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Le weta géant de Nouvelle-Zélande, un colosse des temps anciens

Le weta géant de Nouvelle-Zélande, un colosse des temps anciens | EntomoNews | Scoop.it

Le weta géant de Nouvelle-Zélande fait partie de la même famille que les [sauterelles] et constitue une sous-espèce qui peuplait déjà la Terre il y a 190 millions d'années. Il est l'un des insectes les plus grands et surtout les plus lourds connus à ce jour.

 

Par Arnaud Sacleux, 13.11.2020

 

"... trois catégories de wetas se distinguaient. Les wetas terrestres, regroupant neuf espèces du genre Hemiandrus ; les wetas à défenses, composés d’une espèce du genre Anisoura et deux espèces du genre Motuweta ; et enfin les wetas géants, qui ne sont pas une seule et unique espèce mais rassemblent en réalité sept espèces du genre Hemideina et 11 du genre Deinacrida.

 

Cependant, cette classification archaïque basée sur la morphologie des insectes a été mise à mal par la publication d’études plus récentes en génétique, qui ont permis de reconsidérer la phylogénie de ces différentes espèces. Par exemple, P.M. Johns proposait en 1997 de regrouper les espèces des genres Anisoura et Motuweta, les wetas à défenses, aux deux autres genres de wetas géants, les Hemideina et Deinacrida sur un critère purement morphologique : les mandibules atrophiées.

 

Cependant, l’analyse de l’ADN de ces espèces par Steven A. Trewick et Mary Morgan-Richards en 2004, a montré que ces deux lignées n’étaient au contraire pas apparentées et que la réalité morphologique ne reposait pas sur un ancêtre commun mais bien d’un processus synaptomorphique, c’est-à-dire l’apparition d’organes communs de manière indépendante entre plusieurs lignées non apparentées, comme les ailes des oiseaux."

 

 

[Image] Le weta géant de Nouvelle-Zélande peut atteindre les 10 centimètres, pattes et antennes non comprises. Son poids peut quant à lui atteindre les 75 grammes, soit trois fois plus que le poids d'une souris domestique.

Photographie de Derek R. Tearne, Creative Commons
 
Bernadette Cassel's insight:

 

'records chez les insectes' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=records+chez+les+insectes

 

(17 scoops)

 

'wetas' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=wetas

 

(2 scoops)

 

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La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2)

La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2) | EntomoNews | Scoop.it
Nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et voulons les réguler à notre profit… sans même savoir ce qui les compose et comment ils fonctionnent.

 

Par Romain Garrouste, 29.06.2020

 

Les petites bêtes à l’ombre des grosses

"Mais lorsque les organismes décrits ne sont pas « extraordinaires », ce qui est très fréquent, publier des découvertes taxonomiques dans des revues de renom se révèle ardu. Celles-ci ne s’ouvrent qu’aux taxons remarquables : un nouvel oiseau ou un mammifère dans une île perdue fera certainement un bel article au sein d’une revue renommée. À l’inverse, un nouvel insecte, même sous nos pieds, ne fera l’objet que d’une petite description dans une revue d’amateurs ou de société savante, sauf s’il possède une caractéristique unique.

 

Leur intérêt biologique intrinsèque est pourtant le même : c’est pour cela qu’on l’on parle de « biais taxonomique ». Dans le cas des bactéries, ce biais semble s’exerce par rapport à la pathogénicité, c’est-à-dire à la capacité à provoquer une maladie : la découverte d’une bactérie non pathogène ou remarquable ne sera pas publiée dans une grande revue.

 

Il est pourtant essentiel de publier dès que possible une découverte, quelle qu’elle soit. Établir un taxon, trouver ses relations de parenté (ce qu’on appelle la « position phylogénétique »), le placer dans l’arbre du vivant, constitue l’acte fondateur pour l’étudier et appréhender sa place dans son écosystème (comme, par exemple, celle d’une bactérie dans notre système digestif).

 

Lorsqu’un organisme inconnu est découvert, connaître sa position phylogénétique permet de déduire une grande partie de ses propriétés biologiques. C’est tout aussi essentiel pour les pathogènes.

Quand la médecine redécouvre l’environnement

Pour comprendre les organismes avec lesquels nous sommes en interactions négatives (agents pathogènes, espèces venimeuses ou néfastes à nos cultures, etc.), il est essentiel de comprendre leur environnement (et donc le nôtre).

 

Comprendre la taxonomie, c’est le premier pas pour comprendre l’environnement et donc l’écologie des espèces qu’elles soient pathogènes ou vecteurs, ou les relations avec leurs hôtes pour des symbiotes ou des parasites

 

Nous voulons lutter contre les punaises de lit, comprendre notre tube digestif… mais connaît-on l’écologie des organismes qui habitent une maison, selon son climat, son environnement proche et le mode de vie des habitants ?

 

Un exemple auquel j’ai été confronté concerne l’émergence de la maladie de Chagas, en Amazonie et en Guyane française au début des années 2000. Transmise par des punaises hématophages (bien plus grosses que les punaises des lits), cette affection particulière (zoonose parasitaire pouvant être mortelle à plus ou moins long terme) avait défrayé la chronique par des cas foudroyants.

