Biodiversité

L’auteur présente leur origine, leur histoire et leur fonctionnement. Il explique comment les sociétés humaines ont utilisé, et utilisent encore, les ressources que procurent ces milieux, et décrit les très nombreux services écosystémiques rendus : refuge de biodiversité, régulation des débits de crue et d’étiage, stockage de carbone, conservation d’archives naturelles, intérêt patrimonial, etc.

Environ 80 à 85 % des tourbières de la planète sont encore indemnes d’atteintes graves à leur fonctionnement. Mais il convient de prendre en compte dès maintenant leur gestion conservatoire afin d’adopter rapidement les mesures de protection adéquates.

Pour une restauration durable des mangroves, il est indispensable de réfléchir au-delà de la simple plantation d’arbres et de privilégier le rétablissement de conditions idéales qui vont permettre une régénération naturelle des mangroves. Il est également essentiel de créer les conditions socio-économiques adéquates qui vont favoriser leur protection à long terme.

[VOLET 1/2] La compréhension du cycle de vie des anguilles est digne d’un polar scientifique. Il fascine depuis des siècles, et pourtant l’espèce est en proie à bien des menaces anthropiques. Face aux constats alarmants, des scientifiques œuvrent à mieux la comprendre et la protéger.

Une enquête de perception a été réalisée en juin juillet 2021 auprès de 476 habitants en face à face (55%) dans les communes de Sète, Mèze, Bouzigues et Marseillan et en ligne (45%). Plusieurs thèmes ont été abordés : les perceptions et l’attachement à la zone, à la lagune et à la nature ; les perceptions actuelles et passées des rôles de la lagune ; les perceptions des types d’inégalités environnementales en lien avec la lagune et des politiques environnementales menées sur le territoire. Huit grandes catégories de rôles de l’écosystème lagunaire ont été explorée...

Les suivis de ces milieux font ressortir une dynamique de restauration enclenchée depuis une décennie, grâce notamment à la modernisation des systèmes d’assainissement et aux programmes de conservation écologique sur les lagunes et leurs zones humides périphériques. Cette dynamique de restauration reste toutefois lente.

Les zones humides sahéliennes sont le siège d’importantes activités économiques, agricoles et pastorales. Elles abritent une riche biodiversité, en particulier des millions d’oiseaux d’eau – migrateurs et résidents – dont une partie contribue à l’alimentation et au revenu de certaines communautés de la région. Le changement climatique, les projets d’aménagement en eau et l’exploitation intensive des ressources naturelles mettent en péril ces zones humides. Les changements radicaux d’habitats qui en découlent ont un impact majeur sur les populations d’oiseaux d’eau du Sahel, tandis que les impacts de la chasse restent à évaluer. Ces populations y auraient déjà chuté de 40 pour cent entre 1960 et 2000.

L’objectif d’Eurosoil* 2021 est de réunir, dans un espace en ligne sécurisé, des chercheurs de premier plan travaillant sur des sujets liés aux sols et des parties prenantes traitant de questions d’intérêt public, telles que la dégradation des sols et les conséquences des changements climatiques. L’édition virtuelle d’Eurosoil 2021 mettra l’accent sur le rôle important de passerelle que jouent les praticiens du sol pour traduire les connaissances scientifiques en pratique.

L’objectif est de planter 42 km de haies et de restaurer 42 mares sur le territoire de la plaine de l’Ain. Ces infrastructures agro-écologiques sont essentielles pour préserver la richesse de la faune et de la flore.

L’appauvrissement de la biodiversité en France est une réalité. 23 % des amphibiens sont en danger d’extinction (rapport UICN de mars 2021), tout comme 19 % des poissons d’eau douce et 28 % des crustacés d’eau douce. Et déjà 20 % d’oiseaux ont disparu des milieux agricoles entre 2002 et 2018. Il est temps d’agir ! Parmi les solutions pour enrayer ce phénomène : la restauration massive des éléments naturels du paysage rural, appelées infrastructures agro-écologiques (haies, mares, arbres isolés, murs de pierre sèche…).

Une analyse socio-économique sur le pâturage extensif des bords de Loire a été conduite en 2020 pour mettre en lumière les freins associés à cette pratique et proposer des pistes d'amélioration pour favoriser encore plus les partenariats entre gestionnaires d'espaces naturels et éleveurs ligériens.

Une note de synthèse relative à vette étude vient d'être publiée, elle est issue du mémoire de M2 Gestion Sociale de l’Environnement et Valorisation des Ressources Territoriales (GSE-VRT) d'Allan VEZIER.

Grand angle | Covid 19 - Le monde d'après s'invente ici

Rencontre Marc-André Selosse, enseignant, vulgarisateur et chercheur, raconte comment la symbiose entre plantes et champignons peut révolutionner l’agriculture

Histoire à partager Rénovation énergétique : des ménages bien accompagnés

Défi Les Parcs expérimentent la transition agricole et alimentaire

En pratique | L'éducation au territoire, charte Education nationale / le label Geoparcs

Découverte | La tourbière de Vred en Scarpe Escaut / Le rôle insoupçonné de la poire dans le Parc Normandie-Maine

Portrait | Jean-Pierre Vieron, militant naturaliste, accompagnateur de moyenne montagne, acteur majeur du Parc du Vercors

Les zones humides sont des milieux très diversifiés qui n’assurent pas tous les mêmes fonctions mais 3 types de fonctions majeures sont identifiées : fonctions hydrologiques (régulation des crues, recharge des nappes, …) fonctions physiques et biogéochimiques (protection des sols contre les érosions, stockage du carbone, …) et fonctions écologiques/biologique (corridors écologiques, production de biomasse).

