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Risque d'invasions biologiques majeures par l'industrie peu encadrée des "insectes comestibles"

Risque d'invasions biologiques majeures par l'industrie peu encadrée des "insectes comestibles" | EntomoNews | Scoop.it
Researchers from France and India have warned that edible insect farms are poorly regulated and employ concerningly lax biosecurity protocols.

 

Environment: Risk of major biological invasions from laxly regulated 'edible insect' industry | Daily

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Des chercheurs français et indien ont signalé que les élevages d'insectes comestibles sont peu réglementés et utilisent des protocoles de biosécurité d'un laxisme préoccupant.

 

L'étude

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • L’élevage industriel d’insectes comestibles pourrait être une source importante de nouvelles invasions biologiques - De onlinelibrary.wiley.com - 25 mars 2022, 20:12

 

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S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ? (1 sur 5)

S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ? (1 sur 5) | EntomoNews | Scoop.it
Le comportement reproductif de certaines fourmis — partenaires multiples, constitution d’une spermathèque, descendance fertile — peut-il favoriser le succès d’une espèce ?

 

Par Marion Cordonnier, Bernard Kaufmann et Gilles Escarguel, 25.10.2020

 

"Les déplacements accidentels de colonies de fourmis par l’homme, par exemple dans le cadre du commerce international de plantes ou de fruits, sont la cause de fréquentes introductions biologiques de ces organismes en dehors de leurs aires de répartition d’origine.

 

Les invasions biologiques qui résultent de ces introductions, telles que celles du frelon asiatique Vespa Velutina ou du moustique tigre Aedes Albopictus, ont des conséquences écologiques et économiques graves.

 

Cependant, toutes les introductions ne se soldent pas par des invasions, et les mécanismes favorisant le succès de l’invasion restent mal connus car difficiles à démontrer, en particulier lorsqu’elle est détectée tardivement.

 

Nous cherchions à savoir si l’hybridation génétique entre les espèces pouvait favoriser le succès des fourmis introduites par l’homme dans de nouveaux environnements.

 

Pour cela, nous avons étudié deux espèces de fourmis des trottoirs appartenant au genre Tetramorium : T. immigrans et T. caespitum."

(...)

 

  

  

[Image] Une fourmi du sud de la France, Tetramorium immigrans. Benjamin Gerfand, Author provided (No reuse)

Bernadette Cassel's insight:

 

'invasion(s) biologique(s)' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=invasion%28s%29+biologique%28s%29

 

(19 scoops)

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[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (3 sur 5) : Deux espèces qui se côtoient dans un laboratoire à ciel ouvert

[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (3 sur 5) :  Deux espèces qui se côtoient dans un laboratoire à ciel ouvert | EntomoNews | Scoop.it

"Les vallées du Rhône et de la Saône recouvrent un gradient climatique le long d’un axe nord-sud qui traverse les régions continentale et méditerranéenne. Il s’agit d’une zone urbanisée depuis l’époque romaine, où les processus d’urbanisation encore importants aujourd’hui donnent naissance à de vastes territoires urbains en expansion constante."

 

S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ?

  

Par Marion Cordonnier, Bernard Kaufmann et Gilles Escarguel, 25.10.2020

 

"Les vallées du Rhône et de la Saône recouvrent un gradient climatique le long d’un axe nord-sud qui traverse les régions continentale et méditerranéenne. Il s’agit d’une zone urbanisée depuis l’époque romaine, où les processus d’urbanisation encore importants aujourd’hui donnent naissance à de vastes territoires urbains en expansion constante.

 

Dans cette zone, nos recherches ont mis en évidence que la présence de T. immigrans et T. caespitum dépend des conditions climatiques et de l’urbanisation à une échelle très locale (quelques mètres autour du nid) et à l’échelle du paysage (quelques centaines ou milliers de mètres autour du nid). T. immigrans est présente essentiellement dans la partie plus méditerranéenne de la zone étudiée, tandis que T. caespitum est présente exclusivement au nord des vallées du Rhône et de la Saône, dans des environnements plus froids et secs. En outre, T. immigrans est largement représentée dans les microhabitats anthropisés (béton, bitume, graviers), alors que T. caespitum est présente essentiellement dans des sols végétalisés et très abondante en dehors des villes.

 

T. immigrans n’est probablement pas une espèce native du sud-est de la France. Bien que la période à laquelle cette espèce aurait été introduite en France ne soit pas connue précisément à l’heure actuelle, nos résultats suggèrent qu’elle n’est pas présente de longue date dans les zones urbaines les plus au nord de sa distribution, à la frontière du territoire de T. caespitum. Ainsi, ces deux espèces coexistent dans une zone de contact visiblement récente, qui constitue un environnement optimal pour étudier d’éventuels processus d’hybridation entre elles."

