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Identification d'un gène viral essentiel à la réplication du génome d'un virus endogène domestiqué chez les guêpes parasitoïdes ichneumonides | PLOS Pathogens

Identification d'un gène viral essentiel à la réplication du génome d'un virus endogène domestiqué chez les guêpes parasitoïdes ichneumonides | PLOS Pathogens | EntomoNews | Scoop.it

Identification of a viral gene essential for the genome replication of a domesticated endogenous virus in ichneumonid parasitoid wasps

Ange Lorenzi, ..., Anne-Nathalie Volkoff

PLOS Pathogens

Published: April 25, 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Résumé

Des milliers d'espèces de guêpes endoparasitoïdes des familles Braconidae et Ichneumonidae hébergent dans leur génome des "virus endogènes domestiqués" (DEV). Cette étude se concentre sur les DEV des ichneumonidés, appelés ichnovirus (IV).

 

Résumé de l'auteur

Les "virus endogènes domestiqués" (DEV) des parasitoïdes constituent un exemple fascinant d'eucaryotes acquérant de nouvelles fonctions par l'intégration d'un génome viral. Les DEV consistent en de multiples loci dans les génomes de guêpes. Lorsqu'ils sont activés, ces éléments orchestrent collectivement la production de virions ou de particules semblables à des virus, qui sont essentiels au succès du parasitisme des insectes hôtes. Malgré l'importance des DEV pour la biologie des parasitoïdes, les mécanismes régulant les étapes clés de la morphogenèse des virions sont largement inconnus. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le parasitoïde ichneumonide Hyposoter didymator, qui héberge un ichnovirus composé de 67 loci proviraux. Nos résultats révèlent que tous les loci proviraux sont amplifiés simultanément dans les cellules du calice ovarien des guêpes femelles pendant le stade nymphal, ce qui suggère le détournement des complexes de réplication cellulaires par les protéines virales. Nous avons étudié fonctionnellement le gène U16 de l'ichnovirus, qui code une protéine avec un domaine C-terminal de primase faiblement conservé. L'extinction du gène U16 a inhibé l'amplification de l'ADN viral et la production de virions, soulignant le rôle clé de ce gène dans la réplication de l'ichnovirus. Notre étude prouve que de nombreux gènes impliqués dans la réplication de l'ADN viral ont été conservés au cours de la domestication des ichnovirus.

 

[Image] Femelle d’Hyposoter didymator (Hym., Ichneumonidae) parasitant une chenille de noctuelle.jpg

 

via Le séquençage de deux guêpes parasitoïdes éclaire l’évolution des ichnovirus, leurs compagnons d’armes | INRAE, 16.08.2021
https://www.inrae.fr/actualites/sequencage-deux-guepes-parasitoides-eclaire-levolution-ichnovirus-leurs-compagnons-darmes

 

Le décryptage des génomes de Hyposoter didymator et Campoletis sonorensis permet donc de mieux comprendre la clé du succès planétaire des guêpes parasitoïdes ichneumonides : les ichnovirus, stables dans leur capacité à produire des particules pseudovirales, mais capables de s’adapter au parasitisme de nouveaux insectes par leur frère d’armes parasitoïde.

Référence :
Legeai, F., Santos, B.F., Robin, S., et al. (2021). Genomic architecture of endogenous ichnoviruses reveals distinct evolutionary pathways leading to virus domestication in parasitic wasps. BMC Biology, 18, 89. https://doi.org/10.1186/s12915-020-00822-3 

 

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Les tiques aussi ont leurs parasitoïdes !

Les tiques aussi ont leurs parasitoïdes ! | EntomoNews | Scoop.it

"Of course ticks have parasitoids. Here's Ixodiphagus hookeri in action. Other genera of tick parasitoid are available too.

 

Plantard et al.

https://t.co/Y64N8P0fEt

 

Buczek et al.

https://t.co/Itstizhbx3"

 

Ross Piper sur X, 15.02.2024
https://twitter.com/DrRossPiper/status/1758064109881364593

 

[Image] La guêpe parasitoïde Ixodiphagus hookeri en action

 

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NDÉ

Étude 1

 

  • Ixodiphagus hookeri wasps (Hymenoptera: Encyrtidae) in two sympatric tick species Ixodes ricinus and Haemaphysalis concinna (Ixodida: Ixodidae) in the Slovak Karst (Slovakia): ecological and biological considerations | Scientific Reports, 28.05.2021 https://www.nature.com/articles/s41598-021-90871-7

 

Alicja Buczek, Weronika Buczek, Katarzyna Bartosik, Joanna Kulisz & Michał Stanko

 

Traduction (extrait)

 

 

Les guêpes endoparasitoïdes Ixodiphagus sont des ennemis naturels des tiques et elles peuvent en réduire l'abondance.

 

Dans cette étude, nous avons étudié la présence d'Ixodiphagus hookeri dans les tiques Haemaphysalis concinna et Ixodes ricinus du sud de la Slovaquie (dans le Karst slovaque) et analysé les relations écologiques et physiologiques dans le système parasitoïde-hôte.

 

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Étude 2

 

 

Olivier Plantard, Agnès Bouju-Albert, Marie-Astrid Malard, Axelle Hermouet, Gilles Capron, Hélène Verheyden

 

Traduction (extrait)

 

Pour conclure, en prévision du nombre croissant d'études qui utiliseront une approche métagénomique pour identifier les micro-organismes à l'intérieur des tiques, nous aimerions souligner le fait que les tiques sont également les hôtes de macroparasites (des guêpes comme I. hookeri, mais aussi des nématodes comme Cercopithafilaria rugosicauda associé à I. ricinus) qui peuvent héberger leur propre microbiome.

 

Ainsi, l'étude des maladies transmises par les tiques ne se limite pas à un système tripartite comprenant des vertébrés, des arthropodes vecteurs et des agents pathogènes, mais implique également d'autres organismes, ce qui plaide en faveur d'une approche d'écologie communautaire de ces systèmes complexes.

 

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Les insectes qui se développent dans le corps d'autres insectes, c.-à-d. dans un environnement nutritif mais aussi hautement antagoniste, accumulent des fragments d'ADN viral dans leur génome

Les insectes qui se développent dans le corps d'autres insectes, c.-à-d. dans un environnement nutritif mais aussi hautement antagoniste, accumulent des fragments d'ADN viral dans leur génome | EntomoNews | Scoop.it
Le saviez-vous ? Certains virus peuvent devenir des éléments essentiels du cycle de vie de leur hôte. Par exemple, des gènes essentiels au développement du placenta ont été acquis par nos ancêtres mammifères par "transfert horizontal" à partir de virus.

 

La Gazette du LABORATOIRE - Biodiversité : mieux comprendre les bénéfices évolutifs de l'ADN viral

Université Claude Bernard Lyon 1

2023-06-07

 

"Comment cela fonctionne ? Le matériel génétique viral se retrouve intégré au génome de son hôte et s’il confère un avantage évolutif significatif pour ce dernier, une partie de ce matériel sera maintenue à long terme dans le génome de l’hôte : c’est la domestication. Mais ce qui est encore plus remarquable, c'est que des particules virales complètes ont pu être « domestiquées » par un groupe d'insectes très divers qui a inspiré les films Alien : les parasitoïdes, et plus précisément les "endoparasitoïdes", des prédateurs de l'intérieur, des guêpes qui déposent leurs œufs dans le corps d'autres insectes. En plus de leur précieuse progéniture, les mères injectent des particules virales qui font partie intégrante de leur génome depuis des millions d'années. Ces particules virales sont maintenant utilisées comme des armes efficaces contre la réponse immunitaire de l'hôte.

 

À l'ère de la génomique, il est devenu possible d'évaluer à grande échelle évolutive quelles lignées contiennent effectivement des fragments génomiques issus de l'intégration de matériel génétique viral, voire des gènes viraux "domestiqués". C'est cette approche qu’une équipe du Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (LBBE – CNRS / Université Claude Bernard Lyon 1 / VetAgro Sup) a utilisé pour répondre à la question suivante : les intégrations et domestications virales sont-elles plus fréquentes chez les endoparasitoïdes, en comparaison avec d'autres insectes où la lutte contre l'immunité de l'hôte est moins essentielle, c'est-à-dire les parasitoïdes externes ou même leurs cousins libres ? Les résultats, publiés en mai 2023 dans la revue eLife, montrent que la réponse est "oui".


L’article montre tout d'abord que si les virus à génome à ARN simple brin sont de loin les plus répandus chez les insectes, ceux à génome à ADN double brin sont intégrés beaucoup plus fréquemment. De plus, le taux d'intégration et, dans une moindre mesure, le taux de domestication par unité de temps, sont plus élevés dans les lignées endoparasitoïdes.


Cette recherche fondamentale a pour objectif premier de comprendre pourquoi la biodiversité est telle qu'elle est, à travers le prisme de son histoire, suivant la théorie de l'évolution. Elle apporte la preuve que les insectes qui se développent dans le corps d'autres insectes, c'est-à-dire dans un environnement hautement nutritif mais aussi hautement antagoniste, ont tendance à accumuler des fragments d'ADN viral dans leur génome. Elle aide ainsi à mieux comprendre les facteurs qui sous-tendent la distribution des intégrations et des domestications virales. Compte tenu de l'importance des virus dans notre propre vie et de l'importance des parasitoïdes en tant qu'agents de "bio-contrôle" contre nos insectes « ennemis », les résultats de cette recherche fondamentale pourraient s'avérer également importante dans une perspective appliquée."

