stomoxys calcitrans communément appelée stomoxe, mouche piquante ou encore mouche charbonneuse ou phlegmoneuse des chevaux, est ainsi nommée parce qu'elle peut transmettre mécaniquement le charbon (maladie infectieuse redoutée des éleveurs), de même que des anémies pernicieuses.

 

C'est une espèce de mouche commune à la campagne, dans les étables, bergeries ou écuries où elle trouve en abondance les fumiers et crottins où elle pond ses œufs qui donneront des larves coprophages. Elle est plus connue maintenant sous le nom de mouche des étables (stable fly)."

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Les anti-parasitaires pour chevaux ont un fort impact sur la faune de Fontainebleau

Les anti-parasitaires pour chevaux ont un fort impact sur la faune de Fontainebleau | EntomoNews | Scoop.it
Les médicaments strictement "vermifuges", qui tuent les parasites internes (donc des vers), ont peu de propriétés insecticides.
En revanche, les molécules "endectocides" (littéralement "qui tuent à l'intérieur et à l'extérieur", c'est-à-dire les parasites internes et externes), beaucoup plus utilisées, ont des propriétés insecticides. Ils sont neurotoxiques pour les parasites externes, mais aussi pour les mouches, les papillons, les coléoptères, etc. car les insectes ont tous le même système nerveux. Ces molécules appartiennent aux familles des Avermectines et des Milbemycines, et leurs représentants les plus connus sont l'Ivermectine et la Moxidectine. Sur notre territoire, ces molécules représentent 72% des traitements administrés aux chevaux.
Vous voyez où l'on veut en venir ?! Ces molécules toxiques peuvent se retrouver dans l'environnement.
Les processus par lesquels ces molécules endectocides sont métabolisées et stockées dans l'organisme de l'animal sont complexes mais on sait maintenant qu'elles sont rejetées dans l'environnement en continu, pendant un certains temps, par les urines, des crottins et les poils de l'animal. Les études montrent par ailleurs que c'est bien la molécule-mère entière qui est rejetée, et qu'elle n'a pas été dégradée lors de la métabolisation.

Les crottins des chevaux, facilement minéralisables, attirent les insectes coprophages (bousiers, mais aussi mouches...) qui s'en nourrissent, vivent dedans, etc. Ils les dilacèrent et les enfouissent dans le sol. Ce faisant, ils enrichissent le sol et accroissent sa capacité à être végétalisé. Ils transportent également sur eux des bactéries et des champignons du sol, participant ainsi de la vie du sol et de la surface.
La molécule se retrouve dans le crottin pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines après l'administration du médicament au cheval, et une fois au sol, le crottin reste toxique également pendant plusieurs jours (l'Ivermectine est sensible aux UV à condition d'y être directement exposée). Les insectes coprophages, mais aussi indirectement l'ensemble des insectes du milieu fréquenté par les chevaux et leurs prédateurs peuvent donc être exposés à ces molécules toxiques.


Par La Tribune libre de Bleau, 18.05.2015



A lire :
Impact des produits antiparasitaires administrés aux chevaux sur les coléoptères coprophages de la forêt de Fontainebleau. Mémoire de Master 2 Ecocaen "Gestion et valorisation agro-environnementale". Micoud Marion (2012) - Télécharger le document

Effets des antiparasitaires sur les insectes coprophages - N° 255 / Mai 2005 / Le Point Vétérinaire
                                                         
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SUR INSECT ARCHIVE - October 31, 2013 7:43 PM :

Antiparasitaires équins : Comment les insectes de la forêt sont exposés à leur toxicité

                            

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À la recherche des ancêtres des insectes

À la recherche des ancêtres des insectes | EntomoNews | Scoop.it
SCIENCES - Des chercheurs français vont partir un mois en Australie pour reconstituer l'arbre généalogique d'insectes australiens...


Faire l’arbre généalogique d’un insecte est plus compliqué que de retrouver la trace de ses propres ancêtres. C’est pourtant à cette tâche minutieuse que des scientifiques français vont se dédier durant un mois: du 11 novembre au 5 décembre 2013, des chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS partiront en Australie pour y collecter des insectes dont les racines sont à chercher du côté du Gondwana, cet immense continent qui regroupait Amérique du Sud, Afrique, Inde, Australie et Antarctique avant que les continents ne se séparent il y a 140 millions d’années.


