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"Si les progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des améliorations sont constatées, l’artificialisation progresse et la biodiversité continue de disparaître malgré des financements dédiés à ce domaine*." Données et études statistiques Publié le 01/03/2024 Christelle Larrieu Coordinatrice Résumé — Les dépenses de protection de l’environnement face aux enjeux de dégradation des milieux naturels Les activités humaines et économiques exercent de multiples pressions sur les différentes composantes de l’environnement pouvant entraîner une dégradation significative des écosystèmes naturels (perte de biodiversité, pollution de l’air et de l’eau, etc.). Face à ces défis environnementaux, des mesures et actions sont mises en place pour prévenir, réduire ou compenser les dommages causés. Cette démarche implique des moyens financiers substantiels dédiés à la protection de l’environnement. En 2021, ces dépenses se sont élevées à 60 milliards d’euros, soulignant les efforts déployés pour atténuer les impacts néfastes de nos activités sur la planète. — Fiches thématiques 22 fiches thématiques abordent, au travers de quelques indicateurs clés, les grands enjeux et l’état des connaissances dans différents domaines de l’environnement : milieux naturels, exposition aux risques, économie verte, consommation de matières, émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, préoccupations et pratiques environnementales, etc. Ce panorama, fondé sur les dernières données, met en perspective les évolutions récentes dans ces domaines. Ces fiches s’articulent autour de trois thèmes : état et pressions sur les milieux naturels, réponses des acteurs économiques et transitions écologique et énergétique. ------- NDÉ * soit 3,2 milliards pour la biodiversité sur un total de 60 milliards d'euros comptabilisé pour 2021 Visualisation de la part de la "Protection de la biodiversité et des paysages" LES ACTIVITÉS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Les activités de protection de l’environnement (CEPA) sont réparties en neuf domaines : - [...] - Protection de la biodiversité et des paysages : Mesures et activités visant à protéger et à reconstituer la faune et la flore sauvages, sauvegarder et restaurer les habitats, les écosystèmes, les paysages naturels - [...] [Image] Répartition du financement des dépenses de protection de l’environnement par domaine et agent financeur, en 2021 En milliards d’euros courants (Capture d'écran graphique 3 - p13) Note : par rapport à l'édition précédente, les montants des dépenses de protection de l'environnement ont été révisés à la hausse sur la période 2000-2020, à la suite de plusieurs changements méthodologiques, notamment dans les domaines de la protection de l’air, de la biodiversité et des autres activités. Champ : France. Source : SDES, compte satellite de l'environnement, 2023 ------- via EcoloSolidaire sur X, 03.03.2024 : "Le Service des Données et Etudes Statistiques du Ministère de l'écologie vient de publier le Bilan Environnemental de la France 2023 Un 🧶 https://twitter.com/Juste2T/status/1764247893509066803
Le cordyceps n'est pas uniquement l'une des stars de The Last of Us, il existe vraiment dans la nature, mais il s'attaque aux fourmis Publié le le 13 mai 2024 à 08:00 Par Moémi Le Boucher [...] Les bienfaits du cordyceps chez l’Homme Si vous avez joué ou regardé la série The Last of Us, vous ne comprenez pas comment cela peut être vrai. Pourtant, un article de Forbes Health du 19 octobre 2023 nous l’explique. Ainsi, on apprend que ce champignon, qui transforme tout de même des fourmis et autres insectes en zombies pour se reproduire, est utilisé depuis des temps très anciens dans la médecine asiatique. Les plus fréquemment utilisés sont deux sous-espèces : cordyceps sinensis et cordyceps militaris. Ils sont considérés comme des adaptogènes. Autrement dit, ils peuvent avoir de nombreux bienfaits en fonction des besoins de l’individu. Ils n’auront pas non plus les mêmes effets en fonction de la personne qui les consomme. Parmi les bienfaits du cordyceps on compte : - Des performances physiques accrues
- Amélioration de la respiration
- Amélioration de la réponse du système immunitaire
- Des propriétés anti-inflammatoires
Cependant, comme beaucoup de substances médicales, on lui prête aussi de nombreux effets secondaires comme : - Des nausées
- Des réponses potentiellement allergiques
- Un assèchement de la bouche
- Des épisodes diarrhéïques
Il ne convient pas non plus aux femmes enceintes, aux personnes déjà sous traitement ainsi qu’aux personnes souffrant de maladies auto-immunes. Cependant, et vous l’aurez remarqué, la transformation en zombie (ou infecté) comme dans la série ou le jeu, ne fait pas partie des effets secondaires." (...) ------ NDÉ References - Cordyceps as an Herbal Drug. National Center for Biotechnology Information. Accessed 9/7/2023.
- Tuli HS, Sandhu SS, Sharma AK. Pharmacological and therapeutic potential of Cordyceps with special reference to Cordycepin. 3 Biotech. 2014;4(1):1–12.
- Ashraf SA, Elkhalifa AEO, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Adenosine Triphosphate. Britannica. Accessed 9/7/2023.
- VO2 Max Testing. University of Virginia School of Medicine. Accessed 10/2/2023.
- Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) – Criteria. BMJ Best Practice. Accessed 10/2/2023.
- St. George’s Respiratory Questionnaire. dbGaP. Accessed 10/2/2023.