 

 

[Image] Une femelle parasitoïde (Leptopilina heterotoma) injecte son œuf et des « virus domestiqués » dans le corps de
son hôte (ici une larve de drosophile). Crédit photo Thibault Andrieux

 

via https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2008200/AlertePresseLyon1ADNViral.pdf

 

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NDÉ

Précédemment, sujet proche

 

Un virus domestiqué donne un avantage évolutif aux guêpes parasitoïdes | CNRS, 21.02.2020 https://www.cnrs.fr/en/node/4473

 

 

[Drosophila parasitoids belonging to the Leptopilina genus]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

 

  • Walking with insects... / Les mécanismes moléculaires derrière la manipulation du comportement de l'hôte par le parasite - De onlinelibrary.wiley.com - 8 octobre 2013, 18:54

 

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SUZoCARPO, un projet de recherche basé sur une stratégie de lutte biologique par acclimatation

SUZoCARPO, un projet de recherche basé sur une stratégie de lutte biologique par acclimatation | EntomoNews | Scoop.it
... Le projet SUZoCARPO, piloté par l’équipe de Recherche et Développement en Lutte Biologique (RDLB) de l’Institut Sophia Agrobiotech et lauréat de l’appel à projets national Ecophyto, fait suite à plusieurs projets de recherche qui visent à introduire des insectes parasitoïdes afin de lutter durablement contre les ravageurs Cydia pomonella et Drosophila suzukii.

 

Cydia pomonella et Drosophila suzukii, deux ravageurs dans le collimateur de SUZoCARPO | INRAE INSTIT
 

Arnaud RIDEL - Rédacteur

Département Santé des Plantes et Environnement

Publié le 11 avril 2023 

 

"C. pomonella ou « Carpocapse de la pomme » et D. suzukii, aussi appelée « drosophile à ailes tachetées », sont deux redoutables insectes ravageurs qui provoquent de sérieux dégâts au niveau agricole. Le premier sévit dans toutes les cultures de pommiers et occasionne des pertes considérables sur la production de pommes. Quant à la mouche D. suzukii, elle s'attaque à tous les fruits à chair tendre (baies, cerises, prunes, raisins...), alors même que ceux-ci ne sont pas encore mûrs. Les dommages causés sont de plus en plus importants et sa propagation de plus en plus rapide. 

 

Face à la prolifération inquiétante de C. pomonella et D. suzukii, l’équipe RDLB s’est rendue en Asie pour prélever des parasitoïdes qui pourraient être efficaces afin de lutter contre ces deux insectes ravageurs. Après de nombreuses évaluations réalisées en laboratoire confiné, les chercheurs ont identifié deux parasitoïdes : Mastrus ridens pour lutter contre le carpocapse et Ganaspis cf. brasiliensis contre la drosophile.

 

Le projet SUZoCARPO vise à coupler les recherches sur ces deux ravageurs et leur parasitoïde respectif. Nicolas Borowiec, ingénieur d’étude dans l’équipe RDLB indique que « pour Mastrus ridens, les efforts vont se focaliser surtout sur les suivis post-introduction car les introductions du parasitoïde ont déjà débuté il y a 4 ans. Nous allons nous intéresser à ce qu’il se passe sur le terrain, à la fin de l’été, sur 57 sites d’introduction en France, et plus particulièrement cette année sur la région PACA et sur le site atelier de la Basse Vallée de la Durance ». 

 

En ce qui concerne la lutte contre D. suzukii, l’objectif principal, ce sont les primo-introductions de G. cf. brasiliensis. « C’est un véritable problème pour la filière Cerise, car D. suzukii fait d’énormes dégâts chez les producteurs » précise Nicolas Borowiec. 

 

C’est pour cela que, dès cette année, après avoir obtenu l’autorisation d’utiliser G. cf. brasiliensis sur le terrain en 2022, il est prévu de procéder à son introduction sur plusieurs sites de la région PACA. La production de ce parasitoïde est actuellement en cours dans le laboratoire de recherche de Sophia Antipolis.

 

L’équipe de recherche collabore avec des scientifiques américains, italiens et suisses pour la prospection, le prélèvement, l’élevage, l’introduction et le suivi du parasitoïde. « Nous avons déjà quelques retours positifs sur l’introduction de Ganaspis après des lâchers dans le sud-ouest du Canada où il a été observé une bonne dissémination » ajoute Nicolas Borowiec. Mais l’ingénieur reste prudent pour le moment sur cette introduction du parasitoïde : « En terme d’efficacité, nous ne serons probablement pas au même niveau que la micro-guêpe parasitoïde Torymus sinensis utilisée dans la lutte biologique contre le cynips du châtaignier. Mais l’objectif, c’est de réduire les populations de D. suzukii dans les réservoirs sauvages et de faire baisser la pression sur le territoire »."

(...)

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En 2022, les scientifiques du Natural History Museum de Londres ont décrit pas moins de 351 nouvelles espèces dont 85 guêpes

En 2022, les scientifiques du Natural History Museum de Londres ont décrit pas moins de 351 nouvelles espèces dont 85 guêpes | EntomoNews | Scoop.it
"This year Museum scientists described a whopping 351 new species!"
 
Natural History Museum (@NHM_London) December 30, 2022
 

"From dinosaurs and beetles, to stick insects and algae, we cannot hope to protect what we don't know.

Follow along for just a little taste of some of this year's
new species 1/7"

 

→ Museum scientists described 351 new species in 2022 | Natural History Museum https://www.nhm.ac.uk/discover/news/2022/december/natural-history-museum-scientists-describe-351-new-species-in-2022.html

 
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NDÉ
 
[Image] "Cette année, le groupe qui a gagné le plus de nouvelles espèces est celui des guêpes, avec 85 nouvelles espèces décrites ! Beaucoup d'entre elles étaient de minuscules insectes, dont celle-ci du genre Megaphragma. Ces petites guêpes parasitent les œufs de thrips, et peuvent donc être importantes pour l'agriculture  2/7"
 
Article en français
 

→ Le Muséum d'histoire naturelle nomme 85 guêpes parmi 351 nouvelles espèces - News 24, 30.12.2022 https://news-24.fr/le-museum-dhistoire-naturelle-nomme-85-guepes-parmi-351-nouvelles-especes/

 
L'étude
 

 

Megaphragma species are important models for basic organismal research, and many are potential biological control agents. We present the first extensive revision of species of the genus Megaphragma based on morphological and molecular data. Our revision includes all previously described species, 6 of which are synonymized, and 22 of which are described here as new. We also provide the first key to all species of the genus and reconstruct their phylogeny based on 28S and CO1 molecular markers. The following species are synonymized with M. longiciliatum Subba Rao: M. aligarhensis Yousuf and Shafee syn. nov.; M. amalphitanum Viggiani syn. nov.; M. decochaetum Lin syn. nov.; M. magniclava Yousuf and Shafee syn. nov.; M. shimalianum Hayat syn. nov. M. anomalifuniculi Yuan and Lou syn. nov. is synonymized with M. polychaetum Lin. The following species are described as new: M. antecessor Polaszek and Fusu sp. nov.; M. breviclavum Polaszek and Fusu sp. nov.; M. chienleei Polaszek and Fusu sp. nov.; M. cockerilli Polaszek and Fusu sp. nov.; M. digitatum Polaszek and Fusu sp. nov.; M. fanenitrakely Polaszek and Fusu sp. nov.; M. funiculatum Fusu, Polaszek, and Viggiani sp. nov.; M. giraulti Viggiani, Fusu, and Polaszek sp. nov.; M. hansoni Polaszek, Fusu, and Viggiani sp. nov.; M. kinuthiae Polaszek, Fusu, and Viggiani sp. nov.; M. liui Polaszek and Fusu sp. nov.; M. momookherjeeae Polaszek and Fusu sp. nov.; M. nowickii Polaszek, Fusu, and Viggiani sp. nov.; M. noyesi Polaszek and Fusu sp. nov.; M. pintoi Viggiani sp. nov.; M. polilovi Polaszek, Fusu, and Viggiani sp. nov.; M. rivelloi Viggiani sp. nov.; M. tamoi Polaszek, Fusu, and Viggiani sp. nov.; M. tridens Fusu, and Polaszek sp. nov.; M. uniclavum Polaszek and Fusu sp. nov.; M. vanlentereni Polaszek and Fusu sp. nov.; M. viggianii Fusu, Polaszek, and Polilov sp. nov.
 
 
Traduction
 

Les guêpes parasitoïdes du genre Megaphragma font partie des plus petits insectes connus, étant aussi petites que certains protozoaires unicellulaires. Leur histoire de vie n'est pas connue en détail, mais toutes les espèces dont la biologie est connue sont des parasitoïdes d'œufs de thrips (Thysanoptera) et, à ce titre, elles sont des agents potentiels de lutte biologique contre ces ravageurs. Dans l'état actuel des connaissances sur le genre, il est impossible d'identifier avec certitude la plupart des espèces de Megaphragma (les descriptions originales manquent de détails essentiels ou d'illustrations ; les marqueurs moléculaires sont disponibles pour très peu d'espèces ; de nombreuses espèces ne sont toujours pas décrites alors que d'autres ont été décrites plusieurs fois). Nous fournissons la première révision du genre qui inclut les descriptions formelles et la dénomination de 22 espèces et une clé pour les 32 espèces valides.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT

Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de recherche de l’Institut Sophia Agrobiotech d’INRAE obtient l’autorisation d’introduction dans l’environnement de Ganaspis cf. brasiliensis G1, une guêpe parasitoïde exotique, afin de lutter contre Drosophila suzukii, une mouche redoutable qui s’attaque aux fruits.

