À petit pas, sans bruit, le randonneur s'approche du chamois. L'animal l'a vu. Un pas de plus et il partira. Dans sa fuite, il aura perdu inutilement un peu de l'énergie dont il avait besoin pour résister à l'hiver. Au chaud, le soir dans son canapé, le randonneur goûtera peut-être encore la satisfaction d'avoir réussi à venir au plus près de la vie sauvage. On le comprend. Mais demain, un autre viendra tenter sa chance, puis d'autres encore... Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter cette « rencontre » avec la nature.
Consultez le rapport L'enseignement supérieur face au défi de la transition écologique (décembre 2023).
Voir aussi le plan climat-biodiversité et transition écologique de l'enseignement supérieur et de la recherche (juin 2023).