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Déclin des insectes : alerte aux réactions en chaîne

Déclin des insectes : alerte aux réactions en chaîne | EntomoNews | Scoop.it
Près de la moitié des insectes sont envoie d'extinction. Or, cette hécatombe va engendrer de folles réactions en cascade. Observations et simulations montrent que cela n'affectera pas seulement les animaux et végétaux qui dépendent directement d'eux, mais aussi des espèces plus éloignées.. Pis : celles-ci pourraient même parfois en être les premières victimes, révèle Coralie Hancok.

 

Publié le 23 Juin 2019
Modifié le 27 juin 2019
Par Coralie Hancok

Repères

La classe des insectes, apparue il y a plus de 400 millions d’années, regroupe plusieurs millions d’espèces aux structures morphologiques communes : exosquelette de chitine, 3 segments, 2 antennes, 6 pattes, 4 ailes…

Promenons-nous dans un pré. C’est l’été, des papillons volettent gracieusement en zigzag. Ils croisent des abeilles qui, butinant des fleurs épanouies, se gavent de nectar. Dans l’herbe, des sauterelles bondissent. Au sol, une cohorte de fourmis s’active pour rapporter à la fourmilière de quoi nourrir la colonie. Dans l’air stridule le chant des cigales. Lequel, le soir venu, cède la place à celui des grillons, tandis que les premiers réverbères s’allument, attirant des nuées d’insectes volants. Nuées, le terme est adéquat tant les insectes sont innombrables sur notre planète : avec 1 million d’espèces différentes décrites (et peut-être plus de 5 millions qui ne le sont pas encore), les insectes représentent 66 % de toutes les espèces animales connues, et pour chaque être humain, on compte entre 150 et 1 500 kg d’insectes.

 

Grâce à leurs capacités d’adaptation exceptionnelles et à leur rapidité de reproduction, ils ont conquis la quasi-totalité des écosystèmes de la planète : forêts tropicales, toundras, montagnes, plaines, prairies humides ou déserts. À l’exception des pôles et des océans, les insectes sont partout ! Les chiffres publiés en février dernier par Francisco Sánchez-Bayo et Kris Wyckhuys promettent donc de bouleverser les paysages du monde entier. Après avoir analysé les données de 73 études différentes, les deux chercheurs des universités de Sydney et Brisbane, en Australie, ont conclu que 41 % de toutes les espèces d’insectes sont aujourd’hui en danger d’extinction. Pire encore : leur taux d’extinction serait 8 fois supérieur à celui des vertébrés (voir infographie p. 85).

41 %

C’est le pourcentage d’espèces d’insectes en danger d’extinction en 2019. Leur taux d’extinction est 8 fois supérieur à celui des vertébrés.

 

Cette étude a fait moins de bruit que l’alerte lancée début mai par des experts mandatés par l’ONU, annonçant que 1 million d’espèces animales et végétales, toutes branches confondues, risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la Terre ou du fond des océans. Mais en se concentrant sur les seuls insectes, elle cible l’un des principaux points de fragilité de la biodiversité mondiale. La prévision lancée par Kris Wyckhuys en est d’autant plus lugubre :  » Si la tendance actuelle de 1 % d’espèces perdues par anse maintient, l’extinction de la totalité des insectes sera effective dans 100 ans… «  Ces chiffres  » catastrophiques  » font l’objet de débats dans la communauté scientifique. « Francisco Sánchez-Bayo et Kris Wyckhuys ont effectué une revue de la littérature scientifique en utilisant les mots-clés ‘déclin’ et ‘insectes’, ce qui introduit un biais. En effet, ils ont ainsi uniquement sélectionné les études montrant une diminution des insectes mais pas celles qui n’en montrent pas « , souligne Dirk Sanders, chercheur en écologie à l’université d’Exeter (Grande-Bretagne).

DE RARES SURVIVANTS OPPORTUNISTES

Autre critique : la méta-analyse des chercheurs australiens a compilé des données provenant essentiellement d’Europe, soit de pays de petite taille, très densément peuplés, aux paysages extrêmement anthropisés. Or, peut-on généraliser à l’ensemble de la planète ce que l’on observe de spécifique à l’Europe ?  » Il est vrai que la majorité des études que nous avons passées en revue concernent l’Europe et l’Amérique du Nord, tout simplement parce que ce sont les seules disponibles, répond Kris Wyckhuys.