 

 

Publié le 04 octobre 2022

 

RÉFÉRENCES

  • Seehausen et al. 2020. Evidence for a cryptic parasitoid species reveals its suitability as a biological control agent. Scientific Reports. https://doi.org/10.1038/s41598-020-76180-5
  • Seehausen et al. 2022.  Large-arena field cage releases of a candidate classical biological control agent for spotted wing drosophila suggest low risk to non-target species. Journal of Pest Science. https://doi.org/10.1007/s10340-022-01487-3
  • Borowiec et al. 2021. Drosophila suzukii et lutte biologique par acclimatation. Phytoma, 740, 25-30
  • Gard et al. 2021. Evaluation of parasitism efficacy of Ganaspis cf. brasiliensis to develop classical biological control against Drosophila suzukii. 12ème Conférence Internationale sur les Ravageurs et Auxiliaires en Agriculture, 26-18 octobre 2021, Montpellie

 

[Image] Jean-Claude MALAUSA, INRAE

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! - De www.lematin.ch - 17 novembre 2020, 13:21

 

 

 

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L'énigme du cocon : pourquoi les chrysalides d'une espèce de papillon se portent mieux l'hiver que l'été

L'énigme du cocon : pourquoi les chrysalides d'une espèce de papillon se portent mieux l'hiver que l'été | EntomoNews | Scoop.it
A new study examines silverspotted skippers in their most vulnerable stage and why overwintering generations survive pupation more than summer generations.

 

Cocoon Conundrum: Why One Butterfly Species' Pupae Fare Better in Winter Than Summer

 

By Paige Embry, 15.09.2022

 

 

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NDÉ

Traduction :

 

La chrysalide est la grande énigme du cycle de vie des lépidoptères. Les chenilles rampantes et les papillons adultes ailés sont faciles à repérer, et même les œufs minuscules ne sont pas une grande énigme - regardez les plantes que les larves mangent - mais il y a aussi les chrysalides.

 

La phase nymphale est le moment où les larves insatiables cessent de manger et trouvent un endroit où se cacher dans un cocon pour la transition vers l'âge adulte, qui peut prendre quelques semaines ou de nombreux mois. C'est une période où le lépidoptère ne peut ni se déplacer ni se défendre, aussi la recherche d'un bunker secret est la tâche principale des larves du dernier stade. Elles ont besoin d'un endroit susceptible de les protéger des atteintes biotiques (prédateurs, parasitoïdes, maladies) et abiotiques (inondations, froid).

 

[...]

 

[Image] Les facteurs qui influent sur les taux de survie des pupes de papillons de jour et de nuit sont peu étudiés par rapport aux stades larvaire et adulte. Une nouvelle étude porte sur les hespéries à taches argentées (Epargyreus clarus, adulte présenté ici) à leur stade le plus vulnérable (nymphe) - et sur les raisons pour lesquelles les générations qui hivernent survivent à la nymphose à des taux beaucoup plus élevés que les générations estivales.

(Photo de Martha Weiss, Ph.D.)

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Une nouvelle apparition colorée pour la faune belge, la guêpe-coucou Chrysis sexdentata

Une nouvelle apparition colorée pour la faune belge, la guêpe-coucou Chrysis sexdentata | EntomoNews | Scoop.it
Goudwespen zijn relatief kleine wespen met prachtige metaalachtige lichaamskleuren gaande van groen tot rood, blauw of paars. Half juni werd er in Harelbeke een nieuwe soort van deze relatief onbekende familie gevangen voor België, namelijk de zestandgoudwesp (Chrysis sexdentata). Daarmee volgt de soort mogelijk de opkomst van de kale leemwesp (Euodynerus dantici), een plooivleugelwesp die steeds algemener lijkt te worden in ons land.

 

Zestandgoudwesp, een kleurrijke nieuwe verschijning voor de Belgische fauna. Natuurpunt, 12 augustus 2022

 

Crédit image : Maarten Jacobs

 

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NDÉ

Traduction du texte ci-dessus :

 

Les guêpes-coucous sont des guêpes relativement petites dont le corps présente de belles couleurs métalliques allant du vert au rouge, au bleu ou au violet. A la mi-juin, un individu de cette famille relativement inconnue pour la Belgique a été capturé à Harelbeke, à savoir l'espèce Chrysis sexdentata. Cette espèce suit peut-être l'ascension de l'Euodynerus dantici, une guêpe maçonne qui semble devenir plus commune dans notre pays.

 

Traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 

 

En savoir plus sur Chrysis sexdentata, l'espèce observée :

 

→ Se reporter à l'illustration 81 "C. sexdentata ♀" de l'étude ci-après montrant la marge postérieure du tergite 3 avec six dents

 

 

En savoir plus sur les guêpes-coucous :

 

 

Résumé de l'étude :


Les Chrysididae sont un groupe de guêpes cleptoparasites et parasitoïdes aculéates avec un grand nombre d'espèces rares et menacées. La taxonomie de ce groupe a longtemps été source de confusion en raison de la similitude des espèces et de la grande variation intraspécifique. Nous présentons pour la première fois une clé dichotomique complète pour l'ensemble des 74 espèces présentes dans les pays nordiques et baltes. En plus des caractères diagnostiques, des informations sur la distribution et la biologie de chaque espèce sont également présentées. Une nouvelle espèce, Chrysis borealis sp. n. Paukkunen, Ødegaard & Soon, est décrite sur la base de spécimens collectés en Fennoscandie. Chrysis gracillima Förster, 1853 est enregistrée comme nouvelle dans les pays nordiques et baltes.

 

Traduction du résumé : Daniel INGREMEAU : Corrections : Erwann Marhic (2020)

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans la presse :

 

→ "Une guêpe dorée à six dents observée pour la première fois en Belgique: voici à quoi elle ressemble" - RTL Info - Belga, 12.08.2022 https://www.rtl.be/info/magazine/animaux/une-guepe-doree-a-six-dents-observee-pour-la-premiere-fois-en-belgique-voici-a-quoi-elle-ressemble-1395525.aspx

 

→ La guêpe d'or à six dents aperçue pour la première fois en Belgique | VRT NWS: le site d'information de référence, 13.08.2022 https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/08/13/la-guepe-d-or-a-six-dents-apercue-pour-la-premiere-fois-en-belgi/

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Une plante, une chenille, une guêpe et des microorganismes symbiotiques - Des interactions multitrophiques emboîtées

Une plante, une chenille, une guêpe et des microorganismes symbiotiques - Des interactions multitrophiques emboîtées | EntomoNews | Scoop.it

"Au cours de son cycle de reproduction, la guêpe parasitoïde Microplitis croceipes pond ses œufs dans le corps de son hôte, la chenille Helicoverpa zea. Le développement de la guêpe parasitoïde repose sur l’intervention d’un virus endogène peu connu, le polydnavirus. Ce virus à ADN circulaire double brin a un cycle viral atypique. Le virus est intégré dans le génome des cellules germinales de la guêpe et se transmet donc de façon verticale au sein de cette population hôte. La guêpe produit également des particules virales qui sont injectées dans la chenille au moment de la ponte, en même temps que les œufs. Ces particules virales permettent l’expression de facteurs de virulence qui altèrent la physiologie de la chenille, mais elles ne contiennent pas les gènes nécessaires à la réplication virale : le virus ne peut donc pas se répliquer dans la chenille. Le polydnavirus a ainsi un hôte primaire, la guêpe, dans lequel le virus se transmet verticalement et dans lequel des particules virales se forment, et un hôte secondaire, la chenille parasitée par la guêpe, dans lequel le virus ne se multiplie pas. La multiplication virale dépend ainsi entièrement du succès reproducteur de la guêpe. Les facteurs de virulence codés par le virus et exprimés dans la chenille induisent une immunosuppression locale et perturbent le développement de la chenille, en altérant son métabolisme et en modifiant ses taux hormonaux. Cela permet aux larves de guêpes de se développer en consommant les tissus de la chenille tout en la maintenant vivante, et ainsi au virus de persister dans cette nouvelle génération de guêpes."

 
médecine/sciences
Publié en ligne   5 juillet 2019

Paul Clémençon, Diane Letourneur, Pélagie Ratchinski et Sozerko Yandiev

"Ce système de poupées russes est parfois encore plus complexe et peut impliquer un quatrième acteur, la plante consommée par la chenille parasitée. La chenille Helicoverpa zea broute des feuilles de tomate, et le glucose de la plante est oxydé par l’enzyme glucose-oxydase (GOX) présente dans la salive de la chenille. Un produit de cette réaction, le peroxyde d’hydrogène (H2O2), est perçu par la plante qui synthétise alors des molécules de défense qui repoussent la chenille, telles que la polyphénoloxydase (PPO) et la protéine inhibitrice de trypsine (TI).