 

  • [Image] Panstrongylus geniculatus. Les triatomes sont de grosses punaises hématophages vecteurs de la maladie de Chagas. Romain Garrouste/MNHN, CC BY-NC-ND

 

C’est bien l’implantation d’habitats humains et de populations non préparées à vivre dans de telles zones qui se trouvait au cœur de cette problématique. La même explication a été fournie pour des cas particuliers de toxoplasmose peu habituels (consommation de viande mal cuite), cette maladie des chats et des félins.

De même, la consommation non habituelle d’animaux sauvages ainsi que l’ensemble des méconnaissances culturelles et biologiques, permettant des erreurs d’appréciations sur les relations entre environnement et pathogènes, sont au cœur de beaucoup de nos problèmes ; la pandémie de Covid-19 est constitue une expression terrible.

 

Les exemples sont nombreux : nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et les espèces qui les constituent et voulons les réguler à notre profit, sans même savoir comment il sont composés et comment ils fonctionnent vraiment.

Renaissance de la taxonomie ?

On peut se demander combien de projets de recherches relatifs à la taxonomie sont soutenus financièrement par les instances de la recherche française et mondiale. En France, probablement aucun… C’est pourtant le fondement de la biologie.

 

Le scientifique américain Quentin Wheeler a publié récemment un appel pour la renaissance de cette discipline qu’il résume ainsi :

« L’extinction rapide des espèces signifie qu’il reste un temps limité pour revitaliser la taxonomie et explorer la diversité des espèces de notre planète. Trois actions ont le potentiel de déclencher une renaissance de la taxonomie : (1) clarifier ce qu’est la taxonomie, en mettant l’accent sur ses avancées théoriques et son statut de science fondamentale rigoureuse, indépendante et nécessaire ; (2) donner aux taxonomistes le mandat d’organiser et de compléter l’inventaire des espèces et les ressources nécessaires pour moderniser les infrastructures de recherche et de collection ; (3) collaborer avec des scientifiques de l’information, des ingénieurs et des entrepreneurs pour inspirer la création d’un avenir durable grâce à la bio-inspiration. »

Puisse-t-il être entendu par le plus grand nombre de nos évaluateurs scientifiques et les tutelles de la recherche !

 

Remettons la taxonomie à sa place, celle d’une activité scientifique essentielle à a compréhension de nos écosystèmes et des holobiontes que nous sommes.

 

 

→ Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations - From www.franceinter.fr - 11 July 2018, 12:36

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Au-delà de l'organisme, l'holobionte | EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/p/4072752421/2016/12/13/au-dela-de-l-organisme-l-holobionte 13 December 2016, 00:31

 

→ 'holobionte' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=holobionte

 

(6 scoops)

 

Bernadette Cassel's curator insight, June 30, 2020 11:51 AM

 

→ 'taxonomie' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=taxonomie

 

(10 scoops)

 

 

→ Chloroquine : pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui - From www.mediapart.fr - 8 April, 13:06

 

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« Juteux trafic de gènes » : Les rois de l’entomosphère, les coléos, ont été des voleurs de gènes qui ont su en profiter

« Juteux trafic de gènes » : Les rois de l’entomosphère, les coléos, ont été des voleurs de gènes qui ont su en profiter | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Novembre


"Leur succès est époustouflant. Ils sont le quart du monde animal et 40 % de celui des insectes. Certes, ils s’y sont pris très tôt, au Carbonifère, il y a à peu près 327 millions d’années ; mais ce ne sont pas les seuls. Leur atout : être capables de digérer – avec ou sans symbiontes - l’indigeste, soit les pectines, l’hémicellulose et la cellulose, composants des parois cellulaires des végétaux, et pouvoir profiter ainsi de la ressource en hydrates de carbone (sucres) la plus importante de la Planète. 


Une équipe internationale de chercheurs a puisé dans les bases de données sur les génomes pour établir la phylogénie de l’ordre (4 818 gènes de 146 espèces), tracer l’évolution de la phytophagie en son sein (89 gènes de 521 espèces) et suivre l’apparition de gènes permettant la digestion directe de la lignocellulose (154 génomes ou transcriptomes). Outre des Coléoptères, des représentants d’ordres voisins ont été inclus : Mégaloptères, Neuroptères, Raphidioptères et Strepsiptères.


L’analyse de ces données fixe l’origine des Coléoptères au Carbonifère et appuie l’hypothèse de la codiversification avec les angiospermes. Les enzymes dégradant les composants des parois cellulaires (PCWDE) ont été acquis par transmission horizontale à partir de bactéries et de champignons, deux fois, au Mésozoïque (entre -252 et -66 millions d’années). Cette période a vu une très forte multiplication des espèces, suffisamment diversifiées pour que l’ordre soit présent sous tous les climats et s’adapte à ses changements.


La moitié des espèces actuelles sont les descendants directs d’insectes apparus au milieu du Jurassique (autour de - 75 Ma). L’acquisition des enzymes est à l’origine de régimes et comportements alimentaires très spécialisés (mineurs, xylophages, champignonistes...).