 

Néanmoins, nous craignons que nos résultats soient extrapolables aux autres régions du monde : aujourd’hui, la perte d’habitats s’accélère dans la forêt amazonienne, à Bornéo, ainsi que dans le Sud-Est asiatique et en Afrique. Par ailleurs, en Asie, l’utilisation des pesticides est très importante. La disparition des habitats et la pollution étant les deux principales causes du déclin des insectes, il est malheureusement probable que leurs populations soient menacées à travers la planète. «  D’ailleurs, même si elles sont rares, certaines études montrent bien que le déclin est aussi à l’œuvre ailleurs qu’en Europe ou en Amérique du Nord. C’est par exemple le cas de celle publiée en 2018 par Bradford Lister (Institut polytechnique Rensselaer, États-Unis) et Andrés García (université de Mexico) menée dans une forêt tropicale de Porto Rico, qui montre qu’entre 1976 et 2013 lamasse d’insectes capturés dans leur piège a été divisée par 36 en juillet et même par presque 60 en janvier !

 

Au-delà de la précision des chiffres, tout le monde s’accorde donc pour dire que la crise des insectes est bien là. Agriculture intensive, pesticides, urbanisation, déforestation, réchauffement… Les causes de ce déclin sont multiples et sa vitesse variable selon les familles. Au point de faire disparaître toute l’entomofaune d’ici un siècle, comme l’annonce Kris Wyckhuys ? Jean-Pierre Lumaret, professeur émérite au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/université Montpellier-III), tempère :  » Les insectes étaient présents avant l’homme, et dans 100 ans il yen aura encore. Reste que le déclin des insectes est une réalité. Alors, quels insectes aurons-nous laissés dans 100 ans ? C’est là toute la question. «  Et de préciser :  » Les espèces ayant un cycle relativement long, comme certains papillons, sont plus fragiles, alors que celles qui ont un cycle très court, comme les moustiques, résisteront plus facilement. «  Franck Courchamp, chercheur au Laboratoire d’écologie systématique et évolution (CNRS/ université Paris-Sud), confirme :  » Les espèces les plus généralistes et les plus ubiquistes survivront. Mais cela est tout aussi inquiétant qu’une disparition totale des insectes car on perd en diversité et en complexité. L’entomofaune va devenir homogène, simplifiée, constituée d’un petit nombre plus restreint d’espèces adaptables et opportunistes.

 

«  Et cela ne sera pas sans conséquence sur l’ensemble des écosystèmes. Car les insectes forment un maillon essentiel de la plupart des réseaux écologiques terrestres. Et ces réseaux sont soumis à des effets domino et des réactions en cascades qui peuvent propager, voire amplifier les perturbations. Il suffit parfois d’une simple diminution des effectifs d’une espèce pour provoquer l’extinction pure et simple d’une autre. Comme l’illustre une étude publiée en 2013 par Torbjörn Säterberg et Bo Ebenman (université de Linköping, Suède) dans laquelle les chercheurs ont fait tourner des modèles mathématiques pour simuler le déclin d’une espèce au sein d’un réseau trophique. Résultat : dans plus de 80 % des cas, la première espèce à disparaître n’est pas celle dont le déclin est simulé, mais une autre qui, pourtant, allait bien jusqu’alors. Autrement dit, avant même qu’un insecte ait disparu, son déclin peut précipiter d’autres animaux dans la tombe.

Les écosystèmes sont des systèmes complexes : il est difficile de prédire comment une perturbation appliquée à une espèce ou un groupe d’espèces vase propager – TORBJÖRN SÄTERBERG Université de Linköping, Suède

Un impact sur d’innombrables espèces animales

Une disparition des insectivores bien documentée          

Le lien entre crise des insectes et crise des oiseaux est désormais bien établi. Des études de 2010 et 2015 ont montré que leurs populations déclinent dans les plaines agricoles, alors que celles des oiseaux se nourrissant de fruits et de graines restent stables. Tous les autres insectivores (grenouilles, chauves-souris, lézards…) sont aussi touchés par cette crise.

Mais des extinctions là où on ne les attend pas forcément

Si les mangeurs de grenouilles ou de lézards sont évidemment menacés, la complexité des dynamiques écologiques rend impossible de lister tous les animaux concernés. Les modèles montrent que ce sont parfois des espèces éloignées dans la chaîne alimentaire qui disparaissent en premier. 

DES RÉSEAUX ÉCOLOGIQUES ULTRACOMPLEXES

On pense, bien sûr, d’abord à ceux qui sont juste au-dessus des insectes dans les réseaux trophiques : les mangeurs d’insectes.  » En bonne logique, si les populations d’insectes diminuent, les premières espèces touchées seront d’abord celles qui sont insectivores « , pose Franck Courchamp. Cela a d’ailleurs déjà commencé.  » Dans tous les pays d’Europe, on observe un déclin des populations d’oiseaux, en particulier dans les grandes plaines explique Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS. En France, les espèces des milieux agricoles ont vu leurs populations diminuer de 33 % en 25 ans. Sur notre site d’étude dans les Deux-Sèvres, nous avons même perdu 80 % des perdrix grises et 90 % des perdrix rouges ! Et quand on a cherché les causes de ce déclin, on s’est rendu compte qu’il s’expliquait en partie par une diminution de l’abondance des insectes. «  Ce lien entre la crise des oiseaux et la crise des insectes est aujourd’hui bien établi.