 

L’étude menée par l’équipe de Gary W. Felton s’est intéressée à l’influence du polydnavirus sur le processus de prise alimentaire de son hôte secondaire, la chenille, et en particulier sur les mécanismes de défense de la plante consommée.

 

[...]

Conclusion

Ainsi, dans l’interaction complexe entre une plante, un herbivore et un parasitoïde, les microorganismes associés aux trois acteurs jouent un rôle clé dans la régulation des différentes relations interspécifiques. Ces microorganismes agissent au niveau du phénotype étendu de leur hôte, mais leur action s’étend en réalité bien au-delà de leur hôte et a des conséquences sur la physiologie des individus interagissant avec cet hôte.

 

L’identification de ces relations complexes permet de revisiter l’utilisation des parasitoïdes comme agents de lutte biologique. En effet, en raison de l’effet ravageur de certains insectes herbivores sur les cultures, l’introduction de guêpes parasitoïdes a été proposée comme une alternative aux pesticides pour protéger les cultures. Cependant, comme discuté dans cette nouvelle, la guêpe parasitoïde Microplitis croceipes, loin de réduire le broutage de feuilles de tomate par sa chenille hôte, l’augmente au contraire en trompant les défenses immunitaires de la plante.

 

Des chercheurs de l’université de Leyde avaient déjà formalisé cette idée en postulant l’existence d’un conflit d’intérêt entre plantes et guêpes parasitoïdes. Dans ces conditions, l’introduction de guêpes parasitoïdes pourrait donc conduire à un effet encore plus néfaste des herbivores sur les cultures agricoles. Une compréhension fine et complète des réseaux de relations interspécifiques est donc nécessaire pour optimiser les stratégies de lutte biologique.

 

 

[Image] Le parasitisme par une guêpe porteuse de polydnavirus symbiotique favorise la prise alimentaire de la chenille parasitée en réduisant les défenses de la plante broutée. L’œuf de la guêpe (hôte primaire du virus) entouré de particules virales est injecté dans le corps de la chenille (hôte secondaire du virus) lors de l’oviposition. Le virus infecte les cellules de la chenille et réduit la production de l’enzyme salivaire glucose-oxydase (GOX). En absence d’infection, cette enzyme provoque la production de peroxyde d’hydrogène (H2O2) par la plante qui est perçu par les cellules végétales et induit la synthèse de polyphénoloxydase (PPO) et de la protéine inhibitrice de trypsine (TI), qui repoussent la chenille. En diminuant la sécrétion de la GOX, le virus diminue la production de la PPO et la TI par la plante et favorise la prise de nourriture de son hôte secondaire.

 

via médecine/sciences sur Twitter, 30.07.2019 https://twitter.com/ms_MedSci/status/1156173041317163008

 

"Dame #Nature aime les poupées russes ! Ou comment un #virus infecte une guêpe qui l’injecte dans une chenille qui augmente sa consommation de feuilles ! Découvrez le dessous des cartes des étudiants à @ENSdeLyon"

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De minuscules guêpes pourraient aider à sauver les arbres attaqués par l'agrile du frêne | The Spokesman-Review

De minuscules guêpes pourraient aider à sauver les arbres attaqués par l'agrile du frêne | The Spokesman-Review | EntomoNews | Scoop.it
Up close, the emerald ash borer is a strikingly beautiful insect. It's also a dangerous pest. The metallic green beetles entered the U.S. from northeast Asia in the 1990s, likely hitching a ride on wood-packing materials. By the time researchers identified them in 2002, the insects were widespread. 

 

Tiny wasps could help save trees under attack 

By Gina Rich Special to the Washington Post, 27.03.2022

 

Traduction :

 

 

De près, l'agrile du frêne est un insecte d'une beauté saisissante. C'est aussi un dangereux ravageur. Les coléoptères vert métallique sont entrés aux États-Unis en provenance du nord-est de l'Asie dans les années 1990, probablement en s'accrochant à des matériaux d'emballage en bois. Lorsque les chercheurs les ont identifiés en 2002, ces insectes étaient déjà très répandus. Ils ont détruit des millions de frênes en Amérique du Nord.

 

 

Les foreurs du frêne endommagent les arbres "en les déshydratant et en les affamant", explique Elizabeth Barnes, éducatrice en matière de parasites forestiers exotiques au département d'entomologie de l'université Purdue. Les adultes de la pyrale du frêne pondent des œufs sur les frênes. Les larves creusent ensuite des tunnels sous l'écorce pour se nourrir des tissus qui transportent les nutriments de l'arbre.

 

Les larves sont la forme juvénile d'un insecte. On peut voir des motifs en zigzag dans l'écorce des arbres touchés, explique M. Barnes. Lorsque les arbres tombent, "on dirait qu'ils explosent. Ils se brisent en mille morceaux".

 

Mais il y a de bonnes nouvelles. En étudiant l'agrile du frêne, les chercheurs ont remarqué quelque chose d'intéressant : En Chine et en Extrême-Orient russe, les frênes et les agrile du frêne étaient nombreux, mais les arbres y mouraient moins.

 

Les chercheurs pensent qu'il y a deux raisons à cela. Premièrement, comme les arbres de ces régions ont évolué en même temps que les insectes, ils ont probablement développé des défenses contre eux, explique Jian Duan. Duan est entomologiste de recherche à l'unité de recherche sur l'introduction des insectes bénéfiques du ministère américain de l'agriculture.

 

Deuxièmement, dans le cas d'insectes nuisibles tels que l'agrile du frêne, "il y a beaucoup d'ennemis naturels", explique Duan. Les chercheurs ont soupçonné que les coléoptères avaient un prédateur qui les tenait en échec. Si c'est le cas, un programme de biocontrôle - consistant à amener le prédateur au ravageur - pourrait aider les arbres aux États-Unis.

 

"L'objectif du biocontrôle n'est pas d'éradiquer l'agrile du frêne", explique M. Duan. Il s'agit plutôt de maintenir les populations de ravageurs à un niveau suffisamment bas pour que les arbres puissent survivre.

 

Les scientifiques ont découvert que les ennemis naturels de l'agrile du frêne sont de petites guêpes parasitoïdes originaires de Chine et de l'Extrême-Orient russe. Les parasitoïdes pondent leurs œufs à l'intérieur ou sur l'hôte - dans ce cas, les œufs ou les larves de l'agrile du frêne. Les bébés guêpes se nourrissent de l'hôte et finissent par le tuer.

 

Les guêpes ont été emmenées dans une installation de quarantaine, où elles ont été testées pour s'assurer qu'elles ne s'attaqueraient qu'à l'agrile du frêne, et non à d'autres espèces. Les chercheurs ont ensuite travaillé en laboratoire pour produire des milliers de guêpes, ainsi que leur source de nourriture - l'agrile du frêne.

 

Enfin, pour s'assurer que les guêpes atteignent leur cible, les scientifiques ont soigneusement synchronisé leur libération dans la nature avec l'activité des agriles. Comme les guêpes ne s'intéressent qu'à l'agrile du frêne, "elles ne piquent pas", explique M. Duan.

 

"Leur but est de se reproduire. Lorsqu'une guêpe adulte repère des œufs ou des larves de frêne, elle utilise un organe tubulaire appelé ovipositeur pour déposer ses petits. Les organismes de réglementation américains ont approuvé quatre espèces de guêpes pour le biocontrôle : trois en provenance de Chine et une de Russie.

 

Sur des sites d'essai dans le Michigan et en Nouvelle-Angleterre, les guêpes commencent à avoir un impact, réduisant les populations d'agrile du frêne. Bien que les ravageurs soient pour l'instant beaucoup plus nombreux que les guêpes, Duan reste optimiste. "Nous pensons toujours que l'ennemi naturel finira par rattraper les populations d'agrile du frêne."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] An adult emerald ash borer feeds on an ash leaf. The beetles eat only ash trees, and they have killed millions of them in North America. (Jian Duan/USDA)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Une armée canadienne de guêpes pour lutter contre l'agrile du frêne -

De www.lapresse.ca - 21 mars 2017, 19:56
 
 
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Découverte de fossiles exceptionnels en Australie qui éclairent sur les écosystèmes du passé

Découverte de fossiles exceptionnels en Australie qui éclairent sur les écosystèmes du passé | EntomoNews | Scoop.it
La plupart des fossiles proviennent de vertébrés. La récente découverte en Australie de fossiles de plantes, d'insectes et de tissus fragiles est donc exceptionnelle et permet de comprendr

 

Fidji Berio

Publié le 10/01/2022

 

"Les paléontologues cherchent notamment à comprendre comment s'organisaient des écosystèmes aujourd'hui disparus. Des chercheurs australiens travaillant notamment pour l'Australian Museum, l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et l'Université de Canberra, ont fait la découverte d'un gisement fossilifère livrant des spécimens exceptionnels. L'analyse de ces fossiles a été publiée dans le journal Science Advances.

 

Les fossiles ont été trouvés au niveau de la Nouvelle-Galles du Sud, près de la ville de Gulgong en Australie. Le site a été qualifié de « Lagerstätte », un terme qui s'applique aux sites dans lesquels la qualité des spécimens fossiles est exceptionnelle. Les tissus les plus durs (os et émail notamment) sont en effet les plus résistants aux intempéries, ce qui explique qu'il est rare de trouver des fossiles de plantes et d'insectes par exemple.

