Biodiversité

Depuis plus de trente ans, l’écologue Sandra Lavorel étudie les prairies de montagne dans le monde. Ses recherches ont permis de mieux comprendre, définir et analyser les services rendus par la biodiversité aux sociétés humaines. Ce domaine de recherche met en lumière les liens très forts qui existent entre l’environnement, sa préservation et le bien-être des êtres humains. Sandra Lavorel est une des pionnières dans ce domaine. Elle a reçu en décembre 2023 la médaille d’or du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). GoodPlanet Mag’ l’a interviewé pour parler d’écologie, de science et du vivant.

Après avoir remporté le concours local en juin ce jeune couple est aller représenter les Écrins à Paris. C'est ainsi que le GAEC de la Ferme du Bayle à Réallon, de Marine et Pierre Gourlain, éleveurs de chèvres laitières, a décroché aujourd’hui même la médaille d’or du Concours général agricole des pratiques agro-écologiques (catégorie prairies et parcours / fauche prioritaire de montagne) !

Trente vignerons alsaciens engagés dans un projet européen de préservation de la biodiversité testent de nouvelles solutions dans leurs vignes.

Jeudi 20 mai 2021, 13 agriculteurs ont été récompensés au Concours général agricole pour leur contribution à la préservation de la biodiversité.

Les milieux agropastoraux du Massif Central présentent une richesse naturelle et culturelle unique. Les prairies naturelles de Haute-Loire ont été maintenues grâce à des pratiques agricoles locales adaptées. Elles comprennent des systèmes qui abritent une biodiversité importante. En ce début avril, la LPO vous propose de participer à la préservation des prés fleuris de nos campagnes.

Pour les éleveurs, c’est une reconnaissance de leurs pratiques souvent méconnues sur les prairies et parcours riches en espèces, garantes de systèmes de production répondant aux enjeux économiques et environnementaux. Qu’il s’agisse de prairies humides, de pelouses sèches, de pelouses de moyenne ou haute montagne, de parcours ou de landes… les parcelles qui ont retenu l’attention du jury présentent toutes le meilleur équilibre entre valeur agricole et valeur écologique.

INRAE, le CNRS et La Rochelle Université montrent dans une nouvelle étude parue dans PNAS que combiner prairies permanentes et diversité des cultures dans les paysages agricoles favorise la régulation des insectes ravageurs et des plantes adventices1  dans les parcelles agricoles. La présence de prairies permanentes âgées permet de réduire de 19 % le nombre d’insectes ravageurs dans les parcelles. Les paysages avec une grande diversité de cultures réduisent de 6 % la présence des plantes adventices. Ces résultats confirment les bénéfices des « solutions fondées sur la nature » pour l’agriculture et la nécessité de préserver les prairies et de diversifier les cultures pour réduire l’usage des pesticides.

Les paysages bocagers favorisent la diversité en adventices, sans pour autant augmenter leur abondance dans les champs. Par leurs effets bénéfiques sur la flore, les haies pourraient donc favoriser la gestion durable des adventices et la conservation de la biodiversité dans les champs.

Les prairies sont des milieux "stables " non labourés et servent de refuge pour la biodiversité. Prairies permanentes, temporaires, artificielles, prés de fauche, prés-vergers, prés-bois, pelouses d’altitude, parcours communaux... Ces écosystèmes sont en danger à cause de l'agriculture intensive.

Le projet est porté par le Parc National des Cévennes. Un premier essai a été réalisé en 2020 par un agriculteur sur le Mont Lozère. Dix autres agriculteurs se sont portés volontaires cette année pour implanter ces prairies naturelles sur leurs parcelles.

Après une synthèse des textes réglementaires français et européens relatifs à la restauration de la biodiversité, ce rapport offre une revue des principaux indicateurs permettant de mesurer les fonctions clés des écosystèmes ainsi que des services écosystémiques. L’étude se focalise sur deux grands types de milieux restaurés : les zones humides et les milieux prairiaux. Il propose ensuite une grille de sélection d’indicateurs permettant d’évaluer et de suivre l’impact des mesures de restauration. Enfin, la méthodologie développée est testée sur trois cas de restauration de sites (issus des membres de RECORD).