Les interactions multi-échelles sont fréquemment étudiées dans les recherches en écologie, car elles permettent de comprendre l’impact des processus à petite échelle sur les grands patterns, et inversement comment les facteurs qui jouent à grande échelle influent sur les dynamiques locales de la biodiversité (voir Peters et al., 2007). Les effets de ces interactions sont complexes, et l’importance relative des facteurs locaux et paysagers varie avec les espèces (taxons), selon par exemple leur degré de spécialisation à l’habitat ou leurs capacités de dispersion.