Le site a été qualifié de « Lagerstätte », un terme qui s'applique aux sites dans lesquels la qualité des spécimens fossiles est exceptionnelle

 

Dans ce contexte, il est donc possible de comprendre l'enthousiasme de l'un des auteurs de l'étude, le Dr McCurry, qui explique que « de nombreux fossiles [qui ont été trouvés, ndlr] étaient inconnus de la science et incluent des mygales fouisseuses, des cigales géantes, des guêpes et divers poissons ». La datation des fossiles situe ces derniers au Miocène, entre 11 et 16 millions d'années en arrière.

 

C'est à cette période qu'a eu lieu un phénomène d'aridification en Australie qui a engendré le développement des espèces actuelles adaptées à des sécheresses extrêmes. C'est donc aux alentours de cet événement de transition climatique majeur que se sont fossilisés les spécimens découverts par l'équipe de chercheurs. La forme des empreintes fossiles de feuilles suggère en effet que celles-ci se développaient dans une forêt humide.

Des interactions entre organismes encore visibles

Parmi la flore, les auteurs décrivent des microfossiles de spores mais également du pollen et des feuilles de conifères. Des empreintes fossiles de feuilles d'angiospermes (plantes à fleurs), de fleurs, de fruits et de graines sont également issues de ce gisement fossilifère. Parmi la faune, les auteurs recensent des fossiles de nématodes, de larves de trichoptères et de libellules, de charançons et de capricornes.

 

Ils ont également identifié la présence de cigales, de guêpes parasitoïdes, de fourmis et d'araignées mygalomorphes."

 

"... La préservation exceptionnelle des spécimens permet de plus d'entrevoir quelques unes des interactions biotiques au sein de cet écosystème passé. Le contenu stomacal d'un poisson montre qu'il se nourrissait de Chaoboridae (similaires à des moustiques), qu'une larve de mollusque se trouvait sur une nageoire de poisson et qu'un nématode était accroché au corps d'un capricorne. La présence d'un certain type de pollen sur la tête d'une mouche à scie permet enfin de savoir quelles espèces pollinisaient cette dernière."

 

  

"Nous documentons les preuves de plusieurs interactions entre espèces, notamment la prédation, le parasitisme et la pollinisation. Les fossiles indiquent la présence d'un lac en arc de cercle dans une forêt pluviale mésique et suggèrent que la distribution des forêts pluviales a changé depuis le Miocène. La variété des fossiles préservés, ainsi que la grande fidélité de la préservation, permettent d'obtenir des informations sans précédent sur les écosystèmes mésiques qui dominaient l'Australie au Miocène."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Animal fossils.
(A) Feather (AM F.145096); (B) larvae of phantom midge (Chaoborus sp.: Chaoboridae, Diptera) (AM F.146585); (C) dragonfly naiad (AM F.145848); (D) parasitoid wasp (AM F.146703); (E) sawfly (Tenthredinoidea: Symphyta) (AM F.145093); (F) tangle web spider (Theridiidae) (AM F.145550); (G) close-up of setae on spider (AM F.145550); and (H) mygalomorph spider (Mygalomorphae) (AM F.146659). Scale bars, 100 μm (G), 750 μm (B), 1 mm (A and D), 2 mm (E), 2.5 mm (C and F), and 5 mm (H).
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Communication clandestine chez les grillons de Hawaï : Un signal d'accouplement mâle, un chant "ronronnant", a récemment évolué et semble ne pas être détecté par les parasitoïdes

Communication clandestine chez les grillons de Hawaï : Un signal d'accouplement mâle, un chant "ronronnant", a récemment évolué et semble ne pas être détecté par les parasitoïdes | EntomoNews | Scoop.it
Parasitoid flies eavesdrop on the mating songs of male Hawaiian crickets, creating conflict between sexual and natural selection. Here, the authors investigate the selection acting on a recently evolved male mating signal, a “purring” song, which appears to be undetected by parasitoids.

 

Responses of intended and unintended receivers to a novel sexual signal suggest clandestine communication

 

Nature Communications, 04.02.2021

 

Robin M. Tinghitella, E. Dale Broder, James H. Gallagher, Aaron W. Wikle & David M. Zonana

 

Traduction :

 

Les mouches parasitoïdes écoutent les chants d'accouplement des grillons hawaïens mâles, créant un conflit entre la sélection sexuelle et naturelle. Les auteurs étudient ici la sélection agissant sur un signal d'accouplement mâle récemment évolué, un chant "ronronnant", qui semble ne pas être détecté par les parasitoïdes.

 

 

Résumé (extrait) :

 

Dans les études de terrain, les grillons femelles répondent positivement aux ronronnements, mais pas les mouches parasitoïdes qui écoutent aux portes, ce qui suggère que le ronronnement peut permettre une communication privée entre les grillons. Contrairement aux hypothèses de biais sensoriel et de préférence pour la nouveauté, les fonctions de préférence (pression sélective) sont presque plates, et sont déterminées par une variation interindividuelle extrême de la forme de la fonction. Notre étude offre un test empirique rare des rôles de la sélection naturelle et sexuelle dans les premières étapes de l'évolution des signaux.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Positive phonotactic behavior in female crickets and flies depends upon song type.

 

[Pacific field crickets, Teleogryllus oceanicus / North American parasitoid fly, Ormia ochracea]

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

 

 

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Comment un papillon a fait alliance avec un virus pour combattre une guêpe

Comment un papillon a fait alliance avec un virus pour combattre une guêpe | EntomoNews | Scoop.it
Des lépidoptères, jadis infectés par un virus, lui ont subtilisé des gènes qui neutralisent certains prédateurs parasitant leurs chenilles, révèle une étude parue dans la revue « Science ».
 

Par Florence Rosier

Publié aujourd’hui à 18h30 (abonnés)

 

"L’étude a porté sur deux papillons de nuit migrateurs, le légionnaire du nord (Mythimna separata) et la noctuelle exiguë (Spodoptera exigua). Leurs chenilles sont donc la cible de guêpes parasitoïdes qui y pondent de 15 à 50 œufs. Résultat, lorsque les larves des guêpes éclosent, elles percent la cuticule des chenilles qui meurent généralement d’hémorragie. « En 1970, un jeune entomologiste américain, Harry Kaya, a découvert que les larves de ces guêpes meurent quand elles parasitent des chenilles infectées par certains virus », raconte Madoka Nakai, de l’université de Tokyo, qui a coordonné le travail dans Science."

 

  

[Mythimna separata / Spodoptera exigua]

 

__________________________________

 

Note :

 

Noctuelle asiatique = N. ponctuée du maïs = N. du riz = Mythimna separata

 

Noctuelle exiguë = N. de la betterave = Noctua exigua (id)

 

via Alain Fraval, Revue Insectes OPIE sur Twitter, 02.08.2021
https://twitter.com/af_insectes/status/1422121276672446464

 

"Comment un papillon a fait alliance avec un virus pour combattre une guêpe, par Florence Rozier. Le Monde 2 août 2021 https://t.co/zXkuQs7fh9 Noctuelle asiatique = N. ponctuée du maïs = N. du riz = Mythimna separata Noctuelle exiguë = N. de la betterave =Noctua exigua (id)"

 

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Un étude sur plus de 120 génomes d'hyménoptères montre que l'endoparasitisme facilite l'acquisition et la domestication des éléments viraux de l'ADN double brin

Un étude sur plus de 120 génomes d'hyménoptères montre que l'endoparasitisme facilite l'acquisition et la domestication des éléments viraux de l'ADN double brin | EntomoNews | Scoop.it
To protect and rear their young, some insects have transformed wild viruses into tiny biological weapons

 

 

By Nala Rogers 05.07.2024

How parasitoid wasps use viruses as biological weapons | Knowable Magazine

 

------

NDÉ

Traduction

 

Bien que personne ne sache avec certitude pourquoi la domestication des virus se poursuit chez les guêpes parasites, les chercheurs pensent que cela est lié à leur mode de vie. Les parasites internes vivent dans les entrailles de leurs hôtes, des environnements dangereux qui tentent activement de les tuer. Du point de vue de la guêpe, les virus sont comme des paquets remplis d'outils permettant de résoudre ce problème des plus graves.

 

Cette idée est étayée par une recherche menée en 2023 sur les génomes de plus de 120 espèces de guêpes, de fourmis et d'abeilles. Les chercheurs ont examiné ces génomes à la recherche de signes des types de virus qui ont tendance à être domestiqués. Ils ont déduit la présence de virus domestiqués en détectant des gènes de virus qui ont été maintenus dans un état fonctionnel au cours de l'évolution. Une telle préservation ne serait pas attendue si les gènes n'aidaient pas les guêpes à survivre ou à se reproduire.

 

Comme on pouvait s'y attendre, les insectes non parasites ne présentaient que peu d'indices de la présence de ces virus domestiqués. Il en va de même pour les parasites qui se développent à l'extérieur du corps de leur hôte, là où le système immunitaire de l'hôte ne peut pas les atteindre. En revanche, chez les parasites qui se développent à l'intérieur d'autres insectes - appelés endoparasitoïdes - les virus domestiqués semblaient beaucoup plus fréquents.

