La dernière version du catalogue cat.InDoRES a permis la mutualisation des référentiels utilisés par les Zones Ateliers et les Observatoires Hommes-Milieux et offre surtout un catalogue unique, avec des entrées spécifiques à chacun des réseaux. Elle regroupe aujourd’hui plus de 2 500 fiches de métadonnées, faisant gagner en visibilité les projets portés dans le domaine de l’écologie.
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Entretien avec Cécile Callou, directrice de l’unité d’appui et de recherche « Bases de données sur la biodiversité, l’écologie, l’environnement et sociétés » (BBEES – CNRS/MNHN) et Amandine Hénon
Billet introductif : Sous l’apparence frivole des loisirs balnéaires, la plage comme terrain d’enquête recèle des questions parmi les plus fondamentales des sciences sociales, comme le pouvoir, la propriété ou les inégalités. Espace en apparence périphérique, elle nous situe en fait au centre des enjeux écologiques et socio-économiques qui caractérisent notre époque. Alors que les sciences environnementales accordent un intérêt croissant à l’érosion des plages de sable comme « sentinelles du changement climatique » (Chaumillon et al., 2014), les sciences sociales sont trop peu attentives aux luttes d’appropriation et conflits d’usage dont elles font l’objet dans le contexte de l’élévation du niveau marin et de l’érosion côtière.
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via @ClerseUMR8019 Carnet de recherche par Isabelle Bruno
@CerapsLille et Grégory Salle. Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques : unité mixte de recherche@univ_lille @CNRS
Une nouvelle étude révèle les zones de l'océan où les oiseaux marins sont le plus à risque de subir la pollution plastique, à travers le monde. En étudiant les déplacements alimentaires et de migrations de 7 137 oiseaux appartenant à 77 espèces, les chercheurs et chercheuses ont identifié les points chauds d’expositions aux plastiques en mer et ont mis en évidence la nécessité d’une collaboration internationale pour y remédier. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications.
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Article @INEE_CNRSInstitut écologie et environnement du
Embarquez pour les Échappées inattendues pour débattre, explorer, échanger avec des scientifiques ! Venez plonger dans cet environnement, central pour les écosystèmes, les populations et le climat, à travers le regard de chercheurs en écologie marine, en géodésie spatiale ou encore en philosophie de l’océan. Autant d'approches scientifiques complémentaires pour aborder les différents enjeux d'un océan en mutation. 19:09 L'océan et l'esprit humain par Roberto Casati (CNRS), philosophe à l'Institut Jean Nicod (IJN – CNRS / ENS-PSL)
En envahissant de nouveaux milieux, certaines espèces exotiques ont des conséquences désastreuses sur les espèces locales, les écosystèmes, mais aussi sur les activités humaines. Dégradation d’infrastructures, de cultures, de plantations forestières, impacts sur les rendements de pêche, la santé ou encore le tourisme, les domaines touchés sont multiples et les dégâts onéreux.
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Biological invasions are as costly as natural hazards.Anna J. Turbelin, Ross N. Cuthbert, Franz Essl, Phillip J. Haubrock, Anthony Ricciardi et Franck Courchamp. Perspectives in Ecology and Conservation, avril-mai 2023. DOI : https://doi.org/10.1016/j.pecon.2023.03.002
Les grandes agglomérations laissent peu de place à la biodiversité, en la cantonnant souvent à un rôle esthétique. Il est urgent de repenser les villes afin de les rendre plus viables pour la faune, la flore, donc pour Homo sapiens.
Répondre à des problématiques d’aménagement du territoire et de restauration des cours d’eau, aider à préserver la biodiversité en caractérisant les effets des changements globaux, sont deux exemples parmi beaucoup d’autres mobilisant l’expertise scientifique des laboratoires du CNRS en écologie, environnement et biodiversité. Afin de les mettre en lumière, une semaine « écologie environnement biodiversité » est pour la première fois lancée par le CNRS du 30 mai au 3 juin prochain, partout en France.
L’objectif est de réunir des scientifiques, des partenaires et des acteurs du territoire autour d’enjeux concrets locaux ou globaux, de mieux faire connaitre les travaux réalisés par les chercheuses et chercheurs et de montrer comment ils peuvent proposer des réponses innovantes à de telles problématiques.
A travers le monde, si de nombreux travaux de recherche ont eu pour objectifs de caractériser et de mesurer les services écosystémiques1 des espaces abritant une biodiversité qualifiée "d'extraordinaire" de par sa richesse et/ou la présence d’espèces rares, beaucoup moins d’études se sont intéressées aux services écosystémiques rendus par les espaces abritant une nature qualifiée « d'ordinaire ». Celle-ci est la nature composée d'espèces et d'habitats communs possédant une faible complexité écologique.