- Sen P, Kemppainen E, Oresic M. Perspectives on Systems Modeling of Human Peripheral Blood Mononuclear Cells. Frontiers in Molecular Biology. 2017;4:309768.
- Ashraf SA, Elkhalifa AE, Siddiqui AJ, et al. Cordycepin for Health and Wellbeing: A Potent Bioactive Metabolite of an Entomopathogenic Medicinal Fungus Cordyceps with Its Nutraceutical and Therapeutic Potential. Molecules. 2020;25(12):2735.
- Cordyceps. Memorial Sloan Kettering Cancer Center. Accessed 10/2/2023.
via 4 Benefits Of Cordyceps, According To Experts – Forbes Health, 19.10.2023 https://www.forbes.com/health/nutrition/benefits-of-cordyceps/
La diversité végétale aide à combattre les nuisibles. Elle provoque une certaine confusion du côté des nuisibles, et permet à leurs prédateurs de prospérer. Publié: 10 mai 2024, 10:10 CEST Mis à jour le : 13 mai 2024, 16:45 CEST Aude Vialatte Directrice de recherche en agroécologie, Inrae Anaïs Tibi Coordinatrice d'Expertises scientifiques collectives, Inrae Vincent Martinet Directeur de Recherche en économie des ressources naturelles, Inrae C’est une exploitation viticole qui ne ressemble pas à celles qui l’entourent. La vigne y pousse au milieu de l’herbe et à l’ombre d’arbres fruitiers. Mais la particularité de n’arrête pas là : la maîtresse des lieux, la viticultrice Marie-Pierre Lacoste-Duchesne cultive sans pesticides de synthèse et utilise également deux fois moins de traitements au cuivre que la moyenne de sa région, la Nouvelle-Aquitaine. Frugalité en pesticide et abondance en végétaux, ces deux phénomènes ne se retrouvent pas ici par hasard. Intégrer davantage de diversité végétale dans les parcelles et les paysages est une solution pour contrôler les espèces qui causent du tort aux cultures (maladies, mauvaises herbes, insectes herbivores…) et un levier pour sortir des pesticides. C’est le résultat d’une récente expertise scientifique collective conduite par l’INRAE et faisant la synthèse de plus de 2 000 articles scientifiques internationaux." (...) - Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles. Rapport scientifique de l’Expertise scientifique collective - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, 22.11.2023 https://hal.inrae.fr/hal-04127709
[Image] Exemples de services et disservices fournis par les couverts d’une association crucifère/légumineuse sur une large gamme de pathogènes et d’organismes bénéfiques (figure extraite de Couëdel et al., 2019). La crucifère peut favoriser (texte en vert), réprimer (texte en rouge) ou avoir des effets neutres ou méconnus (texte en bleu) sur des organismes vivants. L’association crucifère/légumineuse peut favoriser (flèche noire vers le haut) ou diminuer (flèche noire vers le bas) ces organismes vivants en comparaison de la crucifère seule ------
"Depuis 2006, l'Opération papillons a permis la publication de 8 articles scientifiques, améliorant ainsi les connaissances sur les papillons, l'impact des pratiques anthropiques et étudiant les effets de l'observation sur les participants." Sciences participatives au jardin, 03.05.2024 ------ via Lettre d'informations - Mai 2024 Vigie Nature, 23.05.2024 Les publications scientifiques détaillant ces résultats sont disponibles sur www.sciences-participatives-au-jardin.org/resultats/papillons - Bergerot, B., Fontaine, B., Renard, M., et al (2010a) Preferences for exotic flowers do not promote urban life in butterflies, Landscape and Urban Planning, 96(2), 98–107, doi: 10.1016/j.landurbplan.2010.02.007.
- Bergerot, B., Julliard, R. and Baguette, M. (2010b) Metacommunity Dynamics: Decline of Functional Relationship along a Habitat Fragmentation Gradient, Wilby, A. (ed.), PLoS ONE, 5(6), e11294, doi: 10.1371/journal.pone.0011294.
- Cosquer, A., Raymond, R. and Prevot-Julliard, A.-C. (2012) Observations of Everyday Biodiversity: a New Perspective for Conservation?, Ecology and Society, 17(4), doi: 10.5751/ES-04955-170402.
- Deguines, N., Princé, K., Prévot, A.-C., et al (2020) Assessing the emergence of pro-biodiversity practices in citizen scientists of a backyard butterfly survey, Science of The Total Environment, 716, 136842, doi: 10.1016/j.scitotenv.2020.136842.
- Fontaine, B., Bergerot, B., Le Viol, I., et al (2016) Impact of urbanization and gardening practices on common butterfly communities in France, Ecology and Evolution, 6(22), 8174–8180, doi: 10.1002/ece3.2526.
- Olivier, T., Schmucki, R., Fontaine, B., et al (2016) Butterfly assemblages in residential gardens are driven by species’ habitat preference and mobility, Landscape Ecology, 31(4), 865–876, doi: 10.1007/s10980-015-0299-9.
- Olivier, T., Thébault, E., Elias, M., et al (2020) Urbanization and agricultural intensification destabilize animal communities differently than diversity loss, Nature Communications, 11(1), 2686, doi: 10.1038/s41467-020-16240-6.