 

En 2010, l’équipe de Silke Nebel (université de l’Ontario de l’Ouest, Canada) a montré que les populations d’oiseaux qui diminuaient le plus aux États-Unis et au Canada étaient celles qui étaient insectivores. Et à Porto Rico, Bradford Lister et Andrés García ont constaté chez 6 espèces différentes d’oiseaux que, plus leur régime alimentaire contient une proportion élevée d’insectes, plus leur déclin est important. Ainsi, alors que la population de colombes rouviolettes, qui se nourrissent exclusivement de graines et de fruits, est restée stable entre 1990 et 2015, celle du todier de Porto Rico, un petit oiseau friand d’insectes, a diminué de 90 %. Sachant que les oiseaux ne sont pas les seuls insectivores touchés par cette hécatombe : les lézards, les grenouilles, les chauves-souris, et même les poissons qui se nourrissent des larves d’insectes se développant dans l’eau, pourraient aussi voir leur population diminuer drastiquement au point, parfois, peut-être, de disparaître.

Des effets sur toute la diversité végétale terrestre

Un déclin des plantes à fleurs annoncé          

Les insectes jouent un rôle important dans la pollinisation, notamment des plantes à fleurs. Leur déclin, comme celui des abeilles, s’accompagnerait d’une diminution de ces espèces végétales.

Une compétition entre végétaux relancée

Le déclin ou la disparition des insectes qui se nourrissent des plantes (racines, tiges, feuilles, fleurs ou fruits) va changer les règles de la compétition entre végétaux. Avec un impact imprévisible sur les équilibres écologiques des forêts et des prés.

Une dégradation à prévoir de la qualité de la terre

Les coléoptères coprophages, mais aussi les xylophages ou les fourmis jouent un rôle fondamental en aérant, enrichissant la terre en éléments nutritifs. Leur déclin pourrait impacter négativement la croissance des plantes. 

Mais l’effet peut aussi être moins direct.  » Dans nos simulations, une proportion relativement élevée de premières extinctions ont lieu chez des espèces qui ne sont pas directement liées à celles dont nous avons artificiellement induit le déclin « , indique Torbjörn Säterberg. Autrement dit, la première espèce à disparaître n’était pas forcément le prédateur de l’espèce envoie de disparition.

 

Des résultats a priori contre-intuitifs, mais confirmés par l’étude expérimentale menée en laboratoire par l’équipe de Dirk Sanders et publiée en 2015 : dans un microcosme constitué de plantes et de 3 espèces de guêpes se nourrissant chacune spécifiquement de 3 espèces de pucerons, les chercheurs ont montré que le fait de réduire l’abondance de l’une des 3 espèces de guêpes (sans pour autant la faire disparaître) conduisait à la disparition des deux autres. Comment ?  » Lorsque l’une des guêpes devient moins abondante, les pucerons dont elle se nourrit deviennent plus nombreux. La compétition inter spécifique entre pucerons s’intensifie alors aux dépens des deux espèces devenues minoritaires. Résultat : les prédateurs de ces dernières ont moins de proies à leur disposition et leurs populations diminuent en conséquence « , explique Dirk Sanders.

 

Or, ces dynamiques écologiques sont tellement complexes qu’il est finalement difficile de prévoir quels animaux seront menacés par le déclin des insectes. D’autant que la disparition d’un insecte peut aussi créer de nouvelles niches qui vont encore amplifier les déséquilibres écologiques. Exemple édifiant en Australie où, à leur arrivée, les colons ont développé l’élevage des bovins et des ovins. Problème : les coléoptères coprophages australiens, habitués aux excréments des marsupiaux, ne se sont jamais intéressés à ceux des bovins. Le pays s’est alors rapidement couvert de bouses qui mettaient des années à se dégrader (au point que l’Australie a perdu, à l’époque, 10 % de sa surface en pâturages, soit 1 million d’hectares !) et dans lesquelles les mouches se sont mises à pulluler, affectant finalement encore plus la productivité du bétail… Et tout cela à cause de l’absence de bousiers !  » Les écosystèmes sont des systèmes complexes ; de ce fait, il est donc difficile de prédire comment une perturbation appliquée à une espèce ou à un groupe d’espèces vase propager à toute la communauté, conclut Torbjörn Säterberg. Ce qui est sûr, c’est que le déclin des insectes sera néfaste pour la biodiversité animale.