Les Coléoptères doivent également leur succès à leur taux d’extinction des espèces remarquablement faible."


Article source (en anglais, gratuit)

 

 

Illustration : arbre phylogénétique des Coléoptères (partim). De l’article

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Souzalopesmyia (Diptera: Muscidae) d’Amérique du Sud : nouvelle espèce avec phylogénie basée sur des caractères morphologiques

Souzalopesmyia (Diptera: Muscidae) d’Amérique du Sud : nouvelle espèce avec phylogénie basée sur des caractères morphologiques | EntomoNews | Scoop.it

Cet article est tiré de la thématique L’expédition « La Planète revisitée » 2015 dans le massif du Mitaraka (Guyane)

 

 

  • Souzalopesmyia Albuquerque, 1951 (Diptera: Muscidae): new species from South America with an updated phylogeny based on morphological evidence - Zoosystema, 11.12.2018
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Un termite ne contient qu’un tiers de termite

Un termite ne contient qu’un tiers de termite | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Février

 

"Le reste, c’est le microbiote, une foule de plusieurs milliers d’espèces de bactéries, hébergées dans le tube digestif. La plupart ne se trouvent nulle part ailleurs en nature. Ces endosymbiontes, indispensables, digèrent la cellulose et d’autres matériaux indigestes (comme la terre) pour le compte de leur hôte. Ils sont la clé du succès écologique des termites, dans les zones subtropicales et tropicales.


Leur vie sociale est favorable à une transmission verticale (de la mère à sa progéniture) de ces symbiontes et l’ancienneté du groupe a laissé le temps au développement d’une coévolution qui explique la teneur de ce microbiote. Selon d’autres entomologistes, les rencontres et les conditions propres à chaque lieu ont joué le rôle principal (transmission horizontale).


Pour évaluer la part des deux phénomènes, une équipe internationale a analysé le contenu du tube digestif de 94 espèces, par la technique du métabarcoding moléculaire qui permet de caractériser les composants d’un peuplement (mélange d’espèces).


Elle a également établi la phylogénie de 211 lignées bactériennes, issues de ces termites comme d’espèces voisines, grâce à l’outil informatique BLAST de comparaison de séquences.
Le résultat montre que, à côté de la transmission verticale, la transmission horizontale joue un très grand rôle ; on retrouve en effet dans chaque termite des bactéries d’autres termites, parents très éloignés.


L’acquisition de bactéries étrangères doit se faire à l’occasion des batailles, quand le vainqueur mange le vaincu.
Le façon dont toutes les composantes du microbiote s’accordent pour « travailler » ensemble à la nutrition de l’hôte reste un mystère."


D’après « Termites' unique gut 'factory' key to global domination », lu le 8 février 2018 à //phys.org/news/ et l’article source (gratuit)

 

Photo : ouvriers d’Orthognathotermes, avec un soldat au centre. Le tube digestif est visible au travers de leur tégument transparent. Cliché Jan Šobotník.

Bernadette Cassel's insight:

 

Revue Insectes OPIE sur Twitter, 11.02.2018 :

 

"Épingle « Un termite ne contient qu’un tiers de termite », le reste, ce sont plusieurs milliers d’espèces de bactéries symbiotiques, qui lui digèrent le bois et la terre. https://t.co/VrBOgNA4FV Blattodea Termitidae #insectes"


https://twitter.com/af_insectes/status/962594840428138496

 

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Les origines de l'incroyable biodiversité des insectes remises en cause

Les origines de l'incroyable biodiversité des insectes remises en cause | EntomoNews | Scoop.it
Apparus il y a plus de 450 millions d’années, les insectes forment aujourd’hui 90% de la biodiversité terrestre non-microbienne. Pour tenter de déterminer les ressorts de cette foisonnante diversité, une équipe franco-américaine composée notamment de chercheur de l’Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier (ISEM, CNRS/IRD /Univ. Montpellier) s’est lancée dans un travail d’analyse sans précédent. En s’appuyant à la fois sur les données moléculaires et fossiles disponibles pour cette classe d’animaux, les chercheurs sont en effet parvenus à retracer l’histoire évolutive des insectes. Leurs résultats publiés en janvier dernier dans Scientific Reports permettent de savoir dans quelle mesure les extinctions de masse, les changements environnementaux ou l’apparition d’innovations morphologiques ont influencé la diversification des insectes depuis leur origine.