[Image] L’usage ne serait-ce que d’un pesticide (herbicides et insecticides) diminue en moyenne de moitié le nombre d’espèces de papillons observées dans les jardins
Proto-pyroptosis: An Ancestral Origin for Mammalian Inflammatory Cell Death Mechanism in Drosophila melanogaster Department of Molecular Biosciences, The Wenner-Gren Institute, Stockholm University, SE 10691 Stockholm, Sweden
Received 21 July 2021, Revised 18 October 2021, Accepted 21 October 2021, Available online 28 October 2021, Version of Record 10 February 2022 ------ NDÉ Traduction La pyroptose a été décrite chez les mammifères comme une forme de mort cellulaire programmée qui joue un rôle important dans la fonction immunitaire. ... Cependant, dans tous les phylums, il y a peu de preuves de l'existence de la pyroptose. Nous apportons ici la preuve d'une origine ancienne de la pyroptose dans un scénario immunitaire in vivo chez Drosophila melanogaster. ... Ce mécanisme de mort cellulaire programmée basé sur l'inflammation correspond aux caractéristiques de la pyroptose, jamais décrite auparavant dans un scénario immunitaire in vivo chez les insectes, et s'appuie sur une ancienne machinerie apoptotique pour induire la proto-pyroptose. En outre, nous dévoilons des acteurs clés en amont de l'activation de la mort cellulaire dans ces cellules, y compris l'apoptosome qui pourrait jouer un rôle alternatif semblable à l'inflammasome dans la proto-pyroptose. Ainsi, la drosophile peut être un modèle approprié pour étudier la signification fonctionnelle de la pyroptose dans le système immunitaire inné. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ Plus récemment, sujet proche : → Illuminer l’inflammasome pour mieux comprendre l’inflammation | CNRS Biologie, 22 mai 2024 https://www.insb.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/illuminer-linflammasome-pour-mieux-comprendre-linflammation
L'origine de ce petit cafard qui arpente parfois nos cuisines restait jusqu’à présent inconnue. Par une analyse génétique, une nouvelle étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie. Cette espèce tropicale s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. La blatte germanique, c'est notre cafard à nous, européens. Blattella germanica de son vrai nom est marron clair, presque beige, et contrairement à la blatte américaine, la blatte germanique est petite et ne mesure qu’un centimètre à centimètre et demi. Elle est très connue parce qu’elle est devenue ubiquitaire : elle se retrouve un peu partout sur la planète, peut-être même dans votre cuisine. On ne la trouve pas à l’état sauvage et contrairement à ce que laisse supposer son nom, elle n’est pas originaire d'Allemagne. D'où vient la blatte germanique ? Pour déterminer l'origine de cette blatte, une nouvelle étude s'est servi de marqueurs génétiques, de petits morceaux d’ADN provenant de près de 300 blattes germaniques dans 17 pays du monde. L’enjeu est de comparer ces séquences entre individus afin de déterminer leur diversité génétique. Et plus la blatte se disperse, plus son ADN se dilue. Grâce à cette dérive génétique, on peut remonter à l’origine des blattes germaniques. Résultat, Blattella germanica a évolué à partir de la blatte asiatique Blattella asahinai, et donc notre cafard ne vient pas d’Afrique, mais d’Asie. Explications avec Thomas bourguignon, chercheur en génomique évolutive à l'institut des sciences et technologie d'Okinawa, au Japon et co-auteur de cette étude parue hier soir dans PNAS. ------ via Alexandra Delbot sur X, 21.05.2024 "L'origine de ce cafard qui arpente parfois nos cuisines était inconnue. Par analyse génétique, une étude révèle que Blattella germanica vient d’Asie et s'est propagée en Europe il y a 200 ans grâce aux transports et au chauffage. avec Thomas Bourguignon https://t.co/sLy2Ts8HlU" https://x.com/AlexandraDelbot/status/1792787663982129482
In fruit flies, a signalling molecule known as octopamine helps information about resource availability shape which type of memories are formed of a meal, and how much certain foods are eaten. A feast of memories | Science Digests via eLife - the journal sur X, 18.05.2024 "In fruit flies, a signalling molecule known as octopamine helps shape food-related memories. https://t.co/yF0iT093CA" / X https://x.com/eLife/status/1791941330207134012 ------ NDÉ Traduction du début du résumé Le cerveau régule la prise alimentaire en fonction des besoins énergétiques internes et de la disponibilité des aliments. Cependant, le stockage d'énergie interne peut-il influencer le type de mémoire qui se forme ? Nous montrons que la durée de la privation de nourriture détermine si Drosophila melanogaster forme des mémoires appétitives à court terme ou des mémoires intermédiaires de plus longue durée. Traduction d'un extrait de l'article Science Digests Lorsque les insectes étaient nourris normalement, l'augmentation des niveaux de glycogène faisait que les aliments riches en hydrates de carbone étaient considérés comme moins gratifiants par les cellules décisionnelles, et donc moins consommés. Les souvenirs liés à la prise alimentaire étaient également de courte durée - en d'autres termes, la "mémoire alimentaire" à long terme était supprimée, réinitialisant l'ensemble du système après chaque repas. En revanche, de longues périodes de famine chez des insectes riches en hydrates de carbone ont produit une mémoire stable et à long terme de la nourriture et de la faim, qui a persisté même après que les mouches se soient nourries à nouveau. Cette expérience a également modifié leur système d'évaluation des aliments, les aliments hautement nutritifs n'étant plus perçus comme suffisamment gratifiants. En conséquence, les mouches se sont suralimentées. Cette étude jette un nouvel éclairage sur les mécanismes que notre organisme peut utiliser pour maintenir des réserves d'énergie lorsque la nourriture est limitée. La persistance de la "mémoire alimentaire" après de longues périodes de famine pourrait également expliquer pourquoi il est difficile de perdre du poids, en particulier lors de régimes restrictifs. À l'avenir, Berger et al. espèrent que ces connaissances contribueront à l'élaboration de meilleures stratégies de gestion du poids. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
In response to IUCN World Conservation Congress Resolution 4.019, Reverse the Red will host the first World Species Congress on 15 May 2024, as a 24-hour, online event. IUCN event | 15 May, 2024 First World Species Congress ------ NDÉ via UICN, 15.05.2024 sur LinkedIn "Le tout premier Congrès mondial sur les espèces [avait] lieu en ligne, et [durait] 24 heures pour permettre une participation d’expert/es du monde entier.