 

"Il existe un lien particulier entre les virus et ces endoparasitoïdes", explique Julien Varaldi, biologiste évolutionniste à l'université Claude Bernard Lyon 1 (France) et l'un des auteurs de l'étude. "Cela suggère que ces virus jouent un rôle important dans l'évolution de ce mode de vie".

 

Et avec des centaines de milliers d'espèces de guêpes et d'innombrables souches de virus, les possibilités d'association entre les deux entités sont nombreuses. Il s'agit, selon Strand, d'un "bac à sable évolutif".

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

 

"Cet important manuscrit utilise une approche de génomique comparative rigoureuse et multidirectionnelle pour comprendre comment le mode de vie module l'acquisition et la domestication d'éléments génétiques viraux dans les génomes d'insectes hyménoptères. En utilisant un vaste ensemble de données de plus de 120 génomes d'hyménoptères, les auteur·trices fournissent des preuves convaincantes que l'endoparasitisme (où le développement du parasite se produit à l'intérieur des hôtes) facilite l'acquisition et la domestication des éléments viraux de l'ADN double brin."

Editor's evaluation

 

[Image] Endogenous Viral Elements (EVEs ) and their domestication status in Hymenoptera.

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment, sur le même sujet

 

  • Les insectes qui se développent dans le corps d'autres insectes, c.-à-d. dans un environnement nutritif mais aussi hautement antagoniste, accumulent des fragments d'ADN viral dans leur génome - De www.gazettelabo.fr - 7 juin 2023, 19:03

 

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16 nouvelles espèces étranges de guêpes parasitoïdes découvertes au Viêt Nam

16 nouvelles espèces étranges de guêpes parasitoïdes découvertes au Viêt Nam | EntomoNews | Scoop.it
16 strange new parasitoid wasp species discovered in Vietnam
A field survey in Vietnam searching for Loboscelidia, a rare group of parasitoid wasps, has increased the total known number of species worldwide by 30% and uncovered their unique egg-burying behavior.

 

16 strange new parasitoid wasp species discovered in Vietnam | Research Results | KYUSHU UNIVERSITY

 

-------

NDÉ

Traduction


Une étude de terrain menée au Viêt Nam à la recherche de Loboscelidia, un groupe rare de guêpes parasitoïdes, a permis d'augmenter de 30 % le nombre total d'espèces connues dans le monde et de découvrir leur comportement unique d'enfouissement des œufs.

 

 

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Comment les rayonnements aident-ils à lutter contre les insectes ravageurs ? | AIEA

Comment les rayonnements aident-ils à lutter contre les insectes ravageurs ? | AIEA | EntomoNews | Scoop.it
Les rayonnements peuvent aider à surveiller et à combattre les ravageurs, et ainsi à prévenir les risques que ceux-ci constituent pour la santé humaine et animale, les écosystèmes et la sécurité alimentaire (notamment la production végétale et animale). Les méthodes radiologiques de lutte contre les ravageurs sont notamment la technique de l’insecte stérile (TIS), la stérilité

 

Vladimir Tarakanov et Ruchen Zhao
25/04/2023
 

"Les insectes ravageurs tels que les moustiques sont à l’origine de plusieurs maladies, comme la malaria et la dengue, qui touchent des millions de personnes et provoquent des milliers de décès chaque année.

 

Certains insectes parasites, tels que les mouches parasites, peuvent menacer des écosystèmes entiers, et ainsi compromettre la préservation à long terme de la faune et de la biodiversité. D’autres, tels que les mouches des fruits, les hétérocères, les mouches tsé-tsé et les larves de la lucilie bouchère, ravagent les cultures et le bétail, nuisant aux moyens de subsistance des agriculteurs, au commerce international et à la sécurité alimentaire mondiale. Selon des données officielles, en 2021, les insectes ravageurs ont endommagé jusqu’à 40 % des cultures mondiales et causé 220 milliards de dollars de pertes.

 

Les rayonnements peuvent aider à surveiller et à combattre les ravageurs, et ainsi à prévenir les risques que ceux-ci constituent pour la santé humaine et animale, les écosystèmes et la sécurité alimentaire (notamment la production végétale et animale). Les méthodes radiologiques de lutte contre les ravageurs sont notamment la technique de l’insecte stérile (TIS), la stérilité héréditaire et la lutte biologique."

 

Qu’est-ce que la technique de l’insecte stérile (TIS) ?

La technique de l’insecte stérile consiste à utiliser les rayonnements ionisants pour stériliser un grand nombre d’insectes élevés en laboratoire. Ceux-ci sont ensuite lâchés au-dessus de zones infestées pour s’accoupler avec la population sauvage d’insectes ravageurs. Les insectes stérilisés étant incapables d’engendrer une descendance, la population diminuera au fil du temps.

(...)

 

Qu’est-ce que la stérilité héréditaire ?

La stérilité héritée est un autre type de TIS. Comme dans la méthode classique, des insectes mâles sont élevés, irradiés, partiellement stérilisés puis lâchés au-dessus d’une zone spécifique pour réduire les possibilités d’accouplement de leurs congénères fertiles. Certains de ces insectes mâles restent fertiles, mais toute leur descendance naît stérile.

(...)

 

Qu’est-ce que la lutte biologique ?

La lutte biologique est une méthode faisant appel à l’élevage en masse et au lâcher d’ennemis naturels des ravageurs, tels que les insectes prédateurs qui se nourrissent d’œufs et de larves des ravageurs, ou les parasites (parasitoïdes) qui pondent des œufs sur l’insecte hôte et le tuent.

Contrairement à la TIS et à la méthode de la stérilité héréditaire, qui reposent essentiellement sur les techniques nucléaires, la lutte biologique n’utilise ces techniques que dans des cas spécifiques.

 

Quel est le rôle de l’AIEA ?

(...)

 

  • Section de la lutte contre les insectes ravageurs | AIEA
    https://www.iaea.org/fr/laiea/section-de-la-lutte-contre-les-insectes-ravageurs

 

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Après plus d'un demi-siècle à avoir été confondue avec une autre espèce, une guêpe parasitoïde néotropicale est décrite et nommée comme espèce nouvelle | Zootaxa

Après plus d'un demi-siècle à avoir été confondue avec une autre espèce, une guêpe parasitoïde néotropicale est décrite et nommée comme espèce nouvelle | Zootaxa | EntomoNews | Scoop.it

After more than half a century: Dielis diabo (Hymenoptera: Scoliidae: Scoliinae), a new scoliid from the Neotropics

IVAN FERNANDES GOLFETTI
FERNANDO BARBOSA NOLL

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Une nouvelle espèce de Scoliidae, Dielis diabo n. sp., est décrite à partir de matériel précédemment collecté et identifié à tort comme Dielis dorsata Fabricius, 1787, après presque 60 ans depuis la dernière description d'un scoliidé néotropical. Des descriptions morphologiques détaillées de la femelle et du mâle sont présentées, ainsi que les différences entre la nouvelle espèce et Dielis dorsata.

 

[Hymenoptera Taxonomie Campsomerini Région néotropicale Guêpes ectoparasitoïdes]

 

via Jean-Baptiste Castagnet - Facebook, 12.02.2023

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Évaluation de plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur cultures de tomate, aubergine et chou

Évaluation de plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur cultures de tomate, aubergine et chou | EntomoNews | Scoop.it

"Le projet IMPULsE (2017-2020) a permis d’évaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur cultures de tomate, aubergine et chou. De plus, un travail important de caractérisation des espèces de punaises présentes a été conduit afin de mieux connaître et d’être en mesure d’identifier correctement ces ravageurs très problématiques en culture."

 

Gard B., Bout A., Chaillout S., Camoin L., Canal X., Cesari L., Clerc H., Delamarre C., Ginez A., Lambion J., Genson G., Streito J.C., Tosello L., Verfaille T., Pierre P., 2022.

 

CIAG - Volume 85 / Février 2022

 

"En parallèle, une étude visant à caractériser la diversité naturelle des parasitoïdes de punaises a été réalisée, permettant ainsi d’identifier les ennemis naturels et de potentiels agents de lutte biologiques. A ce stade, les méthodes de gestions basées sur la
protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et la lutte biologique (parasitoïdes, nématodes entomopathogènes) donnent les résultats les plus intéressants en culture de tomate et d’aubergines sous abris. L’utilisation de plantes pièges montre un réel intérêt en culture pour la gestion des punaises du
chou en plein champ. A l’issue du projet, différents leviers de gestion ont été identifiées, cependant les stratégies globales restent à affiner."

 

Mots-clés : Pentatomidae, Miridae, lutte biologique, biocontrôle, Protection Biologique Intégrée

 

 

 Extrait :

 

1. Améliorer le diagnostic pour adapter les méthodes de gestion
1.1 Méthodes
1.2 Résultats

 

1.2.2 Clarification taxinomique des espèces des genres Lygus et Eurydema


L’identification des différentes espèces de Lygus collectées en cultures légumières est impossible en raison de critères de reconnaissance non pertinents et donc d’espèces mal définies. Dans une moindre mesure des problèmes de reconnaissance surtout des larves se posaient aussi pour les Eurydema. Une étude morphologique et moléculaire de ces différentes espèces a donc été conduite durant le projet et a abouti à la rédaction d’un mémoire des Hautes Etudes (Genson, 2020), dans lequel tous les résultats (et méthodes) sont exposés. En synthèse, les résultats sont :

 

(i) une clarification des espèces de Lygus présentes en culture légumière, à savoir uniquement 3 espèces. Ces dernières sont Lygus rugulipennis, L. pratensis et L. gemellatus.