 

CNRS, 04.03.2016

Contact chercheur

Fabien Condamine, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier (ISEM) - CNRS/IRD /Univ. Montpellier/EPHE

 

"Avec plus d’1,3 million d’espèces décrites, mais sans doute 10 fois plus encore à découvrir, les insectes constituent de très loin la classe d’invertébrés la plus diversifiée de la planète. Apparus bien avant les dinosaures, ils sont parmi les animaux les plus anciens à s’être adaptés à la vie terrestre. Mais comment expliquer un tel succès évolutif ? Pour tenter d’apporter des réponses à cette question, des scientifiques de l’Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier (ISEM, CNRS/IRD /Univ. Montpellier), du Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP, INRA/Cirad /IRD/Montpellier SupAgro) et de l’Université de Californie (Santa Cruz, Etats-Unis) ont réalisé une des premières études macroévolutives sur cette classe d’animaux en couplant données fossiles et moléculaires. Pour cela, ils ont analysé la diversification des insectes à l’aide d’un arbre phylogénétique représentant 82% des familles d’insectes existantes. « Depuis peu, la conjonction de nouvelles approches analytiques, d’outils mathématiques plus puissants et de données génétiques suffisamment riches autorise l’utilisation d’arbres phylogénétiques pour mesurer le taux d’apparition et de disparition de groupes d’espèces tel que celui-ci », précise Fabien Condamine, biologiste de l’évolution à l’ISEM et cosignataire de l’article. En superposant cette analyse à celle de 40 000 occurrences fossiles d’insectes, les scientifiques ont pu remonter le fil des évènements de spéciation et d’extinction qui ont marqué l’histoire des insectes depuis leur origine.

 

L’étude du registre fossile révèle tout d’abord un taux de diversification élevé dès l’apparition des insectes. Sur les quatre extinctions de masse qui ont jalonné l’histoire évolutive des insectes, seules celles du Permien-Trias, il y a 252 millions d’années, et du Crétacé-Paléogène, il y a 66 millions d’années, semblent avoir eu un impact significatif sur la diversité des insectes. Ces extinctions sont en outre suivies de périodes de très forte diversification corroborées par l’analyse phylogénétique des données moléculaires. Les travaux des scientifiques mettent aussi en évidence des taux d’extinction relativement faibles témoignant de la résilience des insectes tout au long de leur histoire évolutive. Par ailleurs, ces résultats contredisent les hypothèses communément admises selon lesquelles les innovations majeures, que sont l’apparition des ailes et la métamorphose complète, seraient à l’origine d’un accroissement significatif de la biodiversité des insectes. De la même manière, l’explosion soudaine des espèces de plantes à fleurs au cours du Crétacé n’a pas, comme on le supposait jusqu’à présent, accentué la diversification de ces animaux. « Les taux de diversification les plus élevés étant observés au sein les quatre ordres d’insectes les plus riches, ce serait plutôt des innovations spécifiques à chacun de ces grands groupes, comme l’évolution des élytres chez les coléoptères, qui auraient favorisé la diversification de la classe toute entière », conclut Fabien Condamine."

 

 

Référence 

 

 

[Image] Larve de grillon, orthoptère. Cet insecte est issu d'ambre translucide provenant d'un gisement des Charentes (France), datant du Crétacé (100 millions d'années). © Vincent PERRICHOT/Didier NERAUDEAU/CNRS Photothèque

 

_______________________________________________

 

 

À lire aussi :

 

Nouvelle phylogénie des insectes établie, 12.11.2014
https://passion-entomologie.fr/phylogenie-insectes/

 

Nouvelle Phylogénie de l’évolution des insectes établie

 

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New Primitive Moth FAMILY Discovered in Australia / Découverte en Australie d'un papillon primitif d'une nouvelle FAMILLE

New Primitive Moth FAMILY Discovered in Australia / Découverte en Australie d'un papillon primitif d'une nouvelle FAMILLE | EntomoNews | Scoop.it
Entomology Today, 05.03.2015

"It’s pretty cool when a new insect species is discovered. It’s even more exciting when scientists find a new genus. But a new family? That’s pretty amazing and doesn’t happen very often.

But it did recently, on Kangaroo Island in South Australia. This is the first time since the 1970s that a new family of primitive moth has been identified anywhere in the world.

This new moth family is called Aenigmatineidae. It is only known to contain a single genus (Aenigmatinea) and a single species called Aenigmatinea glatzella. Details of the discovery were published in the journal Systematic Entomology.

The moth – also known as the enigma moth – is covered in scales that appear gold and purple, and the edges of their wings have feathery fringes."

Read more at:


New ‘enigma’ moth helps crack evolution’s code


A new extant family of primitive moths from Kangaroo Island, Australia, and its significance for understanding early Lepidoptera evolution

                       

[Image] Newly discovered moth is enigmatic evolutionary wonder
http://theconversation.com/newly-discovered-moth-is-enigmatic-evolutionary-wonder-38276

                   


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMOSCIENCE

From passion-entomologie.fr March 10, 6:25 PM :

Révision de la phylogénie des lépidoptères (papillons)

                                 

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Des nouvelles des insectes : Les insectes sur leur arbre...