Cet événement, organisé par la coalition Reverse the Red, présidée par la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN (Species Survival Commission) et l’Association mondiale des zoos et aquariums (World Association of Zoos and Aquariums (WAZA)), revêt une importance primordiale pour les membres et les experts de l’UICN, engagés en faveur de la conservation des espèces dans leurs pays respectifs."
(...)
Ant invasion in China: An in-depth analysis of the country's ongoing battle with exotic ants Junaid Ali Siddiqui et al.
Ecological Indicators
Available online 6 March 2024 [Image] Graphical Abstract ------ NDÉ Traduction L'invasion d'espèces de fourmis exotiques en Chine présente des défis importants pour les écosystèmes, l'agriculture et l'économie. Cet article fournit une analyse approfondie de la lutte actuelle de la Chine contre les fourmis exotiques, en examinant les facteurs contribuant à leur introduction et à leur établissement. Il explore les réponses mises en œuvre par les décideurs, notamment le renforcement des capacités, la création d'institutions de recherche et les mesures législatives. Les limites et les lacunes des stratégies actuelles sont identifiées, soulignant la nécessité d'une collaboration régionale, d'une sensibilisation accrue et d'un renforcement des systèmes de détection précoce et de réaction. En outre, le document souligne l'importance de mener des recherches pour comprendre les impacts écologiques et économiques des différentes espèces de fourmis exotiques, afin de faciliter le développement d'approches de gestion ciblées et efficaces. En adoptant une approche globale et coordonnée, la Chine peut atténuer les effets des invasions de fourmis et préserver sa biodiversité, son agriculture et son économie. Cette analyse souligne l'importance des efforts collectifs dans la lutte contre les fourmis exotiques et la préservation du bien-être des écosystèmes, des économies et de la société. Résumé graphique Les fourmis envahissantes menacent les écosystèmes et l'agriculture de la Chine. Notre étude met en lumière les défis rencontrés et les diverses stratégies employées pour lutter contre ces envahisseurs, soulignant l'importance de la coopération internationale pour la sauvegarde de l'environnement et du bien-être public. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
The small, invasive metallic green beetle bores into ash trees and damages the soft wood tissue that transports nutrients throughout the tree. Beetle that destroys ash trees found in B.C. for 1st time Tessa Vikander · CBC News · Posted: May 10, 2024 8:00 AM EDT | Last Updated: May 10 [Image] The emerald ash borer is an invasive beetle that has spread throughout regions of North America. Experts say the beetle is spread primarily through the transportation of firewood. (Government of Ontario) ------ NDÉ Traduction L'agrile du frêne se propage principalement par le transport de bois de chauffage. Un coléoptère envahissant très destructeur qui tue les frênes a été découvert en Colombie-Britannique. C'est la première fois qu'il est officiellement recensé dans la province. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a récemment trouvé des larves de l'agrile du frêne à Vancouver, ce qui indique que l'insecte s'est déplacé vers la Colombie-Britannique à partir d'autres provinces. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
La propagation mondiale des infections de la « grippe aviaire » aux mammifères, y compris l'être humain, est un problème de santé publique important, ont déclaré jeudi de hauts responsables médicaux de l'ONU, qui ont annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre les maladies transmises par voie aérienne. ONU Info 18 avril 2024 "Le Dr Jeremy Farrar, Scientifique en chef à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a dit que le virus de la grippe aviaire - également connu sous le nom de H5N1 - avait un taux de mortalité « extrêmement élevé » parmi les quelques centaines de personnes connues pour avoir été infectées par ce virus. À ce jour, aucune transmission interhumaine du H5N1 n'a été enregistrée, a -t-il souligné. « Le H5N1 est une infection grippale qui a débuté principalement chez les volailles et les canards et qui s'est propagée efficacement au cours des deux dernières années pour devenir une zoonose (pandémie animale) mondiale », a déclaré le Dr Farrar. « La grande inquiétude, bien sûr, c'est qu'en infectant les canards et les poulets, mais aussi de plus en plus de mammifères, ce virus évolue et développe la capacité d'infecter l'homme. Et surtout, qu'il soit capable de se transmettre d'être humain à être humain », a fait valoir le scientifique." (...) ------ NDÉ Communiqué de presse OMS - 18 avril 2024 La publication, intitulée Global technical consultation report on proposed terminology for pathogens that transmit through the air, est le résultat d’un vaste travail de collaboration pluriannuel et entérine un accord commun sur la terminologie entre l’OMS, les experts et quatre grandes agences de santé publique – les centres de prévention et de contrôle des maladies de l’Afrique, de la Chine, des États-Unis et de l’Europe. Cet accord souligne l’engagement collectif des agences de santé publique à progresser ensemble sur cette question. ------ Lire aussi → "LA PRESSE EN PARLE - Des vétérinaires toulousains travaillent sur la propagation de la grippe aviaire 🔎🦠 ➡ Interview de @PierreBessiere2 qui dirige la chaire INTERFACES dédiée à l’émergence virale entre faune sauvage et domestique. 