 

[Image] Tain l’Hermitage, dans la Drôme. Béa/Wikimedia

 

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[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (5 sur 5) : Polyandrie et hybridation avec une autre espèce, un cas unique ?

[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (5 sur 5) : Polyandrie et hybridation avec une autre espèce, un cas unique ? | EntomoNews | Scoop.it
Si T. immigrans et T. caespitum ne sont pas les seules espèces de fourmis à présenter un tel comportement d’hybridation ou d’accouplement multiple, un système combinant polyandrie et hybridation avec une autre espèce est en revanche sans précédent à notre connaissance.

 

 S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ?

 

Par Marion Cordonnier, Bernard Kaufmann et Gilles Escarguel, 25.10.2020

 

"Comprendre la propagation de l’hybridation et ses conséquences à long terme devrait nous permettre de mieux appréhender l’expansion de T. immigrans et le devenir de T. caespitum dans les zones de coexistence.

 

Par exemple, une originalité surprenante propre à ce système combinant polyandrie et hybridation est l’existence de colonies issue d’une reine d’une des deux espèces accouplée avec plusieurs mâles, certains appartenant à son espèce et d’autres à l’autre espèce. De tels cas sont rares (seulement 15 % des colonies hybrides décrites à ce jour), mais apportent des informations essentielles. En effet, dans ces situations, les différents mâles accouplés à la reine contribuent de manière asymétrique à la production de la progéniture. Ainsi, quelle que soit son espèce, une reine accouplée avec des mâles des deux espèces a plus de descendants issus des mâles T. immigrans que des mâles T. caespitum, peut-être parce que ces derniers fournissent moins de sperme, ou encore un sperme de moins bonne qualité, ce qui pourrait se traduire à long terme par un biais de descendance favorable à T. immigrans au sein de la zone hybride.

 

Dans un monde ouvert où humains et marchandises circulent librement, le nombre et la diversité des espèces invasives ne cessent d’augmenter, représentant des menaces potentielles pour des milliers d’espèces natives avec lesquelles elles entrent en compétition.

 

Dans ce contexte, nos travaux montrent que l’hybridation avec les espèces locales comme les accouplements multiples sont susceptibles de favoriser l’expansion de ces espèces introduites, par exemple en accélérant leur colonisation de nouveaux habitats.

Il apparaît dès lors plus que jamais nécessaire de mieux comprendre les interactions entre ces mécanismes reproductifs et dans quelle mesure ils pourraient faciliter les invasions biologiques dans les années à venir."

 

[Image] Vol nuptial, polyandrie et hybridation interspécifique chez Tetramorium immigrans et T. caespitum. Marion Cordonnier, Author provided

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Plus une espèce exotique menaçant la biodiversité est perçue comme positive, plus il est difficile de lutter contre sa propagation, estime une étude publiée lundi

Plus une espèce exotique menaçant la biodiversité est perçue comme positive, plus il est difficile de lutter contre sa propagation, estime une étude publiée lundi | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe internationale de recherche, impliquant deux laboratoires français, s’est intéressée au rôle du « charisme » des espèces dans les invasions biologiques. Dans une étude publiée lundi 6 avril dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment, elle analyse en quoi la popularité d’une espèce et la perception de la société à son égard conditionnent son introduction dans un nouvel environnement et les bouleversements qu’elle suscite.

 

Un raton laveur mignon, des perruches colorées… Le « charisme » des espèces invasives favorise leur implantation.

Par Perrine Mouterde, 06.04.2020 (abonnés)

 

"Dans les années 1950, une famille de chats a été introduite dans les îles Kerguelen (Terres australes et antarctiques françaises). Trente ans plus tard, la population de 3 500 chats tuait 1,2 million d’oiseaux par an. Sur les îles Herekopare (Nouvelle-Zélande), seuls quelques milliers des 400 000 oiseaux qui y vivaient ont survécu à l’arrivée de chats, qui ont totalement décimé six espèces d’oiseaux terrestres et de grandes colonies d’oiseaux de mer. Le chat est considéré par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) comme l’une des cent « espèces exotiques envahissantes » les plus nuisibles, tout comme le rat noir. Mais sommes-nous prêts à lutter contre le chat, considéré comme mignon et amusant, autant que contre le rat, au capital sympathie bien moins élevé ?"

(...) 