 

«  Et pour les végétaux ? La question là encore est complexe. Les insectes étant majoritairement herbivores, on pourrait imaginer que leur déclin sera bénéfique aux végétaux… et aux agriculteurs qui les cultivent. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime en effet que les ravageurs des cultures sont responsables de la perte d’un cinquième de l’ensemble des récoltes. Sauf que les insectes ont aussi des effets bénéfiques. D’abord, certains sont carnivores et se nourrissent justement des insectes ravageurs des cultures : si les premiers diminuent, les seconds pourraient pulluler et ravager davantage les cultures. Par ailleurs, certains insectes favorisent la croissance des plantes.  » En recyclant les déjections animales, les bousiers permettent le retour au sol d’éléments nutritifs comme l’azote. En décomposant les feuilles et les branches mortes, les insectes xylophages l’enrichissent également. Quant aux fourmis et aux termites, elles déplacent des quantités gigantesques de terre, ce qui contribue à son aération « , liste Franck Courchamp.

UN DOMINO MONDIAL

Surtout, les insectes jouent un rôle important dans la pollinisation des végétaux.  » Si la quantité d’insectes pollinisateurs diminue, on peut s’attendre à voir décliner certaines plantes à fleurs « , pointe Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle. C’est ce que montrait précisément une étude menée en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas en 2006 par l’équipe de Jacobus Biesmeijer, du Centre de biodiversité naturelle de Leiden (Pays-Bas) : le déclin de la diversité des espèces d’abeilles sauvages s’accompagnait d’une diminution des espèces végétales pollinisées par celles-ci (comme les plantes à fleurs), alors qu’au contraire celles pollinisées par le vent (comme les conifères ou les graminées) étaient en augmentation. De quoi rebattre les cartes de la diversité végétale des campagnes et des forêts. Et de quoi aussi préoccuper les agriculteurs (lire ci-contre). En tout cas, les faits sont là : une série de réactions enchaîne est entrain de s’enclencher dans le monde entier. Et tous les prés en seront bouleversés.

Quel impact sur l’agriculture ?

Il est moins important que ce que l’on pourrait craindre. Si 40 % environ de la production agricole végétale mondiale dépend des insectes pollinisateurs, cette dépendance est rarement totale. En 2009, Marcelo Aizen (université nationale de Comahue, Argentine) a calculé que même une absence totale de pollinisateurs ne réduirait la diversité des fruits et légumes que de 8 % et la production agricole mondiale de seulement 3 à 5 %. D’ailleurs, souligne-t-il,  » alors que le déclin des insectes pollinisateurs a débuté il y a plusieurs décennies, on n’observe pas de diminution de la production agricole mondiale, au contraire « . Mais de noter cependant que  » laper te de rendement liée à la baisse du nombre d’insectes pollinisateurs pourrait être plus importante dans les pays en développement, où les cultures dépendant des pollinisateurs occupent plus de surfaces « .

 

En savoir +

A consulter, les publications scientifiques :

la méta-analyse des chercheurs australiens : Biological Conservation, 2019

dans la forêt de Porto Rico : PNAS, 2018

l’étude des suédois qui ont fait tourner des modèles mathématiques d’extinction : Nature, 2013

celle sur les oiseaux insectivores aux Etats-Unis : Ecologie et conservation des oiseaux, 2010

sur le déclin des guêpes carnivores : Cell, 2015

sur le déclin concomitant des plantes à fleurs et de leurs insectes pollinisateurs : Science, 2006

et sur l’impact de la disparition des insectes pollinisateurs sur l’agriculture : Ann. Bot., 2009

 

[Image] Toutes les familles d'insectes sont touchées

Bernadette Cassel's curator insight, March 28, 2023 2:06 PM

 

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Réchauffement climatique : ExxonMobil disposait depuis les années 1970 de projections fiables

Réchauffement climatique : ExxonMobil disposait depuis les années 1970 de projections fiables | EntomoNews | Scoop.it
Selon un article publié dans « Science », les modélisations réalisées par l’entreprise pétrolière et gazière lui ont permis de prendre la mesure du réchauffement planétaire, alors que son discours officiel s’est construit sur le déni climatique.

 

Par Lan Wei

Publié hier à 21h19, mis à jour [le 13/01/2023] à 10h59

 

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NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Historically observed temperature change (red) and atmospheric carbon dioxide concentration (blue) over time, compared against global warming projections reported by ExxonMobil scientists.

(A) “Proprietary” 1982 Exxon-modeled projections. (B) Summary of projections in seven internal company memos and five peer-reviewed publications between 1977 and 2003 (gray lines). (C) A 1977 internally reported graph of the global warming “effect of CO2 on an interglacial scale.” (A) and (B) display averaged historical temperature observations, whereas the historical temperature record in (C) is a smoothed Earth system model simulation of the last 150,000 years.
 
