Biodiversité

Situées au sud de l’océan Indien, les îles Kerguelen forment un archipel montagneux composé d’une île principale et de centaines d’îles et îlots satellites. Une flore originale s’y est développée du fait de l’isolement extrême de ces terres subantarctiques et de leur climat humide, venteux et froid. Parmi les 29 espèces de plantes vasculaires natives, […]

La Guadeloupe est un des points chauds de la biodiversité mondiale : c’est une zone de la planète caractérisée à la fois par un taux élevé d’endémisme – 12 % des espèces des groupes évalués ne sont présentes nulle part ailleurs sur Terre – et par des menaces fortes pesant sur sa biodiversité – destruction et dégradation des habitats, pesticides, chasse et braconnage, enchevêtrement des tortues et mammifères marins dans les filets de pêche, etc. Cet archipel des Petites Antilles constitue donc une priorité de conservation à l’échelle mondiale.

Un peu à l'indifférence générale, La Réunion célèbre aujourd'hui un anniversaire pourtant pas comme les autres. Il y a 8 ans, à Brasilia, nos œPitons, cirques et remparts ' faisaient leur entrée au panthéon mondial. Et par la grande porte : 40% du territoire - correspondant au cœ“ur du parc national - est reconnu depuis le 1er août 2010 comme un bien de l'humanité. Une source de fierté doublée d'une sorte de responsabilité collective pour conserver ce territoire jugé exceptionnel pour sa biodiversité et la beauté de ses paysages. Les deux critères retenus par l'Unesco.

Venus du Muséum national d'Histoire naturelle ou du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils sont une dizaine d'experts locaux et nationaux à avoir planché sur la situation des espèces dite de "flore vasculaire" (fougères, orchidées, arbres et autres plantes à fleurs) de la Réunion. De la première séance de travail qui avait eu lieu en juillet dernier est donc ressortie pas moins de 905 espèces indexées dans un référentiel, une première pour la Réunion et pour la France.

Sylvain Petit, son secrétaire exécutif : "Nos efforts portent surtout sur les questions de gouvernance, pour asseoir autour de la table les pouvoirs publics, les acteurs privés et les habitants. La première étape pour le processus de labellisation, c’est de mettre en place un comité insulaire. Ensuite, on essaye d’accompagner les gens dans des actions concrètes, très pratiques, sur cinq thématiques : la biodiversité, l’énergie, l’eau et l’assainissement, les déchets et leur traitement, et enfin la question plus large des paysages qui peut intégrer des composantes culturelles."

Plus petites, plus précises, plus autonomes et… moins chères ! Les balises en cours de test sur l’île d’Europa pour le marquage des tortues marines ouvrent de nouvelles perspectives scientifiques.

Islands at the frontline of climate change - from impacts to solutions

By Carole Martinez, of IUCN’s Global Marine Programme, reporting from the climate change conference (COP21) in Paris.