🎧 À écouter ici : https://t.co/Z1VxEfJbey École Nationale Vétérinaire de Toulouse sur X, 14.05.2024 [Image ci-dessus] https://twitter.com/env_toulouse/status/1790311399819714863 L'interview → ENTRETIEN. Grippe aviaire : "L’augmentation des cas chez les oiseaux entraîne une augmentation des contaminations chez d’autres espèces" - ladepeche.fr, 29.04.2024 https://www.ladepeche.fr/2024/04/29/entretien-grippe-aviaire-laugmentation-des-cas-chez-les-oiseaux-entraine-une-augmentation-des-contaminations-chez-dautres-especes-11914957.php ------ Précédemment - Les cas de transmissions de la grippe aviaire aux humains préoccupent l’OMS - De www.lemonde.fr - 28 février 2023, 19:44
Le bousier a disparu dans les années 1960 de la réserve naturelle de l’étang de Cousseau, en Gironde. Après une première vague en 2023, de nouveaux scarabées ont été relâchés début mai. Guillaume Farriol Radio France Publié le 12/05/2024 13:33 "Quatre-vingts de ces Scarabaeus laticollis – leur nom scientifique – sont ainsi relâchés, 60 ans après la disparition de l’espèce à cause des vermifuges administrés au bétail. "La bouse devient stérile en fait, et le bousier s'y retrouve pas car il ne peut pas pondre dans la bouse. Donc forcément, ce n'est pas un environnement qui lui convient", explique le responsable scientifique de la réserve. Un complément plus qu'une solution Désormais les vaches de la réserve ne sont plus traitées : les scarabées devraient pouvoir jouer leur rôle en recyclant les bouses, et s’épanouir. Mais pour en être certain, il faudra du temps. "C'est la première réintroduction d'insectes en France, indique Cyril Forchelet." (...) [Image] Des scarabées sont réintroduits au sein de la réserve naturelle de l’étang de Cousseau en Gironde, début mai 2024. (NEIL ALDRIDGE / REWILDING EUROPE)
Des scientifiques ont repoussé de près de 300 millions d'années la première apparition de la bioluminescence chez les animaux. On parle de bioluminescence lorsqu'un organisme produit sa propre lumière par le biais de réactions chimiques dans son corps. Elle est présente chez certains champignons, bactéries et insectes tels que les lucioles. Mais elle est particulièrement répandue chez les vertébrés et les invertébrés marins. Il semble que la bioluminescence ait évolué indépendamment au moins 94 fois, mais quand est-elle apparue pour la première fois ? Guru Med, 30.04.2024 "Les plus anciennes traces de bioluminescence proviennent de fossiles d’ostracodes, de petits crustacés marins. Ces animaux vivaient il y a environ 267 millions d’années, avant l’ère des dinosaures. En examinant l’arbre évolutif d’un groupe de vertébrés marins appelés octocoraux (octocoralliaires), une nouvelle étude (lien plus bas) réévalue radicalement la date de la première apparition de la bioluminescence." "Image d’entête : un magnifique corail Iridogorgia magnispiralis, des octocoraux des grands fonds connus pour être bioluminescents. (NOAA Office of Ocean Exploration and Research, Deepwater Wonders of Wake)
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Le plastique est omniprésent dans nos vies, mais il se dégrade en particules nocives et persistantes qui menacent la santé humaine, animale, et les écosystèmes. Voici 5 idées reçues sur le plastique, pour mieux comprendre cette pollution singulière et les enjeux de sa gestion. En finir avec les idées reçues sur le plastique | INRAE Anna Mutelet Rédactrice Nathalie Gontard Contact scientifiqueIATE (ingénierie des agropolymères et technologies émergentes) Publié le 03 juillet 2023
Two New Species of Amasa Lea, 1894 (Coleoptera: Curculionidae: Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China Wei Lin, You Li, Sarah M. Smith, Ling-Zeng Meng Annales Zoologici, 30 March 2024
"Two new species of Amasa Lea, 1894 ambrosia beetles, Amasa yunnanensis sp. nov. and Amasa setosa sp. nov. from Yunnan Province, Southwestern of China are described. New provincial distribution records are reported for three Chinese species of Amasa." ------ via The Coleopterists Society sur X, 17.05.2024 "#LiteratureNotice Lin et al. Two #NewSpecies of Amasa Lea, 1894 (#Coleoptera: #Curculionidae: #Scolytinae: Xyleborini) from Yunnan, China." https://x.com/ColeopSoc/status/1791458900707086453
Avec le recul de la cryosphère (glace, neige, pergélisol) vers les pôles et les sommets, suite à l’augmentation globale des températures, on s’attend à ce que le vivant lui emboîte le pas. Cependant, un groupe de recherche vient de publier, dans la revue Nature Reviews Earth & Environment, une synthèse qui montre que seulement 59 % des migrations d’espèces documentées sont conformes aux directions attendues par l’augmentation des températures, contre 35 % de migrations dans des directions opposées. Ce même groupe de recherche publie également, dans la revue Global Change Biology, une feuille de route qui vise à s’appuyer sur les caractéristiques fonctionnelles des espèces pour mieux comprendre ces variations. 24 mai 2024 [Image] Benefits of large versus small body size in the context of climate change-related range shifts.