 

[Image] via L'écologie au CNRS sur Twitter, 06.04.2020 : "#ConfinementIntelligent | "Comment l'esthétique et le charisme influencent-ils les hommes dans leur rapport avec la biodiversité?"
https://twitter.com/INEE_CNRS/status/1247127350543712257

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À propos d'animaux proches de l'homme :

 

→ Le SRAS-CoV-2 se réplique mal chez les chiens, les porcs, les poulets et les canards, mais efficacement chez les furets et les chats - From www.biorxiv.org - 3 April, 23:41

 

→ Faut-il confiner les chats ? Today, 00:22

 

 

 

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Des chercheurs mettent au point une méthode pour détecter les espèces envahissantes

Des chercheurs mettent au point une méthode pour détecter les espèces envahissantes | EntomoNews | Scoop.it
À partir de modèles statistiques et d’une base de données sur des espèces envahissantes de fourmis, une équipe internationale vient de mettre au point un outil pour prévenir les invasions biologiques.

 

Par Franck Courchamp, 03.04.2019

 

"... notre équipe (Université Paris Sud/CNRS), en collaboration avec des chercheuses de Suisse et d’Espagne, vient en effet de publier ce 29 mars dans la prestigieuse revue américaine PNAS, une étude où nous avons combiné plusieurs types de modèles statistiques et une grosse base de données de caractéristiques écologiques et comportementales de fourmis ; il s’agit de prédire quelles seront les prochaines espèces de fourmis envahissantes, et quelles régions du monde elles risquent d’envahir. Avant même qu’elles n’aient commencé.

19 espèces de fourmis

Ces travaux, démarrés il y a huit ans, utilisent les outils statistiques les plus récents et les plus performants pour identifier, à la manière des profilers de tueurs multirécidivistes dans les séries policières américaines, les profiles psychologiques de ces coupables.

 

En établissant un modèle statistique de toutes les combinaisons de caractéristiques des fourmis qu’on sait être envahissantes – 19 sont déclarées comme telles par l’Union internationale de la conservation de la nature (IUCN) –, il nous a été possible d’établir un profil écologique de la fourmi envahissante type – avec tel type de système social, tel type de fondement de nouvelles colonies, tel type de régime alimentaire, etc.

 

Car la fourmi folle jaune, la fourmi électrique, la fourmi fantôme ou la fourmi de feu, pour ne citer qu’elles, n’ont pas en commun que ces noms terribles : il a été ainsi possible d’établir un véritable portrait-robot de leurs caractéristiques écologiques. Ce modèle statistique a ensuite été appliqué à un millier de fourmis non envahissantes pour voir si certaines possédaient le même profil : et effectivement 13 d’entre elles présentaient la même combinaison de caractéristiques ; elles sont donc logiquement capables de faire aboutir le même type d’invasion au cas où les activités humaines les transporteraient négligemment ailleurs…"

(...)

 

 

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Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale

Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes envahissants, en pleine expansion sous l'effet des échanges mondiaux et du réchauffement planétaire, font chaque année au moins 69 milliards d'euros de dégâts dans le monde.

 

Ouest-France, 05.10.2016

 

"Dommages aux biens et services, coûts en matière de santé, pertes agricoles… les impacts des insectes envahissants qui prolifèrent hors de leur milieu naturel sont nombreux. Et encore, le résultat chiffré de cette évaluation est sous estimé, soulignent les auteurs de cette synthèse inédite publiée dans Nature Communications.

 

Sur 69 milliards d'euros de dommages, le termite de Formose (Coptotermes formosanus) apparaît comme l'un des plus destructeurs, relève l'équipe pluridisciplinaire qui implique notamment le CNRS, l'Université Paris-Sud, AgroParisTech et l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Le termite, qui n'a d'ailleurs jamais pu être éradiqué, pourrait arriver en Europe à cause du changement climatique.

 

Également en haut du classement, la teigne des choux (Plutella xylostella, une espèce de papillon) coûte 4,1 milliards d'euros par an, ainsi que le longicorne brun de l'épinette (Tetropium fuscum) engendre des frais de 4 milliards d'euros, rien qu'au Canada.

 

Sur la santé, le coût attribuable aux insectes envahissants dépasse 6,1 milliards d'euros annuels (le paludisme n'est pas compté, car cette maladie est liée à un moustique présent naturellement, ni le virus Zika). La dengue est la maladie la plus coûteuse (84 % des dépenses, rien que pour les zones où ces moustiques sont envahissants). Le virus du Nil occidental en représente 15 %."

(...)