Des nouvelles des insectes : Les insectes sur leur arbre... | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « En épingle en 2014 »

 

« Les insectes sur leur arbre…

…et chacun à sa place. C’est l’aboutissement du projet 1KITE (1,000 Insect Transcriptome Evolution project) qui a vu une bonne centaine de chercheurs collaborer pour dessiner l’arbre phylogénétique de la classe des insectes et placer dans l’échelle des temps géologiques les grands événements de leur évolution. » 


« Ceci à partir de l’analyse comparée des transcriptomes de 144 espèces (vivantes) choisies pour représenter tous les ordres actuels. C’est l’analyse mathématique de la masse de données qui a donné le plus de mal. »


« Pour l’essentiel, les étapes de l’évolution des insectes étaient connues, sinon admises par tous et l’emploi de la génomique et de la bioinformatique a fourni des confirmations solides. L’apparition des ordres, par différentiation à partir d’ancêtres communs, est indiquée sur un schéma [ci-dessus]. »


« Les grands événements sont ainsi datés : l’origine des insectes (jusque-là indistincts des crustacés) au début de l’Ordovicien (il y a autour de 479 millions d’années, quand les plantes commençaient à coloniser les terres émergées), les premiers à pratiquer le vol actif au début du Dévonien (406 Ma), les premiers représentants des lignées actuelles au Mississipien (345 Ma). La grande diversification des Holométaboles s’est faite au début du Crétacé. »


« D’après, notamment, « International Team Uses Phylogenomic Approach to Explain the When and How of Insect Evolution », lu le 7 novembre 2014 à www.genomeweb.com/ »

 

 

[Image] http://www.livescience.com/images/i/000/071/832/original/insect-evolution-9.jpg

 

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Le taux d'extinction des espèces serait aujourd'hui 1 000 fois plus important que pendant les 60 millions d'années qui nous précèdent

Le taux d'extinction des espèces serait aujourd'hui 1 000 fois plus important que pendant les 60 millions d'années qui nous précèdent | EntomoNews | Scoop.it

Par Jean-Paul Fritz. Le Nouvel Observateur. « Les espèces disparaissent 1.000 fois plus depuis que l'Homme existe » 


« [...] une équipe de scientifiques emmenée par Jurriaan de Vos, de l'université de Brown (USA), [...] publie une étude dans le journal "Conservation Biology" selon laquelle le taux d'extinctions serait aujourd'hui 1.000 fois plus important que pendant les 60 millions d'années avant que l'humanité n'apparaisse. » 


« S'il est aujourd'hui possible de comptabiliser les extinctions d'espèces, pour mesurer l'impact global de l'Homme, il est nécessaire d'avoir un point de comparaison. C'est à cela que se sont attaqués les chercheurs, qui ont étudié à la fois les fossiles et l'évolution des arbres généalogiques des espèces (la phylogénie) de nombreuses plantes et espèces animales. [...] »


[...]


[L'étude] Estimating the Normal Background Rate of Species Extinction - DE VOS - 2014 - Conservation Biology http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/cobi.12380/abstract


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

→  Les espèces disparaissent bien plus vite qu'avant


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Contre les essaims de criquets, un parasite intestinal...

Contre les essaims de criquets, un parasite intestinal... | EntomoNews | Scoop.it

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences. « Les essaims de criquets migrateurs sont ravageurs pour les cultures. Sans le savoir, un parasite intestinal pourrait nous avoir indiqué des solutions. En acidifiant son milieu d’accueil, cette microsporidie... »


[l'étude] Unveiling the mechanism by which microsporidian parasites prevent locust swarm behavior


« Locusts are infamous for their ability to aggregate into gregarious migratory swarms that pose a major threat to food security. Aggregation is elicited by an interplay of visual, tactile, and chemical stimuli, but the aggregation pheromone in feces is particularly important. Infection by the microsporidian parasite Paranosema (Nosema) locustae is known to inhibit aggregation of solitary Locusta migratoria manilensis and to induce gregarious locusts to shift back to solitary behavior. Here we suggest that P. locustae achieves this effect by acidifying the hindgut and modulating the locust immune response, which suppresses the growth of the hindgut bacteria that produce aggregation pheromones. This in turn reduces production of the neurotransmitter serotonin that initiates gregarious behavior. Healthy L. migratoria manilensis exposed to olfactory stimuli from parasite-infected locusts also produced significantly less serotonin, reducing gregarization. P. locustae also suppresses biosynthesis of the neurotransmitter dopamine that maintains gregarization. Our findings reveal the mechanisms by which P. locustae reduces production of aggregation pheromone and blocks the initiation and maintainence of gregarious behavior. »


[Locusta cinerascens ssp. manilensis, Orthoptera, Acrididae]


Bernadette Cassel's insight:


D'après une publication récente, l'espèce dont il s'agit dans cette étude n'est pas Locusta migratoria ssp. manilensis.

La bonne combinaison est  "Locusta cinerascens ssp. manilensis".


Mon attention a été attirée sur ce point par l'un des auteurs de la publication dont voici la référence :
Bernard DEFAUT, David MORICHON, Didier MORIN & Stéphane PUISSANT, 2013.- L’étude de phylogénie moléculaire réalisée par MA & al. (2012) sur le Criquet migrateur : nouvelles conclusions taxonomiques (Caelifera, Acrididae, Locustinae). Matériaux orthoptériques et entomocénotiques, 2013, 18 : 45-56.


