« Mauvaises fréquentations » : elles nous menacent de la peste et du typhus et il faut donc les interdire à nos greffiers et clebs, sacs à puces. | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Janvier 


"Les Puces du chat et du chien, Ctenocephalides felis et C. canis (Aph. Pulicidés) étaient connues comme pas toujours fidèles à leurs hôtes respectifs. L’étude menée à l’université du Qeensland (Australie) par Nicholas Clark et ses collaborateurs révèle que ces insectes se repaissent du sang d’un nombre insoupçonné de mammifères, sur les 5 continents. Ce qui pourrait favoriser grandement la dissémination de bactéries qu’ils transmettent, celles de la peste et du typhus.


La Puce du chat a été retrouvée sur 130 espèces, soit 20 % des animaux examinés ; elle est ainsi un des ectoparasites les plus généralistes. Celle du chien vit sur 31 mammifères canidés, félidés et muridés. Les animaux vivant dans des habitats aménagés et habités par l’homme sont les plus susceptibles d’attraper ces puces. Les deux puces infestent à la fois, outre nos compagnons chats et chiens qui servent de réservoir, les chats harets et les chiens marrons, ainsi que les animaux introduits invasifs comme le renard roux, le rat noir et le surmulot.


Il conviendrait donc, pour prévenir des épizooties et des épidémies, de limiter les contacts entre animaux domestiques et faune sauvage et pour ce faire, de surveiller sévèrement les fréquentations de Minou et de Médor.


Article source (gratuit, en anglais)


Photo : Puce du chat


À (re)lire : Les puces du chien et du chat, par Michel Franc. Insectes n° 173 (2006-4)