Y a-t-il vraiment, dans les écosystèmes, un seuil de perturbations au-delà duquel le milieu se détériore brutalement ? Cette idée, qui guide aujourd’hui les politiques environnementales, est remise en question par un groupe d’écologues. Après avoir recensé et analysé plus de 4 000 études écosystémiques, ils affirment que les points de basculement sont pratiquement inexistants : les écosystèmes se dégradent en réalité bien avant.
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Le Journal du CNRS le 15.09.2020, par Laure Cailloce
Article : Hillebrand, H., Donohue, I., Harpole, W.S. et al. Thresholds for ecological responses to global change do not emerge from empirical data. Nat Ecol Evol (2020). https://doi.org/10.1038/s41559-020-1256-9
L’océan couvre 70 % de la surface de la terre (360 millions de km²) et contient 97 % de l’eau sur Terre offrant ainsi un volume de 1,3 milliards de km 3 aux êtres vivants.
De plus en plus de travaux suggèrent une incompatibilité entre croissance économique et conservation de la biodiversité. Et pourtant, la revue que publie dans Conservation Letters une équipe internationale couvrant un vaste éventail de disciplines, de régions et d’institutions, et à laquelle le Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE – CNRS / Univ. Montpellier / Univ Paul Valéry Montpellier / EPHE / IRD) a pris part, révèle que les politiques internationales en vue de juguler l’érosion de la biodiversité s’appuient toutes sur des scénarios de croissance. Les auteurs analysent cette contradiction et recommandent d’explorer des trajectoires socio-économiques affranchies de l’injonction de croissance et compatibles avec les objectifs de préservation de la biodiversité.
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Otero I., Farrell K.N., Pueyo S., Kallis G., Kehoe L., Haberl H., Plutzar C., Hobson P., García-Márquez J., Rodríguez-Labajos B., Martin J.L., Erb K.H., Schindler S., Nielsen J., Skorin T., Settele J., Essl F., Gómez-Baggethun E., Brotons L., Rabitsch W., Schneider F., Pe'er G. Sous presse. Biodiversity Policy beyond Economic Growth.
Comprendre ce qui détermine la stabilité des communautés écologiques est l'une des plus anciennes questions de l’écologie, une question qui est devenue encore plus pressante dans le contexte actuel des changements globaux. Mais qu’est-ce que la stabilité d'une communauté écologique, et comment la mesurer ? Une équipe de l’Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM – CNRS/Université de Montpellier/IRD/EPHE) a mis en place diverses simulations numériques afin de tenter de répondre à ces questions. Les résultats sont parus dans la revue PNAS et fournissent des lignes directrices sur la façon dont la stabilité peut être quantifiée dans les systèmes naturels.
Deux processus principaux – le fonctionnement des niches et l’histoire des espèces – contrôlent la diversité observée au sein d’une communauté écologique. Mais quelle est leur importance relative ? Depuis plusieurs décennies, de nombreux écologues cherchent en vain une réponse à cette question centrale de l’écologie scientifique.
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PER‐SIMPER—A new tool for inferring community assembly processes from taxon occurrences. C. Gibert, G. Escarguel. Global Ecology and Biogeography, le 12 Février 2019 (vol. 28, pp. 374-385). https://doi.org/10.1111/geb.12859
Analyser par la sociologie la plage, comme espace social, politique et économique, montre que celle-ci est un lieu de reproduction des inégalités sociales où les fractures sociales sont de plus en plus visibles. Cela permet aussi de pointer des injonctions contradictoires : c'est à dire d'un côté la nécessité de préserver les espaces naturels littoraux (plage, fonds marins, nature), et de l'autre favoriser son développement à des fins résidentielles et/ou commerciales et/ou de loisirs. A cela s’ajoutent les enjeux écologiques, comme par exemple la montée des eaux, l’érosion du littoral...
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via @ClerseUMR8019, le Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques est une unité mixte de recherche de
Tous les quatre ans, CNRS Écologie & Environnement organise des journées de réflexion commune, avec sa communauté scientifique, afin de présenter les grandes avancées des recherches menées au sein de ses laboratoires et d'identifier les nouvelles disciplines et thématiques à soutenir dans les cinq années à venir.
S’inspirer de la nature pour innover, mieux prédire le devenir des écosystèmes marins et terrestres dans le contexte du changement climatique, anticiper les impacts des pollutions ou encore mieux comprendre l’évolution des comportements du vivant dans un contexte de changement global sont quelques exemples parmi beaucoup d’autres mobilisant l’expertise scientifique des laboratoires du CNRS en écologie, environnement et biodiversité.
Le « Défi famille à biodiversité positive » est un dispositif expérimental porté par la Fédération des parcs naturels régionaux de France. Depuis 2020, il aide des familles à réduire leur empreinte sur la biodiversité liée à leur mode de vie et de consommation grâce à « une approche ludique et émulatrice prenant la forme de défis thématiques ».
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Dans le N°4 de Biodiversité, des clés pour agir, la revue technique de l’Office français de la biodiversité (OFB), Léa Juret, Thierry Mouget, Arnaud Bérat de la Fédération des parcs naturels régionaux de France et Alix Cosquer du CNRS reviennent sur le « Défi familles à biodiversité positive ».