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Un minuscule prédateur vieux d’un demi-milliard d’années révèle l’origine des scorpions et des araignées

Un minuscule prédateur vieux d’un demi-milliard d’années révèle l’origine des scorpions et des araignées | EntomoNews | Scoop.it
Deux paléontologues qui travaillent sur les schistes de Burgess, gisement fossilifère connu dans le monde entier, ont découvert une nouvelle espèce qui est à ce jour le plus ancien chélicérate (ou chélicéré) connu. Mollisonia plenovenatrix, de son nom, ferait donc remonter ce vaste groupe d’invertébrés, qui regroupe au-delà de 115 000 espèces parmi lesquelles les limules, les scorpions et les araignées, à plus de 500 millions d'années. Les observations des chercheurs sont publiées dans le numéro du 11 septembre 2019 de la prestigieuse revue Nature.

 

Par David McKay, 11.09.2019

 

 

[Image] Phylogenetic position and life reconstruction of M. plenovenatrix

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'origine des araignées' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=origine+des+araign%C3%A9es

 

(4 scoops)

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La première phylogénie moléculaire complète, étalonnée dans le temps, des 496 espèces de papillons européens

La première phylogénie moléculaire complète, étalonnée dans le temps, des 496 espèces de papillons européens | EntomoNews | Scoop.it
With the aim of supporting ecological analyses in butterflies, the third most species-rich superfamily of Lepidoptera, this paper presents the first time-calibrated phylogeny of all 496 extant butterfly species in Europe, including 18 very localised endemics for which no public DNA sequences had been available previously. It is based on a concatenated alignment of the mitochondrial gene COI and up to eleven nuclear gene fragments, using Bayesian inferences of phylogeny. To avoid analytical biases that could result from our region-focussed sampling, our European tree was grafted upon a global genus-level backbone butterfly phylogeny for analyses. In addition to a consensus tree, the posterior distribution of trees and the fully concatenated alignment are provided for future analyses. Altogether a complete phylogenetic framework of European butterflies for use by the ecological and evolutionary communities is presented.

 

 

 

Introduction

 

"... Here, we present the first comprehensive time-calibrated molecular phylogeny of all 496 extant European butterfly species (Lepidoptera: Papilionoidea), based on one mitochondrial and up to eleven nuclear genes, and the most recent systematic list of European butterflies (Wiemers et al. 2018). European butterflies are well-studied, ranging from population level analyses (Settele et al. 2009) to large-scale impacts of global change (Devictor et al. 2012). There is also good knowledge of species traits and environmental niche characteristics (Bartonova et al. 2014; Schweiger et al. 2014), population trends (van Swaay et al. 2006; van Swaay et al. 2010) and large-scale distributions (Settele et al. 2008; Kudrna et al. 2011). Butterflies are thus well placed for studies in the emerging field of ecophylogenetics (Mouquet et al. 2012)."

(...)

 

 

Traduction :

 

Nous présentons ici la première phylogénie moléculaire complète, étalonnée dans le temps, des 496 espèces de papillons européens existantes (Lepidoptera : Papilionoidea), basée sur un gène mitochondrial et jusqu'à onze gènes nucléaires, ainsi que la liste systématique la plus récente des papillons européens (Wiemers et al. 2018). Les papillons européens sont bien étudiés, allant des analyses au niveau des populations (Settele et al. 2009) aux impacts à grande échelle du changement mondial (Devictor et al. 2012). Il existe également une bonne connaissance des caractéristiques des espèces et des niches environnementales (Bartonova et al. 2014 ; Schweiger et al. 2014), des tendances des populations (van Swaay et al. 2006 ; van Swaay et al. 2010) et des distributions à grande échelle (Settele et al. 2008 ; Kudrna et al. 2011). Les papillons sont donc bien placés pour des études dans le domaine émergent de l'écophylogénétique (Mouquet et al. 2012).

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Bernadette Cassel's insight:

 

[via] JACK sur Twitter, 05.06.2020 :

 

"Décidément les bons articles naturalistes sont de plus en plus nombreux en ce moment ! Voici la phylogénie la plus récente des 496 papillons "de jour" d'Europe (et la première "time-calibrated"). Superbe article (et superbes visualisations) #Butterflies #nature #biodiversité"


https://twitter.com/bi_alive/status/1268829141778026496

 

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Les punaises de lit aussi vieilles que les dinosaures

Les punaises de lit aussi vieilles que les dinosaures | EntomoNews | Scoop.it
Quinze chercheurs ont reconstruit l'arbre évolutif de ces insectes parasites à partir de leur ADN. Ils se révèlent deux fois plus vieux que leurs hôtes préférés, les chauve-souris.

 

 

[Image] Arbre phylogénétique des punaises de lit. (Roth et al, Current Biology, 2019)

Bernadette Cassel's insight:
 
 
(Re)lire aussi :
 
Les punaises des lits n’ont pas eu besoin des humains pour survivre à l’extinction des dinosaures - From www.gurumed.org - May 18, 7:22 PM
 
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D'après l'étude phylogénétique de la bactérie Yersinia pestis, la peste humaine transmise par le mouton tibétain provient de ses contacts avec des marmottes

D'après l'étude phylogénétique de la bactérie Yersinia pestis, la peste humaine transmise par le mouton tibétain provient de ses contacts avec des marmottes | EntomoNews | Scoop.it

"Plague is mainly a disease of wild rodents, and their parasitic fleas are considered the transmitting vectors."