Une étude récente dévoile comment les cicindèles, ou scarabées tigres, se protègent des chauves-souris en utilisant le mimétisme acoustique. Une technique qui pourrait potentiellement être utilisée par beaucoup d'autres insectes. Par Angèle INGRAND le 16.05.2024 à 11h30 [Image] Tiger beetles produce anti-bat ultrasound. (a) Spectrogram of a played-back echolocation attack with ultrasonic response produced by a tethered Ellipsoptera marutha. (b) Percentages indicate palatability to big brown bats (Eptesicus fuscus; see §2). Numbers in parenthesis are sample sizes for palatability trials. (c) Principal component analysis (PCA) plot of tiger beetle sounds and sympatric chemically defended tiger moth sounds. Tiger beetle sounds are nested within the acoustic space of tiger moth warning signals. The following species are associated with the numbered points on the PCA: 1, Bertholdia trigona; 2, Carales arizonensis; 3, Cisthene tenufaschia; 4, Cisthene martini; 5, Pygarctia rosciapitis; 6, Euchates antica; 7, Ctenucha venosa; 8, Ellipsoptera marutha; 9, Brasiella wickhami; 10, Eunota fuigoris; 11, Jundlandia lemniscata; 12, Cicindelidia sedecimpunctata; 13, Cicindelidia ocelata. See §3 for details.
"Qui sont les premiers ancêtres des scorpions, des araignées et des limules ? Un doctorant de la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne (UNIL), avec le soutien d’un scientifique CNRS1 , a identifié un fossile qui fait le lien entre les espèces modernes et celles du Cambrien (-505 millions d’années), résolvant" ainsi un mystère qui a très longtemps taraudé les paléontologues." [Image] Reconstitution de Setapedites abundantis, et photographies de deux des spécimens utilisés dans l’étude. Crédits : Reconstitution - Elissa Sorojsrisom Photographies - L. Lustri et al.
A study details the community of arthropods that live between soil and snow—and warns of their precarious state in the face of warming winter temperatures. Secrets of the "Subnivium": Arthropod Community Thrives Beneath Winter Snowpack By Melissa Mayer, May 8, 2024 ------ NDÉ L'étude Traduction (légende de l'image) Une forêt tempérée à feuilles caduques en hiver et en été, avec une vue en coupe du manteau neigeux et de la litière de feuilles. Le subnivium, un espace entre le manteau neigeux et la surface du sol qui sert de refuge aux arthropodes hivernaux (et à d'autres taxons), est représenté par la fine couche sombre dans le panneau de gauche. La communauté d'arthropodes diffère d'une saison à l'autre en termes de composition, de biomasse et d'abondance. Les 5 arthropodes présentés de chaque côté de l'illustration, en hiver (à gauche) et en été (à droite), sont représentatifs des groupes communément capturés au cours de leur période de collecte respective. Sur le panneau d'hiver, de gauche à droite, les arthropodes représentés ici sont un mille-pattes (famille Linotaeniidae), une araignée (Cicurina brevis ; famille Hahniidae), une larve de coléoptère (appartenant probablement à la famille Cantharidae), un rove (famille Staphylinidae), et une mouche sans ailes (genre Chionea). Dans le panneau d'été, de gauche à droite, les arthropodes sont un coléoptère (famille des Staphylinidae), une charogne (famille des Silphidae), un grillon (famille des Rhaphidophoridae), une mouche (famille des Phoridae) et un coléoptère terrestre (famille des Carabidae). La couche de feuilles mortes et les arthropodes représentés sont agrandis dans cette illustration pour plus d'efficacité.