 

Précédemment

 

Climat : le scepticisme est-il un crime ?, par Stéphane Foucart, 08.07.2008 https://www.lemonde.fr/idees/article/2008/07/08/climat-le-scepticisme-est-il-un-crime-par-stephane-foucart_1067553_3232.html

 

"... le directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS) ne met pas en cause Peabody et ExxonMobil pour leurs activités d'extraction et de commercialisation de combustibles fossiles. Il accuse les dirigeants de ces deux sociétés d'avoir participé à l'organisation du doute sur la réalité et la gravité du réchauffement."

 

 

Qui sont les climato-sceptiques ? - L'Express, 28.10.2010 https://www.lexpress.fr/environnement/qui-sont-les-climato-sceptiques_931831.html

 

"... En 1989, un an à peine après la création du Giec, des industriels opposés à toute mesure de réduction des émissions de gaz à effet de serre - en particulier Exxon, Shell, Texaco, General Motors, BP, Daimler-Chrysler ou encore Ford et Esso - se regroupent dans une organisation, la Global Climate Coalition (GCC), qui va activement promouvoir l'idée que le réchauffement est exagéré, que la science est trop incertaine pour imposer des contraintes à l'économie, etc."

 

→ Tout ce qu’Exxon savait et n’a pas dit sur le réchauffement climatique - Antipolis, 09.10.2015 https://antipolis.info/tout-ce-qu-exxon-savait-et-n-a-pas-dit-sur-le-rechauffement-climatique/

 

"Exxon avait prédit dès 1982 le nombre de parties par millions (ppm) de CO2 présent dans l’atmosphère aujourd’hui. Pendant des années la compagnie pétrolière a publiquement minimisé le réchauffement climatique tout en incitant ses chercheurs, en interne, à mesurer ses impacts sur les activités commerciales du groupe, révélait cette enquête du Los Angeles Times en 2015."

 

→ Changement climatique : le double discours d’Exxon Mobil, par Stéphane Foucart, 24.08.2017 https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/08/24/changement-climatique-le-double-discours-d-exxon-mobil_5175970_1652612.html

 

"... Dans une étude publiée mercredi 23 août par la revue Environmental Research Letters, Geoffrey Supran et Naomi Oreskes, deux historiens des sciences de l’université Harvard (Cambridge), ont comparé ces documents confidentiels – ainsi que d’autres textes rédigés par des chercheurs d’Exxon pour des colloques ou des revues savantes – à ceux que le pétrolier destinait au grand public sur le réchauffement. Ils ont ainsi étudié plus de 150 documents scientifiques produits entre 1977 et 2014 par Exxon, Mobil ou ExxonMobil – le fruit de la fusion des deux entreprises en 1998 – et les publirédactionnels publiés par ces sociétés dans le New York Times au cours de la même période."

 

Exxon Loses Jurisdiction Fight in Massachusetts Climate Suit - Bloomberg, 17.03.2020 https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-03-17/massachusetts-can-keep-exxon-suit-in-state-court-judge-says & https://notreaffaireatous.org/wp-content/uploads/2020/06/The-Commonwealth-of-Massachusetts-v-Exxon-Mobil-Corporation-.pdf

 

"The Commonwealth of Massachusetts v. Exxon Mobil Corporation
Résumé :
En parallèle de l’action menée par l’État de New York , l’État du Massachusetts, par l’intermédiaire de sa procureure générale Maura Healey, a également intenté une action en justice contre
ExxonMobil Corporation devant la Cour de son État, le 24 octobre 2019. A la différence du contentieux entre Exxon et l’État de New York, qui reposait uniquement sur la fraude en matière financière, Maura Healey a accusé le géant pétrolier d'avoir trompé les consommateurs du Massachusetts, en plus des investisseurs, sur les risques posés par son activité sur le changement climatique."

 

Comment les « marchands de doute » nous manipulent, 24.09.2020 https://reporterre.net/Comment-les-marchands-de-doute-nous-manipulent

 

"Dans Les gardiens de la raison, Stéphane Foucart, Stéphane Horel et Sylvain Laurens enquêtent sur les stratégies de manipulation des industriels du tabac, des énergies fossiles ou des pesticides. En s’emparant du marché de l’information scientifique, ils dissimulent la dangerosité de leurs produits."

Bernadette Cassel's curator insight, January 30, 2023 6:39 AM

 

(Re)lire aussi

 

  • L’économiste Laurence Scialom décrit les méthodes des lobbys pour ralentir ou bloquer les politiques publiques en matière d’ environnement et de santé - De www.lemonde.fr - 30 octobre 2021, 20:04

 

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La Réunion : La technique de l’insecte stérile montre des résultats encourageants au bout de 6 mois de tests

La Réunion : La technique de l’insecte stérile montre des résultats encourageants au bout de 6 mois de tests | EntomoNews | Scoop.it
Afin de lutter contre les épidémies dont les moustiques sont vecteurs, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) expérimente à La Réunion la Technique de l’Insecte Stérile (TIS). En empêchant les insectes mâles d’être reproducteurs, l’objectif est d’obtenir une réduction de la population de l’ordre de 80 à 90%. Après un peu plus de 6 mois de tests, les résultats se montrent encourageants.