 

[Image] via Agence France-Presse sur Twitter, 04.10.2016 https://twitter.com/afpfr/status/783396539674669056

                         

[L'étude] Massive yet grossly underestimated global costs of invasive insects : Nature Communications, 04.10.2016
http://www.nature.com/ncomms/2016/161004/ncomms12986/full/ncomms12986.html

 

___________________________________________________________________

 

EN SAVOIR PLUS :

 

→ Invasion des insectes : l’économie mondiale affectée - Institut de recherche pour le développement (IRD), 04.10.2016 https://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/cp-2016/invasion-des-insectes-l-economie-mondiale-affectee/(language)/fre-FR

 

Interview de Frédéric Simard, co-auteur de l’étude 

  • Pourquoi la dengue est-elle la maladie qui ressort de cette étude comme la plus lourde au plan économique ?

 

Frédéric Simard : nous nous sommes focalisés sur l’impact des espèces invasives, en écartant de facto les maladies liées à des vecteurs endémiques. Ainsi, le paludisme ou la maladie de Chagas, dont les dommages sanitaires sont considérables en Afrique pour le premier et en Amérique du Sud pour la seconde, ne figurent pas dans nos résultats. Ils sont en effet transmis par des insectes endémiques, respectivement les moustiques Anopheles et les punaises Triatominae . La dengue par contre, transmise par deux moustiques invasifs, Aedes aegypti , originaire d’Afrique et répandu dans toutes les régions intertropicales depuis le XVIIe siècle, et Aedes albopictus (le moustique tigre) récemment sorti d’Asie, est très visible. Par ailleurs, à ce stade de nos travaux, nous nous appuyons sur les données existantes dans la littérature scientifique, et la dengue est bien plus et bien mieux documentée que le chikungunya ou le Zika transmis par les mêmes vecteurs mais dont l’émergence est très récente.

 

  • Qu'est ce que cette étude nous dit de nos connaissances scientifiques sur ces insectes invasifs et parallèlement sur les stratégies d'investissement dans la recherche ?

 

Frédéric Simard : en premier lieu, elle montre les lacunes de nos connaissances sur le sujet. Malgré l’exhaustivité de notre travail de synthèse, des pans entiers de la problématique restent dans l’ombre. Les données fiables manquent cruellement pour chiffrer les effets de l’invasion biologique. Par exemple, quels sont les coûts de la prévention contre les maladies à vecteurs pour les familles, comme l’achat de répulsifs ou de moustiquaires ? Quels sont les coûts sociaux de la mortalité et de la morbidité associées à ces affections ? Et même, quels sont les impacts – indirects - sur la santé des problèmes de nutrition causés par les crises alimentaires, liées à l’action des ravageurs invasifs sur les cultures ? Malgré l’importance des chiffres que nous avançons à ce stade, nous sommes sûrement loin du compte ! Au regard du coût économique des dégâts engendrés par les insectes invasifs, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros, l’investissement dans la recherche parait bien maigre. La connaissance scientifique est pourtant un levier essentiel pour maîtriser ces invasions et leurs effets.

 

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Des écrevisses invasives bouleversent l’horloge écologique des plans d’eau

Des écrevisses invasives bouleversent l’horloge écologique des plans d’eau | EntomoNews | Scoop.it
Le réchauffement climatique modifie fortement les rythmes biologiques des organismes avec pour conséquences des fleuraisons de plantes et des migrations animales de plus en plus précoces par exemple. Ces modifications se répercutent aussi au niveau des interactions trophiques entre espèces. Les invasions biologiques représentent une autre facette des changements globaux induits par l’Homme dont les conséquences sont encore mal connues. Des chercheurs des laboratoires Evolution et Diversité Biologique (EDB, CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier/ENFA) et Ecologie Fonctionnelle et Environnement (ECOLAB - CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier/INPT) ont déterminé la façon dont les écrevisses invasives modifiaient le fonctionnement de plans d’eau. Cette étude, publiée le 2 mars 2016 dans la revue Ecology Letters, révèle que la présence d’écrevisses invasives bouleverse le rythme auquel les litières terrestres sont recyclées par les organismes aquatiques. Ainsi, le recyclage de la totalité des litières reçues par l’écosystème aquatique durant une année nécessite 40 jours de moins dans les plans d’eau fortement envahis par rapport aux plans d’eau peu ou pas envahis par les écrevisses, pouvant ainsi fortement affecter leur dynamique écologique.