CHRONIQUE. Cet insecte d’environ un centimètre est le plus petit animal jamais observé capable d’ingérer puis d’évacuer les graines. Avec des conséquences notables pour la conservation des espèces végétales. Publié aujourd’hui à 05h45 Nathaniel Herzberg ------ NDÉ L'étude [Image] Fruit consumers of Monotropastrum humile. (a) Diestrammena japonica. (b) Diestrammena brunneri and Synuchus sp. (c) Eparchus yezoensis. (d) E. yezoensis and Porcellio scaber. (e) P. scaber
Predicting the age of field Anopheles mosquitoes using mass spectrometry and deep learning Noshine Mohammad (...) and Cécile Nabet Science Advances 10 May 2024 [Image] Validating MALDI-TOF MS coupled with deep learning for predicting the age of field Anopheles mosquitoes. ------ NDÉ Traduction Le risque de transmission d'agents pathogènes augmente avec l'âge des moustiques. Cependant, les outils disponibles pour estimer l'âge des moustiques sur le terrain sont souvent approximatifs et prennent du temps. Nous présentons ici une méthode rapide qui combine la spectrométrie de masse par désorption/ionisation laser assistée par matrice et temps de vol avec l'apprentissage profond pour la prédiction de l'âge des moustiques. En utilisant 2 763 spectres de masse provenant de la tête, des pattes et du thorax de 251 moustiques Anopheles arabiensis collectés sur le terrain, nous avons développé des modèles d'apprentissage profond qui ont déterminé leur âge à 1,74 jour près. Nous avons également démontré une performance cohérente sur deux sites en milieu naturel au Sénégal, basée sur les variations de protéines liées à l'âge. Notre approche est prometteuse pour la lutte contre le paludisme et le domaine de la biologie des vecteurs, au bénéfice d'autres vecteurs de maladies comme les moustiques Aedes. ------ via Cécile Nabet, PharmD, PhD sur X, 14.05.2024 "[Thread🆕Paper] Mosquito-borne diseases like malaria continue to rise globally, pressing the need for enhanced mosquito vector surveillance tools.🦟🔬 #Research #PublicHealth @ScienceAdvances @MosquitoPapers @AnophelesPapers https://t.co/C4JW9s1s9r https://t.co/Y556Tn1Sui" / X https://x.com/NabetCecile/status/1790500746342941048
Depuis le 1er mai, 98 cas importés de dengue ont été diagnostiqués en France métropolitaine, rapporte Santé publique France (SpF). Dans le détail, 35 ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 11 en Nouvelle-Aquitaine, 10 en Bourgogne-Franche-Comté et même sept en Île-de-France. By medimax mai 15, 2024 "Concernant l’origine de ces cas, 46 sont revenus [principalement, ndé] de Martinique, 28 de Guadeloupe, six de Maurice et quatre du Brésil. 2 000 cas de plus que la moyenne SpF a également indiqué qu’entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas de dengue avaient été importés, “dont 82% contractés en Martinique ou en Guadeloupe et 5% en Guyane, départements où règne une épidémie importante”. “Au cours des cinq dernières années, le nombre moyen de cas de dengue importés signalés via la déclaration obligatoire était de 128 entre le 1er janvier et le 30 avril”, a indiqué le ministère de la Santé." (...) ------ NDÉ Le communiqué au 15 mai 2024 ------ [Image] Au 1er janvier 2024 le moustique tigre est présent sur une grande partie du territoire métropolitain, dans 78 départements sur 96. Depuis le 1er janvier 2024, plus de 1 679 cas de dengue ont été importés en métropole, contre 131 cas sur la même période en 2023
Dans les prochaines semaines, deux groupes de cigales vont sortir de terre au même moment pour s’accoupler. Un phénomène rare aux conséquences multiples sur la faune et la flore. États-Unis : des milliards de cigales vont envahir une partie du pays, du jamais-vu depuis 1803 par LIBERATION et AFP publié le 27 avril 2024 à 12h19 [...] Répercussions environnementales Sans grande défense, les cigales périodiques comptent sur leur nombre pour la survie de l’espèce. Grâce aux hordes qui déferlent au même moment, leurs prédateurs - oiseaux, renards, ratons laveurs, tortues - se retrouvent vite rassasiés, détaille John Lill, professeur de biologie à l’Université George Washington. Résultat, ils se détournent de leurs autres proies. C’est ce qu’a prouvé une étude publiée récemment dans la revue Science : l’émergence d’un groupe de cigales à Washington en 2021 a conduit à une augmentation du nombre de chenilles, délaissées par les oiseaux, qui se sont concentrés sur les cigales. Conséquence en cascade, la consommation de pousses de jeunes chênes par les chenilles s’est accrue. D’autres recherches montrent que les années où les chênes produisent le plus de glands suivent toujours deux ans après l’émergence des cigales. Plus il y a de glands, plus les populations de mammifères qui s’en nourrissent croît, plus le risque de maladie de Lyme chez l’homme augmente. Ce phénomène « montre qu’il existe potentiellement des impacts écologiques à plus long terme se répercutant pendant des années après l’apparition des cigales », estime John Lill." (...) [Image] Une espèce de cigale photographiée dans l'Illinois, le 10 juin 2021. (E. Jason Wambsgans/Chicago Tribune.ABACA) ------ NDÉ L'étude Mass cicada emergence satiates birds and makes trees vulnerable to insects
Hybrid speciation driven by multilocus introgression of ecological traits. 13 mai 2024 ------ NDÉ Sur le même sujet - Heliconius elevatus, un papillon amazonien, hybride depuis 200 000 ans - De www.lemonde.fr - 25 avril, 18:55
Identification of a viral gene essential for the genome replication of a domesticated endogenous virus in ichneumonid parasitoid wasps
Ange Lorenzi, ..., Anne-Nathalie Volkoff