L’objectif du Prix National du Génie Écologique est de mettre en lumière et valoriser les projets vertueux afin de donner de la visibilité à cette filière émergente et de favoriser son développement. Le Prix permet également de montrer que l'ingénierie et le génie écologique répondent à de nombreux enjeux opérationnels pour la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques.

L’Office français de la biodiversité (OFB) lance la deuxième phase de son cinquième Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) finançant ou co-finançant des suivis standardisés pour évaluer l’efficacité de mesures de gestion mises en œuvre au sein du réseau Natura 2000. Il fait suite à quatre AMI précédemment lancés.

Citoyens, entreprises, collectivités ou associations… ils se sont engagés à leur échelle pour préserver la biodiversité et les ressources en eau, et participer à la réduction des risques naturels dans un contexte de changement climatique. Les petits ruisseaux, tour de France des solutions qui s'appuient sur la nature pour mieux gérer l'eau est un podcast en 9 épisodes pour aller à la rencontre de celles et ceux qui ont mené des réalisations concrètes, qu’il s’agisse d’actions ponctuelles à l’échelle individuelle ou de projets de grande envergure menés sur un territoire tout entier.

Dossier : Quelle agroécologie pour la Camargue ? L’agroécologie est une science qui s’applique à la production alimentaire en utilisant les connaissances de l’agronomie et de...

« Eco-grief: From mourning to marveling through environmental storytelling » – par David Grémillet (2022, conférence Heinz Hafner)

Restauration des zones humides méditerranéennes – Le nouveau manuel du décideur pour la gestion durable et la restauration des écosystèmes d’ici 2030

La limite entre les espaces humides et non humides est caractérisée par des gradients écologiques souvent très progressifs dans l’espace, complexe à cartographier. Un jeu de données de terrain est nécessaire pour évaluer le résultat de la modélisation mise en œuvre durant le projet de cartographie nationale des milieux humides financé par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.

Le dernier Forum des gestionnaires de la biodiversité a présenté des exemples variés de solutions pour préserver et restaurer les milieux humides, de la planification à l’action écologique. De quoi inspirer les gestionnaires dans leurs actions, mais aussi dans le partage avec tous les acteurs concernés par ces milieux si précieux.


Au sommaire

Les caractéristiques des masses d’eau lentiques dépendent largement du milieu environnant. Les lagunes côtières méditerranéennes ont été historiquement altérées, leur bassin versant ayant été fortement modifié pour des usages agricoles, d’élevage ou urbains. Les changements dans l’utilisation des terres induisent des pressions qui ont un impact sur les masses d’eau et modifient leur état écologique. […]

We assessed the relative species richness of vascular plant families within forests, grasslands, scrub and wetlands across Europe based on the European Vegetation Archive data.

Le dossier central est consacré à la préservation et la restauration des zones humides. Car elles continuent à disparaître au profit d’une urbanisation croissante et d’aménagements pour le développement de certaines activités. Ces milieux naturels sont pourtant de vrais atouts pour les territoires, au cœur du grand cycle de l’eau. Au-delà de leur rôle écologique, ils remplissent des fonctions vitales et présentent un intérêt social et économique. Fondamentaux pour l’adaptation de notre société au changement climatique, ils ne peuvent plus attendre. 

Le territoire du Périgord-Limousin est une zone très spécifique en tête de divers bassins versants (Charente, Dordogne et Vienne). Ici, les plans d’eau font partie du territoire depuis plusieurs siècles. Ils servaient autrefois aux activités utilisant la force motrice de l’eau (moulin, forge) ou à la pisciculture. Cependant, depuis la moitié du XXe siècle, le nombre de plans d’eau a énormément augmenté, passant d’environ 300 à 4 500 à l’échelle du PNR.

Du vin, des cultures agro-forestières, de l'élevage, du pâturage... Ce domaine exceptionnel, 100 % bio, qui s'étire sur 101 hectares dans le Gard, est une vitrine d'une agriculture qui s'inspire de la nature et la respecte. Et résiliente, résistant notamment au réchauffement climatique.

On ignore souvent que la biodiversité méditerranéenne a fortement évolué depuis le début de l’occupation humaine, et cela, en partie au moins, en lien avec les feux utilisés dans les pratiques agro-pastorales. Aussi notre perception des feux de forêt, alimentée par les images effrayantes de méga-feux, n’a pas toujours été négative.

Nos données sur les régimes de feux, c'est-à-dire leur fréquence, intensité, saisonnalité et leurs facteurs de contrôle, couvrent une période de temps courte relativement à l'échelle des processus. Dans le cadre du projet PALEOMEX-MISTRALS, qui s'intéresse aux interactions passées entre climat, environnement et sociétés...