(...)

Human plague associated with Tibetan sheep originates in marmots. Ruixia Dai, Baiqing Wei, Haoming Xiong, Xiaoyan Yang, Yao Peng, Jian He, Juan Jin, Yumeng Wang, Xi Zha, Zhikai Zhang, Ying Liang, Qingwen Zhang, Jianguo Xu, Zuyun Wang, Wei Li. PLOS - Published: August 16, 2018

 

"... Several possible scenarios may explain how Tibetan sheep become infected by marmots.

 

First, they could be infected by contact with the bodies of dead marmots. Our field observations showed that Tibetan sheep have a habit of licking the bodies of dead rodents such as marmots, which may be a means of ingesting micronutrients in the plateau environment.

 

Previously, a study successfully induced plague infection by feeding or smearing Y. pestis in the mouths of Tibetan sheep [27].

 

Another possible cause is that Tibetan sheep could be infected by fleas such as Callopsylla dolabris or Oropsylla silantiewi. These are the main parasitic fleas in M. himalayana. Even though they have comparatively specific host selection, they have been found to attack human beings or other animals after the death of their preferred host [6].

 

Previous research has shown that C. dolabris and O. silantiewi bite and can suck the blood of Tibetan sheep in the laboratory, and the sheep can become infected and die after being challenged for 10 days [27].

 

The above evidence shows that fleas play an important role in Y. pestis transmission from marmots to Tibetan sheep."

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Recherche animale sur Twitter, 20.08.2018 : "#Peste #Tibet: selon l'étude #phylogénétique de la bactérie #Yersinia pestis, la peste humaine transmise par le #mouton tibétain provient de ses contacts avec des #marmottes https://t.co/04yMIQ4der… https://t.co/7nICkMFckQ"
https://twitter.com/recherche_anima/status/1031555225767829504

 

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La Bibliothèque du Vivant : une référence génomique pour les espèces

La Bibliothèque du Vivant : une référence génomique pour les espèces | EntomoNews | Scoop.it
Bibliothèque du Vivant (BdV) est un appel à projets financé par le CNRS, l'INRA et le MNHN de 2011 et 2013 et qui a bénéficié du support technique du Génoscope pour le séquençage massif de l’ADN. BdV avait pour objectif de soutenir et d’accompagner cent équipes françaises portant des projets d’étude de la biodiversité. Il voulait accélérer le séquençage massif de gènes, ou partie de gènes d’organismes pluricellulaires appartenant à différents groupes taxinomiques (plantes, champignons, vertébrés, insectes etc.) pour compléter une bibliothèque de codes-barres ADN de référence pour le vivant et ainsi accéder à phylogénie moléculaires de ces organismes. Des travaux issus de ce programme font l’objet d’un volume spécial "DNA library of life" (2017) publié dans la revue European Journal of Taxonomy.

 

CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut, 05.05.2017

DocBiodiv's curator insight, May 17, 2017 10:04 AM
A noter : 4ème Colloque de Génomique Environnementale 13615/09 à Marseille  http://gdr3692.wixsite.com/gdrge/4e-colloque-genomique-environnement
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L’ébauche d’un arbre de la vie complet qui devra être enrichi par tout un chacun - GuruMeditation

L’ébauche d’un arbre de la vie complet qui devra être enrichi par tout un chacun - GuruMeditation | EntomoNews | Scoop.it

Une première ébauche d’un arbre de la vie (plus correctement désigné arbre phylogénétique) pour les millions d’espèces nommées d’animaux, de plantes, de champignons et de microbes a été publiée.

GuruMeditation, 24.09.2015           

                    

« [...] L’Open Tree of Life est dans sa “version 1.0” et il reste beaucoup de travail, mais, espérons-le, la nature ouverte du projet encouragera les amateurs à participer à l’immense ouvrage. L’équipe qui a mis en place cet arbre développe des outils logiciels qui permettront aux chercheurs de se connecter et de réviser les nouvelles données collectées.

En attendant, vous pouvez commencer à explorer toutes ces données dès maintenant. L’arbre, avec les données brutes et son code source, est disponible gratuitement en ligne ici : Open Tree of Life et l’étude pour son élaboration publiée dans PNAS : Synthesis of phylogeny and taxonomy into a comprehensive tree of life. »

                         

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS


→  L'arbre de la vie se refait une beauté

                            

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L’adaptation symbiotique entre les fourmis champignonnistes et leur champignon

L’adaptation symbiotique entre les fourmis champignonnistes et leur champignon | EntomoNews | Scoop.it

Passion Entomologie. « Découverte chez les fourmis champignonnistes »


« Une intéressante découverte sur les relations de mutualisme qu’entretiennent les fourmis coupe-feuille (« champignonnistes ») et les champignons qu’elle cultivent vient d’être publiée dans la revue Nature. Les recherches, menées par l’entomologiste Danois Henrik Hjavard De Fine Licht et son équipe démontrent grâce à des analyses comparatives d’expressions génétiques et moléculaires, que les fourmis dépendent du champignon pour synthétiser certaines enzymes et acides aminés essentiels, une capacité perdue par les insectes au cours de l’évolution. Le champignon, en plus d’être une source de nutriments, constitue de ce fait une voie de synthèse moléculaire indispensable au fourmis. Ainsi, fourmis et champignons se comportent comme un seul et même organisme, connecté par un important réseau d’interactions, où chacun joue des rôles spécifiques comme des organes dans un organisme. » 


[...]