Ces deux espèces se sont révélées très proches et peuvent être confondues ce qui facilite donc les suivis et les expérimentations ;

 

(ii) la définition de critères d’identifications plus fiables permettant de produire des clés d’identification et des fiches de reconnaissance à destination des professionnels ;

 

(iii) la constitution d’un référentiel moléculaire des espèces rencontrées qui permettra des identifications facilitées, notamment des stades juvéniles ou lors d’étude d’ADN environnemental.


1.2.3 Clés d’identification


Des clés d’identification ont été réalisés afin de permettre aux acteurs de terrains (producteurs, conseillers) de poser un diagnostic fiable sur les punaises rencontrées dans leurs cultures. Les clés d’identification réalisées permettent l’identification des espèces de punaises importantes rencontrées sur tomate, aubergine et chou (Figure 1).

 

Elles permettent d’identifier les quatre espèces/groupe d’espèces d’intérêt du projet (Lygus spp., N. viridula, N. tenuis et Eurydema spp.) aux stades adulte et larvaire, ainsi que les autres principales espèces de punaises phytophages. Ces clés permettent également de reconnaître les punaises prédatrices appartenant à la famille des Nabidae, qui constituent potentiellement des auxiliaires utiles pour la gestion des punaises phytophages (Lattin,1989). Enfin, une dernière clé est dédiée à l’identification de la punaise invasive H. halys, dite punaise diabolique, dont la présence et les dégâts sont en augmentation en France (Alison et al. 2021).

 

L’ensemble des clés produites au cours du projet n’est pas présenté dans cet article, mais fera l’objet d’une parution spécifique. Les clés développées dans le projet sont simplifiées et ne permettent de reconnaître que les espèces les plus importantes et uniquement sur les trois cultures que sont la tomate, l’aubergine et le chou. Si le spécimen à identifier ne correspond à aucune de ces espèces il faudra avoir recours aux ouvrages de faunistique (ex. Derjanschi et Pericart, 2016) pour une identification.

 

[Image] Figure 1. Principales espèces de punaises ravageuses et auxiliaires importantes en cultures légumières et étudiées au cours du projet : 1. Eurydema ornata, 2. E. ventralis, 3. E. oleracea, 4. Bagrada hilaris, 5. Lygus spp., 6. Closterotomus norwegicus, 7. Adelphocoris lineolatus, 8. Nesidiocoris tenuis, 9. Macrolophus pygmaeus, 10. Dicyphus sp., 11. Deraeocoris sp., 12. Nezara viridula, 13. Halyomorpha halys, 14. Nabis sp.

 

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Une nouvelle stratégie de lutte contre les mouches des étables

Une nouvelle stratégie de lutte contre les mouches des étables | EntomoNews | Scoop.it

New Trap to Control Stable and Black Flies, 2022 | Arthropod Management Tests | Oxford Academic

 

Arthropod Management Tests, Volume 47, Issue 1, 2022, tsac115, Published: 16 September 2022
 
 

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NDÉ

Traduction

 

Stomoxys calcitrans (Diptera : Muscidae : Stomoxyinae) est un ravageur important pour le secteur de l'élevage, causant des pertes économiques considérables. Ces mouches peuvent également être des vecteurs d'agents pathogènes, et elles peuvent aussi piquer les humains.

 

La lutte contre ces mouches a jusqu'à présent été réalisée principalement à l'aide d'insecticides. Leur utilisation massive dans les exploitations agricoles a entraîné l'apparition de résistances des mouches aux insecticides, ce qui a été confirmé phénotypiquement et génétiquement dans plusieurs pays.

 

Les seuls moyens restants de lutte contre ces mouches sont l'utilisation de pièges contre les adultes et le lâcher de parasitoïdes et de prédateurs contre les stades préimaginaux. Il existe de nombreux pièges différents contre les stomoxes. Les pièges les plus efficaces utilisent la couleur bleue (pic de réflectance autour de 460 nm) comme surface attractive. Mais aucun n'est commercialisé pour être utilisé dans les fermes, ils sont fabriqués localement avec des tissus différents, ce qui entraîne des difficultés pour comparer les résultats des différentes équipes.

 

La société Alcochem Hygiene (Hollande) vient de mettre sur le marché un nouveau piège réalisé sur le modèle du piège de Vavoua et appelé Stomoxycc (site internet www.stomoxycc.com en préparation). L'objectif de ce travail est de présenter son évaluation en comparaison avec deux autres pièges.

 

[...]

 

 

À l'heure où les résultats ont montré que les mouches des étables ont développé une résistance aux insecticides disponibles dans plusieurs pays (Etats-Unis, France, Allemagne, Costa Rica), il est nécessaire de développer de nouvelles stratégies de contrôle. Nous proposons maintenant qu'un contrôle durable des mouches des étables serait d'utiliser simultanément un piégeage massif efficace contre les mouches adultes avec ce nouveau piège et un lâcher de parasitoïdes (Spalangia cameroni et Muscidifurax raptor) contre les pupes et d'acariens prédateurs (Macrocheles robustulus) contre les larves.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Stomoxys calcitrans - Crédit : Fir0002/Flagstaffotos

 

via Mouche charbonneuse — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouche_charbonneuse

 

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Quand les données de l’Opération papillons confirment des observations individuelles : le cas des Petites tortues

Quand les données de l’Opération papillons confirment des observations individuelles : le cas des Petites tortues | EntomoNews | Scoop.it
... 2022 est une année très favorable aux Petites tortues, avec un pic entre fin mai et début juin, correspondant à la période où nos observateurs ont signalé cette observation. Un élément permettant d’expliquer de telles variations entre années serait le lien avec certains diptères parasitoïdes qui régulent les populations de Petites tortues, éliminant jusqu’à 65% des chenilles. Ainsi, lorsque le taux de parasitisme est plus élevé, les densités de Petites tortues adultes observées sont plus faibles, et inversement. Des analyses plus poussées seraient cependant nécessaires pour bien identifier les causes de cette variation d’abondance dans notre cas.

 

Sciences participatives au jardin

Résultats scientifiques

Le 13 juillet 2022

"L’Opération papillons, grâce à la masse d’observations récoltées sur plusieurs années sur l’ensemble du territoire métropolitain a ainsi permis de confirmer les observations empiriques réalisées à titre individuels par des participants attentifs. Inversement, les connaissances, l’expertise et le recul développés par les participants à l’échelle locale peuvent parfois faire émerger des réflexions à large échelle, comme c’est ici le cas sur les causes de ces variations interannuelles d’abondance !"

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Les données de l'Opération papillons ont permis de confirmer au niveau national une observation empirique faite par certains participants localement."

 

La minute papillon - Septembre 2022

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Faible impact du maïs Bt sur les organismes non cibles

Faible impact du maïs Bt sur les organismes non cibles | EntomoNews | Scoop.it
Le maïs Bt est protégé contre l’action déprédatrice de certains insectes grâce aux protéines de la bactérie Bacillus thuringiensis. Une nouvelle évaluation systématique de données de terrain au niveau mondial confirme que les organismes non cibles sont largement épargnés dans les cultures de maïs Bt.

 

01.07.22

Meissle M., Naranjo S. E., Romeis J.

 

Aucun effet sur la plupart des groupes d’invertébrés

"Les méta-analyses n’ont révélé aucun effet significatif du maïs Bt sur la plupart des presque quarante groupes d’invertébrés analysés. Moins de parasitoïdes de la pyrale du maïs (guêpes parasites et tachinidae) ont été trouvés dans le maïs Bt que dans le maïs conventionnel. Cependant, il fallait s’y attendre, car le maïs Bt est surtout cultivé pour tenir en échec les chenilles de la pyrale du maïs. Certaines analyses ont montré que les populations de syrphes et de coléoptères de la famille des Nitidulidae et des Staphylinidae  étaient plus faibles dans le maïs Bt que dans le maïs conventionnel non traité, mais que les populations de coccinelles, d’Anthocoridae et de chrysopes étaient plus élevées. Des effets indirects du réseau alimentaire ou d’autres mécanismes écologiques ont probablement joué un rôle dans ce cas, et non une toxicité des protéines Bt."

Conclusions

- La revue systématique d’Agroscope et de l’US-Department of Agriculture s’est penchée sur la question de savoir si la culture de maïs Bt modifie la présence et la fonction d’organismes non-cibles par rapport à la culture de maïs non-Bt.

 

- Selon la méta-analyse effectuée, le maïs Bt a peu d’effets sur les organismes non-cibles. Cela confirme le mode d’action sélectif des protéines Bt utilisées actuellement.

 

- La culture de maïs Bt permet de réduire l’utilisation d’insecticides à large spectre. Ces derniers sont souvent utilisés pour contrôler les ravageurs dans les cultures traditionnelles.

 

- La disponibilité de jeux de données complets est importante pour les méta-analyses. Cela est déjà exigé par de nombreuses revues scientifiques et correspond aux piliers de l’intégrité scientifique des universités suisses et du Fonds national suisse.

