En France, le préjudice écologique est reconnu. La Charte mondiale de la nature affirme que « toute forme de vie est unique et mérite d’être respectée ». La Nouvelle-Zélande a reconnu la personnalité juridique d’un fleuve protégé par les Maoris. La Bolivie a adopté une « Loi sur les droits de la Terre-Mère »... Dans ces conditions, « Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? ». C’est ce que se demandait déjà un juriste états-unien, Christopher Stone, en 1972, dans un texte qui a contribué de façon décisive à la prise de conscience de la valeur de la nature face aux prédations économiques. Ce texte vient d’être publié pour la première fois en français par les éditions du Passager clandestin.
Francis E Putz, Claudia Romero, Plinio Sist, Gustavo Schwartz, Ian Thompson, Anand Roopsind, Ruslandi, Vincent Medjibe, Peter Ellis. 2022. Sustained Timber Yield Claims, Considerations, and Tradeoffs for Selectively Logged Forests. PNAS Nexus.