  

Eline ULYSSE

18/01/2022

 
"Même problématique, mais solution différente. Quand la Nouvelle-Calédonie expérimente la technique de la bactérie Wolbacchia, La Réunion teste celle de l’insecte stérile.


Depuis 6 mois, plus d’un million de moustiques mâles stérilisés ont été lâchés dans le quartier de Duparc à Sainte-Marie. À raison de 120 000 moustiques relâchés par semaine, l’expérience analysera en détail ses résultats au mois de juillet 2022, grâce à une étude comparative avec le quartier de Bois Rouge, où aucune expérimentation n’a été menée.

Si l’utilisation de la stérilisation peut évoquer l’éradication de la population, il n’en est rien, explique Louis-Clément Gouagna, coordinateur du projet TIS Réunion, au micro de nos partenaires de RTL Réunion : « On a commencé les lâchers dans la zone testée à l’échelle d’un quartier fin juin dernier, et on lâche environ 120.000 moustiques toutes les semaines (…) notre objectif, c’est de faire baisser la population de moustique de l’ordre de 80 à 90%, l’intention n’est pas d’éradiquer totalement le moustique dans la zone traitée ».

Comme en Nouvelle-Calédonie, il s’agit principalement de lutter contre certaines souches de moustiques, vecteurs notamment de la dengue. Si la souche Aedes aegypti est principalement visée en Nouvelle-Calédonie, c’est celle de l’Aedes albopictus, mieux connu sous le nom de moustique-tigre, qui est la cible du projet réunionnais.

Pour rappel, l’Agence Régionale de Santé (ARS) rapporte 45 cas de dengue sur la dernière semaine de janvier, avec des cas détectés dans 20 communes du territoire.


En 2021, 22 personnes sont décédées à la suite à la contraction de la maladie."

 

Damien CHAILLOT

 

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Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale

Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes envahissants, en pleine expansion sous l'effet des échanges mondiaux et du réchauffement planétaire, font chaque année au moins 69 milliards d'euros de dégâts dans le monde.

 

Ouest-France, 05.10.2016

 

"Dommages aux biens et services, coûts en matière de santé, pertes agricoles… les impacts des insectes envahissants qui prolifèrent hors de leur milieu naturel sont nombreux. Et encore, le résultat chiffré de cette évaluation est sous estimé, soulignent les auteurs de cette synthèse inédite publiée dans Nature Communications.

 

Sur 69 milliards d'euros de dommages, le termite de Formose (Coptotermes formosanus) apparaît comme l'un des plus destructeurs, relève l'équipe pluridisciplinaire qui implique notamment le CNRS, l'Université Paris-Sud, AgroParisTech et l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Le termite, qui n'a d'ailleurs jamais pu être éradiqué, pourrait arriver en Europe à cause du changement climatique.

 

Également en haut du classement, la teigne des choux (Plutella xylostella, une espèce de papillon) coûte 4,1 milliards d'euros par an, ainsi que le longicorne brun de l'épinette (Tetropium fuscum) engendre des frais de 4 milliards d'euros, rien qu'au Canada.

 

Sur la santé, le coût attribuable aux insectes envahissants dépasse 6,1 milliards d'euros annuels (le paludisme n'est pas compté, car cette maladie est liée à un moustique présent naturellement, ni le virus Zika). La dengue est la maladie la plus coûteuse (84 % des dépenses, rien que pour les zones où ces moustiques sont envahissants). Le virus du Nil occidental en représente 15 %."

(...)

 

[Image] via Agence France-Presse sur Twitter, 04.10.2016 https://twitter.com/afpfr/status/783396539674669056

                         

[L'étude] Massive yet grossly underestimated global costs of invasive insects : Nature Communications, 04.10.2016
http://www.nature.com/ncomms/2016/161004/ncomms12986/full/ncomms12986.html

 

___________________________________________________________________

 

EN SAVOIR PLUS :

 

→ Invasion des insectes : l’économie mondiale affectée - Institut de recherche pour le développement (IRD), 04.10.2016 https://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/cp-2016/invasion-des-insectes-l-economie-mondiale-affectee/(language)/fre-FR

 

Interview de Frédéric Simard, co-auteur de l’étude 

  • Pourquoi la dengue est-elle la maladie qui ressort de cette étude comme la plus lourde au plan économique ?