PLOS Pathogens Published: April 25, 2024 ------ NDÉ Traduction Résumé Des milliers d'espèces de guêpes endoparasitoïdes des familles Braconidae et Ichneumonidae hébergent dans leur génome des "virus endogènes domestiqués" (DEV). Cette étude se concentre sur les DEV des ichneumonidés, appelés ichnovirus (IV). Résumé de l'auteur Les "virus endogènes domestiqués" (DEV) des parasitoïdes constituent un exemple fascinant d'eucaryotes acquérant de nouvelles fonctions par l'intégration d'un génome viral. Les DEV consistent en de multiples loci dans les génomes de guêpes. Lorsqu'ils sont activés, ces éléments orchestrent collectivement la production de virions ou de particules semblables à des virus, qui sont essentiels au succès du parasitisme des insectes hôtes. Malgré l'importance des DEV pour la biologie des parasitoïdes, les mécanismes régulant les étapes clés de la morphogenèse des virions sont largement inconnus. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le parasitoïde ichneumonide Hyposoter didymator, qui héberge un ichnovirus composé de 67 loci proviraux. Nos résultats révèlent que tous les loci proviraux sont amplifiés simultanément dans les cellules du calice ovarien des guêpes femelles pendant le stade nymphal, ce qui suggère le détournement des complexes de réplication cellulaires par les protéines virales. Nous avons étudié fonctionnellement le gène U16 de l'ichnovirus, qui code une protéine avec un domaine C-terminal de primase faiblement conservé. L'extinction du gène U16 a inhibé l'amplification de l'ADN viral et la production de virions, soulignant le rôle clé de ce gène dans la réplication de l'ichnovirus. Notre étude prouve que de nombreux gènes impliqués dans la réplication de l'ADN viral ont été conservés au cours de la domestication des ichnovirus. [Image] Femelle d’Hyposoter didymator (Hym., Ichneumonidae) parasitant une chenille de noctuelle.jpg via Le séquençage de deux guêpes parasitoïdes éclaire l’évolution des ichnovirus, leurs compagnons d’armes | INRAE, 16.08.2021 https://www.inrae.fr/actualites/sequencage-deux-guepes-parasitoides-eclaire-levolution-ichnovirus-leurs-compagnons-darmes Le décryptage des génomes de Hyposoter didymator et Campoletis sonorensis permet donc de mieux comprendre la clé du succès planétaire des guêpes parasitoïdes ichneumonides : les ichnovirus, stables dans leur capacité à produire des particules pseudovirales, mais capables de s’adapter au parasitisme de nouveaux insectes par leur frère d’armes parasitoïde. Référence : Legeai, F., Santos, B.F., Robin, S., et al. (2021). Genomic architecture of endogenous ichnoviruses reveals distinct evolutionary pathways leading to virus domestication in parasitic wasps. BMC Biology, 18, 89. https://doi.org/10.1186/s12915-020-00822-3
To protect and rear their young, some insects have transformed wild viruses into tiny biological weapons By Nala Rogers 05.07.2024 How parasitoid wasps use viruses as biological weapons | Knowable Magazine ------ NDÉ Traduction Bien que personne ne sache avec certitude pourquoi la domestication des virus se poursuit chez les guêpes parasites, les chercheurs pensent que cela est lié à leur mode de vie. Les parasites internes vivent dans les entrailles de leurs hôtes, des environnements dangereux qui tentent activement de les tuer. Du point de vue de la guêpe, les virus sont comme des paquets remplis d'outils permettant de résoudre ce problème des plus graves. Cette idée est étayée par une recherche menée en 2023 sur les génomes de plus de 120 espèces de guêpes, de fourmis et d'abeilles. Les chercheurs ont examiné ces génomes à la recherche de signes des types de virus qui ont tendance à être domestiqués. Ils ont déduit la présence de virus domestiqués en détectant des gènes de virus qui ont été maintenus dans un état fonctionnel au cours de l'évolution. Une telle préservation ne serait pas attendue si les gènes n'aidaient pas les guêpes à survivre ou à se reproduire. Comme on pouvait s'y attendre, les insectes non parasites ne présentaient que peu d'indices de la présence de ces virus domestiqués. Il en va de même pour les parasites qui se développent à l'extérieur du corps de leur hôte, là où le système immunitaire de l'hôte ne peut pas les atteindre. En revanche, chez les parasites qui se développent à l'intérieur d'autres insectes - appelés endoparasitoïdes - les virus domestiqués semblaient beaucoup plus fréquents. "Il existe un lien particulier entre les virus et ces endoparasitoïdes", explique Julien Varaldi, biologiste évolutionniste à l'université Claude Bernard Lyon 1 (France) et l'un des auteurs de l'étude. "Cela suggère que ces virus jouent un rôle important dans l'évolution de ce mode de vie". Et avec des centaines de milliers d'espèces de guêpes et d'innombrables souches de virus, les possibilités d'association entre les deux entités sont nombreuses. Il s'agit, selon Strand, d'un "bac à sable évolutif". Traduit avec DeepL.com (version gratuite) "Cet important manuscrit utilise une approche de génomique comparative rigoureuse et multidirectionnelle pour comprendre comment le mode de vie module l'acquisition et la domestication d'éléments génétiques viraux dans les génomes d'insectes hyménoptères. En utilisant un vaste ensemble de données de plus de 120 génomes d'hyménoptères, les auteur·trices fournissent des preuves convaincantes que l'endoparasitisme (où le développement du parasite se produit à l'intérieur des hôtes) facilite l'acquisition et la domestication des éléments viraux de l'ADN double brin." Editor's evaluation [Image] Endogenous Viral Elements (EVEs ) and their domestication status in Hymenoptera.
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