 

CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut, 04.04.2016

 

Référence 


"Phenological response of a key ecosystem function to biological invasion", par Maria Alp, Julien Cucherousset, Mathieu Buoro & Antoine Lecerf, publié le 4 mars 2016 dans Ecology Letters

                 

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L’histoire de l’invasion du frelon asiatique revisitée par la génétique

L’histoire de l’invasion du frelon asiatique revisitée par la génétique | EntomoNews | Scoop.it

"Arrivé en France il y a plus de dix ans, le frelon à pattes jaunes ou frelon asiatique (Vespa velutina) a colonisé une grande partie du territoire métropolitain. En comparant les caractéristiques génétiques de ces populations envahissantes à celles de populations issues de la zone d’origine du frelon asiatique,des scientifiques sont parvenus à reconstruire l’histoire de son introduction en France. Ces travaux publiés le 24 mars dans la revue Biological invasions ont également permis d’identifier des facteurs biologiques susceptibles d’expliquer le succès fulgurant de son invasion."


En direct des laboratoires. CNRS - Institut écologie et environnement, 11.05.2015


Référence :

Reconstructing the invasion and the demographic history of the yellow-legged hornet, Vespa velutina, in Europe, par M. Arca, F. Mougel, T. Guillemaud, S. Dupas, Q. Rome, A. Perrard, F. Muller, A. Fossoud, C. Capdevielle-Dulac, M. Torres-Leguizamon, X. X. Chen, J. L. Tan, C. Jung, C. Villemant, G. Arnold et J.-F. Silvain, publié dans Biological invasions  le 24 mars 2015. DOI: 10.1007/s10530-015-0880-9

                    

http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10530-015-0880-9

                                

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2e Congrès International sur les Invasions Biologiques

2e Congrès International sur les Invasions Biologiques | EntomoNews | Scoop.it


 23-27 Octobre 2013, Qingdao, Chine



Bernadette Cassel's insight:


En réponse au défi mondial des espèces exotiques envahissantes (EEE), le 1er Congrès International sur les Invasions Biologiques (ICBI) qui a eu lieu en Chine à Fuzhou du 2 au 6 novembre 2009 a été un immense succès, avec plus de 500 participants provenant de 44 pays. "IBCI 2009" s'est conclu par la « Déclaration de Fuzhou », qui a été adoptée à l'unanimité, et comprend une recommandation pour que l'ICBI devienne, avec une périodicité de quatre ans, un événement international sur les invasions biologiques .


(d'après le texte de présentation en anglais)

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Estimer les risques d’invasion d’arthropodes

Estimer les risques d’invasion d’arthropodes | EntomoNews | Scoop.it

Les invasions biologiques sont aujourd’hui considérées comme la deuxième cause d'extinction d'espèces et d'appauvrissement de la diversité biologique après la destruction des habitats naturels.

 

Parmi les organismes envahissants, les arthropodes ravageurs occasionnent d’énormes pertes financières et menacent la santé des forêts, l’agriculture et la santé animale ou humaine.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Image :

 

« Aire de distributiuon actuelle du scolyte Tomicus piniperda en Europe déterminée par modélisation de l'enveloppe climatique de cette espèce.»

 

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1 288 milliards de dollars : chiffrer les dégâts causés par les invasions biologiques pour enfin agir

1 288 milliards de dollars : chiffrer les dégâts causés par les invasions biologiques pour enfin agir | EntomoNews | Scoop.it
Les invasions biologiques sont une menace importante pour la biodiversité, mais elles coûtent aussi très cher à nos sociétés. Une étude estime ce coût à plus de 1 000 milliards de dollars depuis 1970.

 

 

[Image] The 10 costliest taxa from the most robust subset of the original database for both cumulative damage and management costs (in billions of 2017 US dollars) between 1970 and 2017.

 

[Mots-clés : InvaCost ; Environmental economics ; Invasive species]

 

[Aedes spp./ Coptotermes formonanus / Solenopsis invicta / Anthonomus grandis / Lymantria dispar / Apis mellifera scutellata / Cochliomyia hominivorax]

 

___________________________

 

Sur le même sujet :

 

Combien coûtent les espèces envahissantes à l’humanité ? | CNRS, 31.03.2021 https://www.cnrs.fr/fr/combien-coutent-les-especes-envahissantes-lhumanite

 

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[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis (2 sur 5) : Que se passe-t-il lorsqu’une nouvelle espèce arrive ?

[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis (2 sur 5) : Que se passe-t-il lorsqu’une nouvelle espèce arrive ? | EntomoNews | Scoop.it

L’introduction d’une nouvelle espèce crée de nouveaux contacts entre espèces jusqu’alors géographiquement séparés, rendant possibles des échanges génétiques entre les espèces natives et les espèces nouvellement arrivées.

S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ?

 

Par Marion Cordonnier, Bernard Kaufmann et Gilles Escarguel, 25.10.2020

 

"De tels échanges génétiques ont généralement lieu au sein d’une même espèce, suite à la migration de gamètes ou d’individus entre différentes populations, mais ils peuvent occasionnellement intervenir entre des espèces différentes lors d’évènements de reproduction entre elles.