 

Frédéric Simard : nous nous sommes focalisés sur l’impact des espèces invasives, en écartant de facto les maladies liées à des vecteurs endémiques. Ainsi, le paludisme ou la maladie de Chagas, dont les dommages sanitaires sont considérables en Afrique pour le premier et en Amérique du Sud pour la seconde, ne figurent pas dans nos résultats. Ils sont en effet transmis par des insectes endémiques, respectivement les moustiques Anopheles et les punaises Triatominae . La dengue par contre, transmise par deux moustiques invasifs, Aedes aegypti , originaire d’Afrique et répandu dans toutes les régions intertropicales depuis le XVIIe siècle, et Aedes albopictus (le moustique tigre) récemment sorti d’Asie, est très visible. Par ailleurs, à ce stade de nos travaux, nous nous appuyons sur les données existantes dans la littérature scientifique, et la dengue est bien plus et bien mieux documentée que le chikungunya ou le Zika transmis par les mêmes vecteurs mais dont l’émergence est très récente.

 

  • Qu'est ce que cette étude nous dit de nos connaissances scientifiques sur ces insectes invasifs et parallèlement sur les stratégies d'investissement dans la recherche ?

 

Frédéric Simard : en premier lieu, elle montre les lacunes de nos connaissances sur le sujet. Malgré l’exhaustivité de notre travail de synthèse, des pans entiers de la problématique restent dans l’ombre. Les données fiables manquent cruellement pour chiffrer les effets de l’invasion biologique. Par exemple, quels sont les coûts de la prévention contre les maladies à vecteurs pour les familles, comme l’achat de répulsifs ou de moustiquaires ? Quels sont les coûts sociaux de la mortalité et de la morbidité associées à ces affections ? Et même, quels sont les impacts – indirects - sur la santé des problèmes de nutrition causés par les crises alimentaires, liées à l’action des ravageurs invasifs sur les cultures ? Malgré l’importance des chiffres que nous avançons à ce stade, nous sommes sûrement loin du compte ! Au regard du coût économique des dégâts engendrés par les insectes invasifs, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros, l’investissement dans la recherche parait bien maigre. La connaissance scientifique est pourtant un levier essentiel pour maîtriser ces invasions et leurs effets.

 

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Pesticides : les procédures d’autorisation attaquées devant le Conseil d’Etat

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Une trentaine d’ONG et de nombreux députés saisissent le Conseil d’État pour contraindre le gouvernement à prendre en compte l’« effet cocktail » de tous les formulants entrant dans la composition des pesticides.

 

Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard

Publié aujourd’hui à 06h57, mis à jour à 10h07


"Après les néonicotinoïdes, le gouvernement va-t-il être contraint de revoir l’ensemble de ses procédures d’autorisation de mise sur le marché de pesticides pour mieux prendre en compte leur toxicité ? Contraint par la justice européenne de renoncer à prolonger les dérogations pour les insecticides « tueurs d’abeille », l’exécutif est désormais visé par une action devant la juridiction administrative pour ses « carences dans l’homologation des pesticides » et une « sous-évaluation » de leur toxicité.


Un recours devait être déposé, jeudi 2 février, devant le Conseil d’État, pour demander au gouvernement, et en particulier au ministre de l’agriculture, chargé de ce dossier, de prendre en compte les effets de tous les formulants qui entrent dans la composition des pesticides et de se conformer à la législation européenne, qui stipule qu’un produit phytosanitaire ne peut être commercialisé que si son innocuité est prouvée à court ou à long terme."

(...)

 

 

→ Lire aussi : Réautorisation des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » : la stratégie française sur la sellette

 

[Image] Un fermier pulvérise du Roundup 720 contenant du glyphosate sur un champ de maïs, à Piacé (Sarthe), en mai 2018. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

 

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NDÉ

Précédemment

 

Le gouvernement prié d’inclure les « formulants » dans l’évaluation des risques des pesticides. Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard. Publié le 05 octobre 2022 https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/05/le-gouvernement-prie-d-inclure-les-formulants-dans-l-evaluation-des-risques-des-pesticides_6144439_3244.html

 

 

Lire aussi : Pesticides : des associations attaquent l’Etat pour n’avoir pas assez protégé la biodiversité

 

 

Lire aussi : « Le nouveau gouvernement doit réviser en profondeur et de manière transparente les mécanismes d’homologation des pesticides »

 

 

Lire aussi : Glyphosate : des experts indépendants mettent en doute l’intégrité des travaux d’homologation

 

 

PFOS* was detected in 6 out of 10 tested insecticide formulates (3.92–19.2 mg/kg).

Non-targeted techniques suggested additional PFAS species in 7 out of 10 insecticides.

Discovery of a potential source of PFAS* contamination for rural and agricultural areas.

 

* PFAS : Produits per- et polyfluoroalkylées qui comptent au nombre des substances de synthèse les plus persistantes et les plus toxiques. (PFOS, PFOA, PFHxA, PFDA, PFHS, etc.)