« L’objectif est de ramasser différents insectes, punaises, collemboles, moucherons, et coléoptères coprophages, pour retracer l’évolution de ces groupes au fil de la dérive des continents», explique Eric Guilbert, entomologiste au Muséum, qui partira avec cinq autres chercheurs. Les échantillons collectés permettront de mesurer les effets de la vicariance, c’est-à-dire l’émergence d’une barrière géographique entre deux populations d’une même espèce, sur leur évolution. «Lorsqu’elles se séparent, deux espèces sœurs peuvent évoluer complètement différemment, explique Eric Guilbert. Nous allons donc rechercher les liens de parenté entre des espèces australiennes et des espèces d’Afrique du sud, par exemple.»


(CAFOTROP : Canopée des Forêts Tropicales http://www.cafotrop.org/#)


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :


Exploration des grandes forêts tempérées de l'Hémisphère Sud


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« Anthropocoprophilie » : les coléos coprophages n’aiment rien tant que ce qui sent l’entomologiste

« Anthropocoprophilie » : les coléos coprophages n’aiment rien tant que ce qui sent l’entomologiste | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Janvier


"Les protocoles de dénombrement des insectes les plus classiques sont à revoir. À preuve le cas de celui employé par tout le monde depuis des lustres pour estimer le peuplement d’un milieu en Coléoptères coprophages, c’est-à-dire se repaissant d’excréments de vertébrés.

On procède par piégeage. Sur n’importe quel terrain, on a toujours de l’appât standard sous la main (si je puis dire) puisqu’il est produit par les entomologistes : ce sont leurs matières fécales.


Elizabeth Raine, chercheuse à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), et ses collaborateurs, ont réexaminé ce protocole. Dans trois sites proches en forêt atlantique, au Paraná (Brésil), ils ont comparé, au moyen des pièges indiqués ci-dessus, l’attractivité des fèces de différents animaux du lieu – prélevées dans un zoo -, entre eux et avec la matière humaine – fournie par eux-mêmes. Les animaux donneurs furent le petit grison, le jaguar, l’ocelot, le raton crabier, le capucin noir et le cochon (domestique).

Le long de transects ils ont enterré à ras bord des récipients-pièges, les uns surmontés de l’appât et remplis d’eau savonneuse et salée (pots de Barber, mortels), les autres faits d’un seau plein de terre ménageant un rebord de 3 cm, insurmontable, permettant aux bousiers de fouir.
Au bout de 48 heures, on vide les pots et trie la terre du seau à la main. Des individus de 26 espèces sont capturés en tout. Ils sont pesés, mesurés, etc.


Une vingtaine de coléos sont trouvés sous l’appât humain, contre jamais plus de 10 ailleurs.


Il en résulte que les 2 types de pièges, différemment attractifs, doivent être employés pour une estimation fidèle. Il en ressort que les fèces de l’entomologiste sont un super-appât pour évaluer la richesse faunistique en coprophages d’un milieu, mais qu’ils donnent l’illusion d’abondances qui n’existent pas.


Il faudra refaire cette manip ailleurs et trouver ce qui dans l’alimentation moderne d’Homo sapiens intéresse tant les coprophages."


D’après « Dung beetles prefer human faeces to those of wild animals », lu le 9 janvier 2020 à www.economist.com/science-and-technology/, et l’article source (gratuit, en anglais) 

 

 

Photo : bousier Scarabaeus laticollis. Cliché Thomas Huntke.

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En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes

En Australie, des insectes français pour se débarrasser des mouches envahissantes | EntomoNews | Scoop.it
L'Australie importe de France des insectes coprophages, plus connus sous le nom de bousiers, afin de se débarrasser à terme des mouches très envahissantes dans les régions méridionales de l'île-continent au printemps et à l'été, a-t-on appris vendredi.
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L’étude de fossiles de coléoptères révèle l’aspect du paysage lors de la dernière période interglaciaire

L’étude de fossiles de coléoptères révèle l’aspect du paysage lors de la dernière période interglaciaire | EntomoNews | Scoop.it

Par Joël Ignasse. « Les grands mammifères ont sculpté l’écosystème préhistorique » 


« En étudiant des fossiles d’insectes coprophages, c'est-à-dire se nourrissant d’excréments, comme des bousiers et de xylophages (dont le régime alimentaire est composé de bois) des paléontologues danois ont pu reconstituer le paysage des écosystèmes tempérés de la dernière période interglaciaire, il y a entre 132.000 et 110.000 ans. »


« Leur étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences indique que les écosystèmes tempérés étaient composés non seulement de forêts denses (c’est l’hypothèse généralement admise) mais aussi de vastes prairies. »


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