Source :

- H. H. De Fine Licht ; J. J. Boomsma & A. Tunlid (2014) : Symbiotic adaptations in the fungal cultivar of leaf-cutting ants. Nature Communications, 5 :  5675


[Image] « Reconstruction phylogénétique de la co-évolution entre le champignon et les fourmis champignonnistes (Source : De Fine Licht, 2014) »


___________________________________________________________________

ET AUSSI (en anglais) :

→  Fungus-growing ants selectively cultivate their crops – University of Copenhagen
http://www.science.ku.dk/english/press/news/2014/fungus-growing-ants-selectively-cultivate-their-crops/

   

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Où sont les mâles ?

Où sont les mâles ? | EntomoNews | Scoop.it

IRD (Institut de recherche pour le développement). « L’exploration de la zone bathyale au large de Kavieng (Nouvelle Irlande) nous a réservé quelques belles et étonnantes surprises.

Dans la zone nord de Kavieng côté Océan Pacifique, à 800 m de profondeur, notre chalut a ramené dans ses filets un étonnant crustacé. »


« L’étrange langouste profonde du genre Thaumastocheles possède une paire de chélipèdes [*] d’allure étrange et de taille inégale. Les différentes espèces du genre Thaumastocheles (5 espèces connues actuellement) sont reconnaissables par les variations de formes de leur chélipèdes. Il est exceptionnel de collecter ce genre d’organisme difficilement capturable car vivant dans de profonds terriers. Ces langoustes profondes demeurent donc rares et la plupart des espèces ne sont connues que de peu de spécimens et parfois d’un seul sexe.  De récentes observations suggèrent qu’il existerait un dimorphisme sexuel chez ces espèces, portant essentiellement sur la morphologie du plus  large chélipède. Ceci engendrerait donc une révision complète du groupe. Lors de la campagne Madang 2012, le long de la côte est de la Nouvelle Guinée, un spécimen de Thaumastocheles a été collecté en mer de Bismarck. L’étude de ce nouveau spécimen ainsi que l’analyse phylogénétique des espèces de ce groupe a permis la description d’une nouvelle espèce Thaumastocheles massonktenos. »


« L’ensemble des spécimens connus de cette espèce ne sont que des femelles. La collecte d’un spécimen mâle lors de la campagne Kavieng va permettre de tester l’hypothèse de dimorphisme sexuel chez cette espèce et d’étendre ces conclusions à l’ensemble du groupe. La découverte de ce mâle nous éclairera sans aucun doute sur les mystères des Thaumastocheles. »

 

« Pour aller plus loin :
Chang, S-C, Chan, TY, Ahyong, ST. (2014) Two new species of the rare lobster genus Thaumastocheles wood-mason, 1874 (reptantia: nephropidae) discovered from recent deep-sea expeditions in the indo-west pacific. Journal of Crustacean Biology, 34, 107–122. »


Bernadette Cassel's insight:


[*] chélipèdes : paire de pattes transformée en pinces, voir
→  Espace Pédagogique Claroline - Université Montpellier 2


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Un Pompéi animalier en Chine

Un Pompéi animalier en Chine | EntomoNews | Scoop.it

Par AFP. Lapresse.ca. « Un phénomène volcanique du même type que celui qui figea Pompéi en 79 apr. J.-C. pourrait être à l'origine de la richesse en fossiles du Crétacé du site chinois de Jehol, selon une équipe sino-américaine. »


« Les formations géologiques de Yixian et Jiufotang, dans la province du Liaoning (nord-est de la Chine), connues sous l'appellation de «biota de Jehol», se caractérisent par leur abondance en fossiles «exceptionnellement bien conservés», rappellent les auteurs de l'étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. »


[...]

___________________________________________________________________

[L'étude] New evidence suggests pyroclastic flows are responsible for the remarkable preservation of the Jehol biota


« The lower Cretaceous Yixian and Jiufotang formations contain numerous exceptionally well-preserved invertebrate, vertebrate and plant fossils that comprise the Jehol Biota. [...] »


[Image] via SlideShare "Paléontologie Phylogénie (Macro)Ecologie Gilles Escarguel Paléoenvironnement & Paléobiosphère UMR-CNRS 5125, Université Lyon 1"


« Le biotope du Jehol : une fenêtre ouverte sur le Crétacé inférieur Deux formations : Formation Jiufotang : - 110-120 M.a. - ~4700 m de puissance Formation Yixian : - 120-130 M.a. - ~1650 m de puissance Flore : bryophytes, lycopsides, sphénopsides, ptéridophytes, bénnéttitales, gingkoales, gnétales, angiospermes? Invertébrés : insectes (éphéméroptères, odonates, blattoides, hémiptères, diptères), araignées, crustacés (ostracodes, décapodes), bivalves, gastéropodes »


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