Biodiversité

Le One Forest Summit se tient aujourd'hui et demain à Libreville au Gabon. Sabrina Krief, professeure au Museum d'Histoire naturelle, vétérinaire, spécialiste des grands singes et Gilles Kleitz, directeur exécutif de l'Agence française du Développement, sont les invités du 7h50 pour en parler.

Les zones humides sahéliennes sont le siège d’importantes activités économiques, agricoles et pastorales. Elles abritent une riche biodiversité, en particulier des millions d’oiseaux d’eau – migrateurs et résidents – dont une partie contribue à l’alimentation et au revenu de certaines communautés de la région. Le changement climatique, les projets d’aménagement en eau et l’exploitation intensive des ressources naturelles mettent en péril ces zones humides. Les changements radicaux d’habitats qui en découlent ont un impact majeur sur les populations d’oiseaux d’eau du Sahel, tandis que les impacts de la chasse restent à évaluer. Ces populations y auraient déjà chuté de 40 pour cent entre 1960 et 2000.

La mission Tara microbiome, qui vient de s'achever, s'est également intéressée à la pollution plastique des fleuves africains, permettant des comparaisons avec les fleuves européens.

Soil degradation remains a challenge in African highlands, where land management lacks a strong context-specific evidence base. We investigated the impacts of recently implemented soil and water conservation (SWC) practices—farmyard manure addition...

Le représentant de l’Agence congolaise pour la faune et les aires protégées, Franck Ambéa, a lancé le 1er août dernier à Ngo dans le département des Plateaux le projet " création et redynamisation des activités génératrices de revenus en faveur des communautés locales de la réserve de faune de la Léfini en lien avec la pandémie de Covid-19. "

La perception de l’environnement par les sociétés occidentales a évolué. La nature, longtemps perçue comme un milieu hostile et dangereux, que l’homme était appelé à aménager et dominer, est peu à peu apparue comme un cadre de vie fragilisé par l’industrialisation et l’urbanisation, à protéger des méfaits de l’activité des hommes.
La rencontre vise de donner des éléments de réflexion, à partir de cas concrets qui seront présentés par des universitaires, des professionnels et/ou des élus, sur la mise en œuvre de projets de sauvegarde des milieux naturels, les enjeux qu’ils représentent, les soutiens ou les oppositions qu’ils suscitent.

La pandémie de SRAS-CoV-2 est à l'origine d'une crise mondiale. Les restrictions liées au mouvement des populations ont réduit considérablement l'activité économique, entraînant une série d’impacts négatifs dans différents domaines. La conservation des espèces et la protection de la biodiversité n’est malheureusement pas épargnée. En Afrique, des impacts négatifs sont à prévoir pour les aires protégées et pour les communautés locales vivant à leur périphérie. C’est ce que révèle une étude, co-publiée par le Cirad avec plusieurs organisations africaines et internationales liées à la conservation, le 29 juillet dans Nature Ecology and Evolution , qui avance des solutions pour faire face.

L’Afrique de l’Ouest figure parmi les régions les plus menacées par le changement climatique. De fortes sècheresses, une déforestation massive, des pratiques agricoles non viables et une mauvaise gestion des bassins versants ont rendu une grande partie de l’Afrique de l’Ouest dangereusement vulnérable à l’élévation du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques extrêmes provoqués par le changement climatique.

Habitat loss, pollution, climate change, over-exploitation and poaching are all threatening a lifeline for local communities

Vidéo - Pluies diluviennes, cyclones, sécheresses meurtrières... Le continent n’a pas été épargné. Plus de 20 millions de personnes ont été déplacées.

Emblématiques de l’Afrique sub-saharienne, les parcs agroforestiers font partie intégrante des paysages agricoles africains. Les arbres apportent quantité de services écosystémiques aux populations qui les entretiennent, comme aux cultures auxquelles ils sont associés dans les parcelles agricoles. Mais ces services entrent parfois en compétition, entraînant des effets négatifs sur les productions agricoles. Ces derniers peuvent être atténués par l’adaptation des pratiques agricoles.

Les fleuves sont essentiels à la vie. Pourtant, ils sont à la peine partout dans le monde et souvent ignorés ou méconnus. Née de ce constat, la mobilisation Living with Rivers développe une culture des grands fleuves. Elle réconcilie la connaissance et l’émotion en convoquant les imaginaires.

This research report provides an overview of the Social Assessment for Protected and Conserved Areas (SAPA) methodology and describes the results of SAPA’s application at six protected areas in Kenya and Uganda.

Les « réserves de biosphère » sont autant de laboratoires vivants au sein desquels les hommes et la nature apprennent à coexister. Quatre sites pilotes en Afrique témoignent des bons résultats de cette démarche.

Si le rapport des humains à la nature est en constante évolution, nous sommes aujourd’hui témoins de changements écologiques et climatiques majeurs qui nous affectent tous.

Avez-vous déjà remarqué des étendues d’eau toute verte ? Cette coloration est due à la multiplication de microorganismes dans l’eau en raison d’apports excessifs en phosphore et azote (eutrophisation). Si l’eutrophisation peut, dans certains cas, être profitable à la production piscicole, ce phénomène favorise souvent le développement des cyanobactéries, capables de produire des toxines dangereuses pour la santé humaine. Pour limiter leur impact sanitaire, ces microorganismes font l’objet d’une surveillance étroite dans les pays du Nord mais pas dans les pays d’Afrique où la forte croissance démographique se traduit par une dégradation importante de la qualité de l’eau. Des chercheurs d’INRAE, CNRS, Institut Pasteur de Côte d'Ivoire, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan montrent qu’il est possible de mobiliser les populations riveraines d’un plan d’eau pour surveiller la qualité de son eau, en particulier les proliférations de cyanobactéries, à l’aide d’une application pour smartphone.

Entre 20 000 et 30 000 hectares d’une des sources du Nil bleu sont infestés par cette plante aquatique flottante. Une invasion qui menace la survie de ce site dont trois millions de personnes dépendent.