 

 

 
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NDÉ
Actualité en relation
 
→ Néonicotinoïdes : sous la pression de la justice européenne, la France renonce à réautoriser ces insecticides « tueurs d’abeilles »
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/23/neonicotinoides-sous-la-pression-de-la-justice-europeenne-la-france-renonce-a-reautoriser-ces-insecticides-tueurs-d-abeilles_6159014_3244.html
 
Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a annoncé qu’il ne prolongerait pas la dérogation accordée aux betteraviers pour utiliser ces produits interdits.
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Au menu en 2050 : des graines, mais pas d’insectes

Au menu en 2050 : des graines, mais pas d’insectes | EntomoNews | Scoop.it
Prospectives, études et statistiques convergent pour dire qu’en 2050, dans le meilleur des cas, on mangera moins de protéines carnées, un peu plus de céréales cultivées localement, et pas encore beaucoup d’insectes.

 

par Marie-Eve Lacasse et Kim Hullot-Guiot

publié le 21 octobre 2022 à 22h44
 
[...]
 

Les insectes peinent à séduire

 

"Un bar de Nantes, un soir de printemps. Le barman nous propose un snack qu’il vient de recevoir : des insectes, grillés et habillés d’épices. Bravache, on passe commande… mais ni le goût ni la texture ne convainquent les convives : c’est sec, sans saveur, et ça se coince entre les dents. Face à ces insectes vantés pour leurs propriétés nutritionnelles (protéines, minéraux) et le faible coût écologique de leur élevage – il suffit de deux kilos de végétaux pour produire un kilo de protéines d’insectes, tandis que l’élevage bovin en nécessite 20 – le pays d’Auguste Escoffier ferait-il de la résistance ? Pas si simple. Au contraire, selon les Echos, la France serait même «pionnière» dans l’élevage d’insectes destinés à la consommation (sous forme entière, donc, mais aussi en poudre), avec plusieurs usines qui essaiment sur le territoire, de Dole (Jura) à Amiens (Somme).

 

Il faut rappeler que l’Union européenne n’a autorisé jusqu’ici que trois types d’insectes à être commercialisés en tant qu’aliments : en février, le grillon a rejoint les vers de farine (ou larves de ténébrion meunier, les premiers à avoir été mis sur le marché) et le criquet migrateur (autorisé fin 2021). Alors que l’entomophagie est répandue en Asie, elle n’en est donc en Europe qu’à ses balbutiements. Lesquels sont notamment portés par l’industrie de l’alimentation animale, puisqu’on trouve depuis mai chez Monoprix des croquettes pour chiens et chats à base d’insectes."

 

[...] 

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La nature face au choc climatique

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Une étude menée par le WWF analyse la projection des changements climatiques dans les aires de répartition de plantes et d’animaux de 35 écorégions.

 

WWF, 14.03.2018

 

"Le changement climatique provoqué par l’Homme est une réalité. Dans l’ensemble des régions du monde, nous observons que les risques, qui n’étaient hier que théoriques, deviennent la nouvelle réalité des temps présents. L’objet de cette étude est d’examiner l’exposition des 35 écorégions prioritaires du WWF, et des cinq groupes d’espèces qu’elles abritent actuellement, au dérèglement climatique en fonction de trois scénarios de hausse de la température moyenne mondiale."

 

 

Par exemple :

 

 "Les pins de Corée sont d’une grande longévité, mais le stress environnemental peut conduire à une moins importante formation
de cônes augmentant le risque de perte lors de perturbations (par
exemple : feux, insectes)."

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D'autres articles :

 

• Face au « choc climatique », la biodiversité menacée d’extinctions massives, 14.03.2018 http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/14/face-au-choc-climatique-la-biodiversite-menacee-d-extinctions-massives_5270456_1652692.html

 

Si le réchauffement se poursuit jusqu’à + 4,5 °C, la moitié des espèces des régions les plus riches en faune et en flore risqueront de disparaître d’ici à 2080.

 

• Climat : la moitié des espèces des régions les plus riches en biodiversité menacées - Libération, 14.03.2018
http://www.liberation.fr/france/2018/03/14/climat-la-moitie-des-especes-des-regions-les-plus-riches-en-biodiversite-menacees_1635893

 

• Changement climatique: ces animaux menacés de disparition d'ici 2080, 14.03.2018
http://www.bfmtv.com/actualite/changement-climatique-ces-animaux-menaces-de-disparition-d-ici-2080-1395290.html

 

• Climat : la moitié des espèces des zones à haute biodiversité menacées d'extinction, si la température augmente de 4,5°C, 14.03.2018 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/climat-la-moitie-des-especes-des-zones-a-haute-biodiversite-menacees-d-extinction-si-la-temperature-augmente-de-4-5c_2632160.html

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Pour les insectes,

À (re)lire, entre autres :

 
Les insectes pollinisateurs menacés par la disparition d’espèces de plantes | EntomoNews | Scoop.it - From www.lavenir.net - January 5, 2017 12:29 AM
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