 

Les descendants hybrides présentent alors souvent une valeur sélective (c’est-à-dire une probabilité de survie et de reproduction) plus faible que leurs parents. En raison de leur « haplo-diploïdie », les fourmis peuvent être moins fortement confrontées aux effets délétères de l’hybridation.

 

En effet, les femelles sont issues du développement d’un œuf fécondé et sont donc diploïdes : elles possèdent deux jeux de chromosomes, l’un venant de la mère, l’autre du père. En revanche, les mâles haploïdes sont issus du développement d’un œuf non fécondé et ne possèdent donc que le jeu de chromosomes de leur mère ; ils ne sont donc pas hybrides même lorsque la reine s’est accouplée avec des partenaires d’une autre espèce.

 

Cette caractéristique des fourmis, associée avec leur reproduction en groupe lors des vols nuptiaux ou encore leur organisation sociale, rendent les fourmis particulièrement sujettes à de tels évènements d’hybridation entre les espèces."

 

[Image] Une fourmi du sud de la France, Tetramorium immigrans. Benjamin Gerfand, Author provided (No reuse)

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[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (4 sur 5) : Des hybrides fertiles et des reines volages

[...] succès d'une invasion biologique chez les fourmis ? (4 sur 5) :  Des hybrides fertiles et des reines volages | EntomoNews | Scoop.it

Un échantillonnage massif de T. immigrans et T. caespitum (quelques dizaines d’ouvrières collectées dans plus de 1 200 colonies) nous a permis de définir précisément la zone de recouvrement de ces espèces. En étudiant l’ADN mitochondrial et nucléaire des individus collectés, nous avons montré l’existence d’une hybridation fréquente dans la zone où ces espèces coexistent, avec de nombreux croisements desquels résulte une progéniture fertile. Cependant, nous n’avons recensé aucun descendant de mâle hybride : seules les reines hybrides semblent produire une progéniture viable, suggérant que les mâles hybrides ne sont pas viables ou sont stériles. Ce résultat pourrait être lié à l’haploïdie des mâles, bien que de futures recherches soient nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

S’accoupler plus souvent, et avec des mâles d’autres espèces : la clé du succès d’une invasion biologique chez les fourmis ?

 

Par Marion Cordonnier, Bernard Kaufmann et Gilles Escarguel, 25.10.2020

 

"Plus étonnant encore, le système d’accouplement de ces espèces est probablement partiellement responsable de cette hybridation rapide. Sur la base d’une étude plus poussée au sein de la zone hybride (plus de 1000 individus issus de 70 colonies), nous avons détecté chez ces deux espèces un système d’accouplement monogyne et polyandre : chaque colonie descend d’une reine unique accouplée avec un ou plusieurs mâles. De plus, les reines T. caespitum s’accouplent parfois avec quatre mâles différents (contre un ou deux pour les reines de T. immigrans), augmentant donc les probabilités de s’accoupler avec un mâle appartenant à l’autre espèce.

 

Il faut ici rappeler que les fourmis s’accouplent « pour la vie » : les spermatozoïdes des mâles sont conservés vivants et prêts à servir dans les voies génitales femelles dans un organe spécifique, la spermathèque, jusqu’à la mort de la reine. Un accouplement multiple se déroule donc entièrement pendant le vol nuptial, la femelle étant fécondée de manière successive par les mâles dont le sperme se mélange dans la spermathèque. Ainsi, l’enjeu lié à la nécessité de s’accoupler avec un (ou plusieurs) partenaire(s) lors de ce vol nuptial est important. Être capable de se reproduire avec un mâle d’une autre espèce augmente également la probabilité de rencontrer avec succès un ou plusieurs partenaire(s) et pourrait donc s’avérer avantageux sur le plan de la reproduction."

 

 

  

 

[Image] Illustration of the situations observed in the 15 backcrossed colonies.

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L'invasion d'insectes non indigènes devrait augmenter de 36 % dans le monde d'ici 2050. L'Europe risque la plus grande invasion biologique, suivie par l'Asie et les Amériques.

L'invasion d'insectes non indigènes devrait augmenter de 36 % dans le monde d'ici 2050. L'Europe risque la plus grande invasion biologique, suivie par l'Asie et les Amériques. | EntomoNews | Scoop.it

"Research by an international team of scientists found that the steady, centuries-long increase in insect invasions globally is likely to continue. Using a new modelling approach to simulate non-native insect species numbers on continents for different taxonomic groups based on observed long-term historic trends, scientists established that biological invasions will increase by 36 percent between 2005 and 2050.
Modeling suggests that Europe is likely to experience the strongest biological invasions, followed by Asia, North America and South America."