Présentation de Jonathan LENOIR, chargé de recherche au CNRS en écologie forestière, sur l’impact du microclimat sur l’adaptation de la forêt au changement climatique.
L’exposé porte notamment sur le projet IMPRINT (IMpacts des PRocessus mIcroclimatiques sur la redistributioN de la biodiversiTé forestière en contexte de réchauffement du macroclimat).
Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue, membre du Haut conseil pour le climat, revient pour CNRS Le Journal sur le concept de sobriété, ses objectifs et ses verrous.
Construction d’une ébauche de projet de recherche interdisciplinaire pour répondre à un défi ou un problème concret rencontré par des acteurs impliqués, par exemple, dans la gestion d’un écosystème, un projet urbain, un changement de pratiques agricoles, etc.
Quel sera l’impact du changement climatique sur l’eau de notre planète ? Des nappes phréatiques à la biodiversité des sols, de la circulation atmosphérique aux systèmes d’irrigation, la science observe à différentes échelles les transformations en cours. À l’occasion de la journée mondiale de l’eau, le 22 mars, et du lancement par le CNRS d’une cellule Eau pour coordonner les recherches en la matière, quatre scientifiques nous rappellent à quel point la question de l’approvisionnement en eau au niveau mondial, entre adaptation et compétition, est aujourd'hui cruciale.
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Podcast proposé par le CNRS avec ses chercheurs, notamment Florence Habets (Directrice de Recherche CNRS au Laboratoire de Géologie de l’ENS) par Clément Baudet pour CNRS Le journal.
Accroissement du bétail : un facteur pandémique mondial : La croissance mondiale d’élevage de bétail menace la biodiversité et augmente les risques sanitaires pour les humains et les animaux domestiques. Ces liens sont au cœur d’une étude de Serge Morand, chercheur au Cirad en Thaïlande, détaché du CNRS, qui vient d'être publiée dans la revue Biological Conversation.
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Serge Morand, Emerging diseases, livestock expansion and biodiversity loss are positively related at global scale, Biological Conservation, Volume 248, 2020,108707, ISSN 0006-3207, https://doi.org/10.1016/j.biocon.2020.108707.
Serge Morand, Emerging diseases, livestock expansion and biodiversity loss are positively related at global scale, Biological Conservation, Volume 248, 2020,108707, ISSN 0006-3207, https://doi.org/10.1016/j.biocon.2020.108707.
L'écologue de la santé Serge Morand souligne le lien entre destruction de la biodiversité, élevage intensif et explosion des maladies infectieuses. Et appelle à changer d’urgence de modèle agricole, pour éviter de nouvelles crises sanitaires.
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Article de Libé du 26 mars 2020
Le 27 avril, les organismes de recherche relancent leur appel : @Cirad#COVID19 Dans une tribune@lemondefr, 16 dirigeants d’organismes de recherche dont le PDG du Cirad, alertent sur le lien entre pandémie & dégradation des écosystèmes. «Toutes les santés sont liées : #santé des écosystèmes, végétaux, animaux, humains»
Le 27 avril, les organismes de recherche relancent leur appel : @Cirad #COVID19 Dans une tribune @lemondefr, 16 dirigeants d’organismes de recherche dont le PDG du Cirad, alertent sur le lien entre pandémie & dégradation des écosystèmes. «Toutes les santés sont liées : #santé des écosystèmes, végétaux, animaux, humains»
Dans cette tribune, un collectif de scientifiques plaide l'importance de la recherche en écologie et évolution pour comprendre les phénomènes d'émergence de maladies infectieuses, et anticiper les menaces futures.
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Par un collectif de scientifiques du Centre de recherches en écologie et évolution de la santé. Laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (Mivegec - CNRS/IRD/Université de Montpellier).
Le hamster commun (Cricetus cricetus) est une espèce menacée d’extinction qui vit en milieu agricole mais parfois également en ville. L’une de ces populations urbaines est implantée depuis de nombreuses années à Vienne en Autriche. A travers le projet LIFE+ALISTER et en collaboration avec l’Université de Vienne, une équipe du CNRS s’est intéressée à l’activité du hamster dans l’environnement urbain : elle a exploré son organisation et les différences intersexuelles existantes. La particularité de cette étude est une approche basée intégralement sur l’observation comportementale amenant ainsi des pistes nouvelles pour la conservation de l’espèce.
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Flamand A., Rebout N., Bordes C., Guinnefollau L., Bergès M., Ajak F., et al. (2019) Hamsters in the city: A study on the behaviour of a population of common hamsters (Cricetus cricetus) in urban environment.PLoS One 14(11): e0225347.
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Entretien avec Cécile Callou, directrice de l’unité d’appui et de recherche « Bases de données sur la biodiversité, l’écologie, l’environnement et sociétés » (BBEES – CNRS/MNHN) et Amandine Hénon