Personne n'a envie d'habiter dans un immeuble bruyant, près d'une autoroute ou d'un aéroport. C'est un peu la même chose pour les insectes et oiseaux pollinisateurs qui fuient les arbres longtemps exposés au bruit et qui semblent en conserver des séquelles même longtemps après le retour du silence. C'est le fruit d'une étude qui, pendant une quinzaine d'années, a observé une parcelle d'arbres soumise à une pollution sonore continue. Les auteurs notent à ces endroits un appauvrissement de la diversité de la végétation et une cascade d'effets écologiques durables, malgré la suppression du bruit.
Un item du plan : Une initiative phare pour protéger les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité : les Partenariats de conservation positive (PCP), dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros, et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires via des « certificats biodiversité ».