 

Invasion by Non-native Insects Expected to Increase 36 percent Worldwide by 2050.

Northern Research Station News Releases, 01.10.2020

 

Traduction :

 

Les recherches menées par une équipe internationale de scientifiques ont montré que l'augmentation constante, depuis des siècles, des invasions d'insectes dans le monde entier va probablement se poursuivre. En utilisant une nouvelle approche de modélisation pour simuler le nombre d'espèces d'insectes non indigènes sur les continents pour différents groupes taxonomiques sur la base des tendances historiques observées à long terme, les scientifiques ont établi que les invasions biologiques augmenteront de 36 % entre 2005 et 2050.

La modélisation suggère que l'Europe est susceptible de connaître les plus fortes invasions biologiques, suivie par l'Asie, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] Photo de l'agrile du frêne adulte. Crédit photo : Leah Bauer, USDA Forest Service

DocBiodiv's curator insight, October 14, 2020 4:38 AM

via [url=/u/442115 x-already-notified=1]Bernadette Cassel[/url]

Projecting the continental accumulation of alien species through to 2050 - Global Change Biology, 01.10.2020 https://www.nrs.fs.fed.us/pubs/61296 [pdf] https://www.fs.fed.us/nrs/pubs/jrnl/2020/nrs_2020_seebens_001.pdf

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Les espèces exotiques envahissantes impactent plus négativement les niveaux trophiques sous-jacents

Les espèces exotiques envahissantes impactent plus négativement les niveaux trophiques sous-jacents | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de recherche internationale menée par Bethany Bradley de l'Université du Massachusetts à Amherst, et dont un chercheur CNRS du laboratoire Écologie et Dynamique des Systèmes Anthropisé (CNRS / Université de Picardie Jules Verne) fait partie, a montré que l’impact lié à une augmentation de l’abondance d’une espèce exotique envahissante sur les communautés d’espèces natives dépend de sa position au sein du réseau trophique.

  

INEE - Jonathan Lenoir, 27.05.2019

 

"Ainsi, les espèces exotiques envahissantes provenant des niveaux trophiques supérieurs (prédateurs et consommateurs principalement) ont un impact négatif non linéaire sur les communautés d’espèces natives des niveaux sous-jacents, de telle sorte que l’impact est plus important au départ de l’invasion.

 

À l’inverse, à niveau trophique équivalent, l’impact d’une augmentation de l’abondance de l’espèce exotique sera négatif mais linéaire, de telle sorte que l’intensité de l’impact restera la même quel que soit le niveau de l’invasion.

 

Ces résultats, ré-affirmant l’importance d’une détection rapide des processus d’invasion biologique, voire même anticipée dans le cas d’espèces exotiques envahissantes provenant des niveaux trophiques supérieurs, sont publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS)."

 

 

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La stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes est lancée

La stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes est lancée | EntomoNews | Scoop.it
Le Ministère chargé de l’environnement vient de publier la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes. Répondant à la demande et aux attentes du réseau du Comité français de l’UICN, cette stratégie constitue un cadre national indispensable pour répondre aux défis de plus en plus pressants posés par les invasions biologiques. L’UICN France, qui a pris une part active au sein de l’équipe projet chargée de son élaboration, tient à saluer son lancement comme une étape déterminante et soutient une mise en œuvre rapide, efficace et collective des actions proposées.

 

  • strategie-nationale-eee-version-finale-17-3-2017.pdf

http://uicn.fr/wp-content/uploads/2017/03/strategie-nationale-eee-version-finale-17-3-2017.pdf

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Premier inventaire des espèces invasives en Europe : Accélération des invasions biologiques

Premier inventaire des espèces invasives en Europe : Accélération des invasions biologiques | EntomoNews | Scoop.it

"Le phénomène connaît depuis 50 ans une accélération jamais observée. A titre d’exemple, 17 nouvelles espèces d’insectes exotiques sont apparues chaque année en Europe depuis 2000, contre 8 par an pour la période 1950-1974. Le développement des échanges et des transports est largement responsable de cette évolution : la majorité des espèces arrivent comme contaminants de marchandises."

 

INRA - 70 ans : Premier inventaire des espèces invasives en Europe, 03.05.2016

 

"En 2005-2008, l’Inra a participé au premier inventaire des invasions biologiques en Europe, et à l’établissement d’une base de données sur plus de 10 000 espèces."

 

→ Projet Daisie : Delivering alien invasive species inventories in Europe, 2005-2008 http://www.europe-aliens.org/

                      

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Un ver nématode s'attaque au frelon asiatique... Arrêtera-t-il l'invasion ?