 

 

 

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L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles

L’urbanisation diminue la régulation naturelle des insectes nuisibles | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - Au moins la moitié des espèces d'insectes vivant sur notre planète se nourrissent de plantes. Certaines de ces espèces constituent une grande menace pour la santé des plantes, cultivées ou non. Alors que la protection des plantes contre ces insectes repose encore principalement sur des produits phytosanitaires, elle peut aussi être assurée par des ennemis naturels de ces nuisibles. Dans quelle mesure l’urbanisation des écosystèmes perturbe la régulation naturelle des insectes nuisibles ? INRAE a pris part à une étude mondiale pour répondre à cette question, dont les résultats sont parus dans Science of the Total Environment.

 

INRAE INSTIT

Publié le 07 juin 2022

 

La lutte biologique est l'un des services essentiels fournis par la biodiversité. Elle est assurée par des ennemis naturels, qui contribuent à limiter les populations d’insectes se nourrissant de plantes en dessous du seuil où ils ne sont plus considérés comme nuisibles. Coccinelles, guêpes parasitoïdes ou encore araignées sont ainsi de redoutables prédateurs pour ces nuisibles.

Afin d'examiner l'effet de l’urbanisation sur ce service écosystémique, une étude a été menée par une équipe internationale réunissant INRAE, le Centre de recherche écologique en Hongrie, et l'Université technique de Munich en Allemagne. Les chercheurs ont utilisé une approche par méta-analyse, qui permet de synthétiser les résultats de plusieurs articles scientifiques traitant de la même question.

 

L’équipe de scientifiques a recensé 52 études réalisées dans différentes villes à travers le monde. Ils ont constaté que par rapport aux zones rurales, les zones urbaines augmentent de 44% environ l’abondance des insectes piqueurs-suceurs, comme les pucerons et les cochenilles. A l’inverse, le nombre d’ennemis naturels ayant une faible capacité à se disperser y est plus faible.

Leurs résultats vont même plus loin indiquant que plus le niveau d’urbanisation augmente, plus le niveau de contrôle biologique fourni par les ennemis naturels diminue. Dans les villes, les insectes nuisibles, et notamment les piqueurs-suceurs, sont donc moins bien régulés par leurs ennemis naturels. Or ces insectes peuvent être considérés comme problématiques en zones urbaines car ils détériorent fortement l'état des plantes et peuvent rendre les trottoirs ou d'autres surfaces collantes.

 

Il est cependant possible de soutenir les ennemis naturels grâce à des aménagements spécifiques : des zones de végétation diversifiée (comprenant des herbes hautes, des arbustes et des arbres), avec une tonte occasionnelle, en laissant toute la biomasse végétale coupée intégralement sur le sol. Autant d’aménagements qui fournissent des abris et des conditions environnementales favorables pour leurs prédateurs.

 

Ainsi, cette étude souligne l’intérêt du recours aux solutions fondées sur la nature* et de la réduction de l’artificialisation des sols dans les villes pour contribuer de manière significative à la restauration des communautés d’insectes et de leurs fonctions écologiques.

 

* Actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité. (Source UICN)

 

  • Référence
    Korányi, D., Egerer, M., Rusch, A., Szabó, B. & Batáry, P. (2022) Urbanization hampers biological control of insect pests: A global meta-analysis. Science of the Total Environment 834: 155396. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2022.155396

 

[Image] Graphical Abstract

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Les interactions entre les espèces se perdent plus rapidement que la biodiversité

Les interactions entre les espèces se perdent plus rapidement que la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it

"Les communautés écologiques sont plus que des collections d'espèces : les espèces sont intégrées dans des réseaux complexes d'interactions écologiques. Dans un article publié dans Nature Ecology and Evolution, une équipe internationale montre que la complexité des réseaux écologiques augmente avec la superficie, de sorte que leurs propriétés structurelles permettent de prédire avec précision les effets de la dégradation des habitats sur la survie des espèces"

 

Référence

Núria Galiana, Miguel Lurgi, Vinicius A. G. Bastazini, Jordi Bosch, Luciano Cagnolo, Kevin Cazelles, Bernat Claramunt-López, Carine Emer, Marie-Josée Fortin, Ingo Grass, Carlos Hernández-Castellano, Frank Jauker, Shawn J. Leroux, Kevin McCann, Anne M. McLeod, Daniel Montoya, Christian Mulder, Sergio Osorio-Canadas, Sara Reverté, Anselm Rodrigo, Ingolf Steffan-Dewente, Anna Traveset, Sergi Valverde, Diego P. Vázquez, Spencer A. Wood, Dominique Gravel, Tomas Roslin, Wilfried Thuiller and José M. Montoya. Ecological network complexity scales with area. Nature Ecology and Evolution.

 

[Image] Saule (Salix sp) et certains insectes herbivores formant des galles dans ses feuilles, qui à leur tour sont précédées par des insectes parasitoïdes.


Via LPO Île-de-France
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Plus de 200 nouvelles guêpes parasites enregistrées en Belgique et aux Pays-Bas

Plus de 200 nouvelles guêpes parasites enregistrées en Belgique et aux Pays-Bas | EntomoNews | Scoop.it
Quelque 200 nouvelles espèces d'ichneumons ont été enregistrées en Belgique et aux Pays-Bas grâce à un recensement citoyen et sur les réseaux sociaux, a annoncé mercredi Natuurpunt, association flamande de protection de la nature.

 

Belga

Publié le 08-12-21

 

Les ichneumons sont des guêpes parasitoïdes : elles ne construisent pas de nid mais pondent directement sur ou dans le corps de larves d'autres insectes. Avec plus de 1 500 espèces recensées, il s'agit de la plus grande famille de guêpes présente en Belgique et aux Pays-Bas.

 

Les entomologistes belges et néerlandais ont récemment recensé 205 nouvelles guêpes de ce genre. Pour ce faire, ils ont pu s'appuyer sur les photos issues des banques de données waarnemingen.be et waarnemingen.nl, ainsi que sur des messages partagés sur les réseaux sociaux.

 

Parmi les quelque 200 sortes décrites par les spécialistes, on peut observer de grandes différences de comportement. "Il existe par exemple des guêpes qui parasitent des larves de trichoptères aquatiques et que l'on peut donc apercevoir l'été sur des nénuphars", explique l'entomologiste Fons Verheyen. "Il y a aussi des guêpes qui utilisent les araignées, notamment la tégénaire domestique, ou encore des espèces impressionnantes qui s'attaquent aux larves de coléoptères et que l'on peut retrouver parfois dans les abris de jardin, près du bois de chauffage."

 

[Image] La belle guêpe parasite Lymantrichneumon disparis (photo : Wim Decock).

 

 

"Le nombre total d'espèces de guêpes parasites en Belgique est estimé à environ 1500, mais le nombre réel pourrait être bien supérieur à 2000."

 

 

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On a étudié la composition chimique et la fonction du venin à l'origine des piqûres douloureuses de cinq espèces de guêpes Mutillidae, appelées "fourmis de velours"

On a étudié la composition chimique et la fonction du venin à l'origine des piqûres douloureuses de cinq espèces de guêpes Mutillidae, appelées "fourmis de velours" | EntomoNews | Scoop.it
Venom chemistry underlying the painful stings of velvet ants (Hymenoptera: Mutillidae)

 

Cell Mol Life Sci. 2021 Jun
Timo Jensen et al.

 

 

Traduction :

 

 

"Les fourmis velours (Hymenoptera : Mutillidae) sont une famille de guêpes parasitoïdes solitaires qui sont réputées pour leurs piqûres douloureuses. Nous avons exploré la chimie sous-jacente aux piqûres des guêpes mutillides du genre Dasymutilla Ashmead.

 

Des analyses détaillées de la composition du venin de cinq espèces ont révélé qu'ils sont principalement composés de peptides. Nous avons constaté que deux types de peptides de venin de mutillidés semblent être principalement responsables des effets douloureux de l'envenimation. Ces mêmes peptides ont également une utilité défensive contre les invertébrés, puisqu'ils ont été capables d'incapaciter et de tuer des abeilles domestiques. Tous deux agissent directement sur les membranes cellulaires où ils augmentent directement la conductivité ionique. Les peptides du venin défensif de Dasymutilla présentent une similitude frappante, dans leur structure et leur mode d'action, avec ceux de la fourmi Myrmecia gulosa (Fabricius), ce qui suggère soit la rétention de toxines ancestrales, soit une convergence induite par des histoires de vie et des pressions de sélection défensives similaires. Enfin, nous proposons que d'autres peptides hautement exprimés du venin de Dasymutilla puissent jouer un rôle dans la parasitisation, peut-être en retardant ou en arrêtant le développement de l'hôte. Cette étude représente le premier compte rendu détaillé de la composition et de la fonction des venins des Mutillidae.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] via https://www.facebook.com/HymenopteraR/posts/venom-chemistry-underlying-the-painful-stings-of-velvet-ants-hymenoptera-mutilli/2923840454549229/

 

[Repéré via How harnessing the powers of venom could lead to new medicines, 08.09.2021 https://www.nationalgeographic.com/science/article/how-harnessing-the-powers-of-venom-could-lead-to-new-medicines]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Recherche de 'Dasymutilla' dans Scoop.it
https://www.scoop.it/search?q=Dasymutilla

 

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