Un ver nématode s'attaque au frelon asiatique... Arrêtera-t-il l'invasion ? | EntomoNews | Scoop.it
Actualité INPN - Espèces Invasives - Un ver nématode s'attaque au frelon asiatique... Arrêtera-t-il l'invasion ?


« En Europe, le frelon asiatique est une espèce exotique envahissante qui menace l'apiculture. Elle ne subit plus dans la zone envahie l’attaque des ennemis naturels de son pays d’origine, ce qui favorise sa multiplication. Mais des parasites autochtones peuvent prendre le relais dans son nouvel environnement. C’est le cas des nématodes du genre Pheromermis découverts par des particuliers, vers connus pour parasiter les guêpes sociales en Europe. »


« Ces vers nématodes sont les seconds parasites du frelon asiatique recensés en France, après une mouche Conopidé dont les larves sont parasites internes de guêpes sociales et de bourdons.

Ce parasite est très rare chez le frelon asiatique puisque seulement trois frelons infectés ont été trouvés en 10 ans. Comme ces nématodes s’attaquent de manière individuelle aux frelons et que les colonies peuvent résister à la perte de plus de la moitié de leurs individus, ils n'ont aucune chance d'entraver la progression de l'invasion. Ces arguments peuvent être étendus aux Conopidés. »


« Contrairement aux attentes, ces deux parasites ne peuvent donc pas être considérés comme des auxiliaires efficaces pour un programme de lutte biologique contre cette espèce envahissante. »


[L'étude] Can parasites halt the invader? Mermithid nematodes parasitizing the yellow-legged Asian hornet in France [PeerJ]
https://peerj.com/articles/947/

                              

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Comment les producteurs de mangues pourraient-ils se passer des fourmis tisserandes !

Comment les producteurs de mangues pourraient-ils se passer des fourmis tisserandes ! | EntomoNews | Scoop.it


La production fruitière d’Afrique de l’Ouest est victime d’un groupe de diptères téphritides rassemblés sous le nom de mouches des fruits. Ces insectes pondent à l’intérieur des fruits et leurs larves, qui s’en nourrissent, les détruisent.


Une espèce invasive originaire du Sri Lanka, Bactrocera invadens, est une des plus redoutables. Elle a été détectée en 2004 au Bénin, comme au Sénégal et au Togo. Elle s’est répandue depuis dans toute l’Afrique de l’Ouest, et les planteurs de manguiers, sans moyens de contrôle efficaces au début de l’invasion, se sont découragés.


Le Cirad et l’IITA ont lancé en 2008 un projet régional de lutte contre les mouches des fruits, le Waffi (West African Fruit Fly Initiative). Centré sur la mangue, ce projet avait pour objectif de mettre à la disposition des producteurs des techniques de lutte intégrée leur permettant de produire des fruits sains. C’est dans le cadre de ce projet, que les chercheurs se sont intéressés aux fourmis tisserandes, un agent de contrôle biologique des mouches des fruits et d’autres ravageurs des forêts d’Afrique de l’Ouest.


Les fourmis tisserandes africaines, Œcophylla longinoda, se rencontrent dans les forêts tropicales, où elles constituent des colonies complexes. Elles colonisent fréquemment les vergers de manguiers, d’agrumes et d’anacardiers, moins souvent les plantations de cacaoyers et de palmiers à huile. Elles ont la particularité de construire des nids arboricoles en « tissant » entre elles les feuilles des arbres avec les fils de soie produits par leurs larves. Ce sont aussi de féroces défenseurs de leur territoire, prêts à combattre tout intrus.


[...]


[Bactrocera invadens, Diptera, Tephritidae /

Œcophylla longinoda, Hymenoptera, Formicidae]

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Coccinelles asiatiques : Comment les reconnaître ? Comment s'en débarrasser ? La réponse en vidéo !

« L'invasion des coccinelles asiatiques, un danger ? » Gembloux Agro-Bio Tech, 12.06.2013

 

« Importée volontairement à la fin des années 90 en Europe pour lutter de manière biologique contre les pucerons, la coccinelle asiatique est devenue une espèce invasive. Elle se reproduit très rapidement, colonise les habitats et mange nos propres coccinelles. »

« Les dégâts sont nombreux : attaque de la biodiversité, nuisances visuelles, olfactives, etc.  »
 

[Harmonia axyridis, Coleoptera, Coccinellidae]

Sabine Thirion's curator insight, September 23, 2015 2:49 AM
Nous avons eu tous, a des différents degrés, des coccinelles contre les volets ou sur les montants de fenêtre ! Alors cette petit vidéo vous concerne!