Biodiversité

Malmené par le réchauffement climatique et les activités humaines, le roi des rivières voit sa population sérieusement décliner dans la région, qui fait pourtant toujours office de sanctuaire pour ce poisson migrateur.

Avec une population mondiale qui a chuté de 23 % entre 2006 et 2020, l’espèce vient ainsi de passer de la catégorie « préoccupation mineure » à « quasi menacée » selon la liste rouge établie chaque année par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

En Auvergne, le conservatoire d’espaces naturels acquiert des forêts anciennes afin de les protéger du déboisement et préserver la biodiversité.

Le second volet du programme Tourbières du Massif Central (2019-2022) touche à sa fin ! Porté par la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels et son Pôle-relais tourbières, ce programme visait la réalisation de nouveaux documents, l'organisation de rencontres techniques, parfois entre plusieurs programmes, l'organisation d'un colloque de restitution, et plus largement, l'animation d'un réseau d'acteurs des tourbières de ce territoire.

La liste rouge régionale des végétations a été validée par le CSRPN le 01/12/2022. Cette liste rouge a été proposée par les Conservatoires botaniques nationaux Alpin et du Massif central.

Les cinq projets "coup de cœur" de l’appel à projets MobBiodiv’2020 ont été dévoilés au Congrès mondial de la nature.

- Coordination d’un réseau national « SOS Serpents, Tortues et Grenouilles – Société Herpétologique de France

- La nuit, je vis (Auvergne-Rhône-Alpes)  – France Nature Environnement AURA

- Former et mobiliser les citoyens pour protéger et reconquérir la biodiversité (Bretagne) – Vivarmor Nature

- Vers une gestion durable des haies de la Creuse (Nouvelle Aquitaine) - L'Escuro - CPIE des Pays Creusois

- Kaz'a Nyamba centre de découverte et de soin des tortues (Mayotte) - Oulanga na Nyamba

Les animations régionales des programmes Life ARTISAN et "Territoires engagés pour la nature" convient les collectivités d'Auvergne-Rhône-Alpe à un temps d’échange et de retours d’expériences dédié aux solutions d’adaptation fondées sur la nature (SafN).

L’inventaire a permis de cartographier environ 2 400 hectares de zones humides, soit 4 % du territoire. La concertation avec les différents acteurs (maires, agriculteurs, forestiers) touche à sa fin : les derniers ateliers d’échange et de restitution autour des résultats ont eu lieu le 10 mars dernier à Coubon et au Monastier-sur-Gazeille. Ces réunions ont dévoilé un bilan positif : environ 65 % des zones humides sont en bon état de conservation, démontrant le caractère préservé du Haut Bassin de la Loire grâce à des pratiques en majorité respectueuses de ces milieux.

Le 24 novembre dernier, plus de 100 acteurs régionaux ont pu participer au webinaire EEE en Auvergne-Rhône-Alpes organisé sur la journée. Ce fût l’occasion de partager une information actualisée sur cet enjeu, tant au niveau national que régional.

Avec Christophe Noiseux accueille Ameline Guillet et Clément Méritet du Conservatoire d'Espaces Naturels Auvergne pour un zoom sur les vergers conservatoires du CEN Auvergne. Des vergers composés de variétés fruitières anciennes. Des arches de Noé végétales qui permettent de mettre à l'honneur des variétés oubliées ou en voie de disparition.

Des dizaines de pays et des centaines de régions du monde ont compté leurs oiseaux, le week-end dernier. L’association Indre Nature s’est rendue à Velles.

L’opération, dite Wetlands, réunissait environ cent quarante-cinq pays. Il s’agit de dresser un bilan objectif et exhaustif des espèces et de leur localisation car ces bestioles qui volent, pour la plupart, ont une fâcheuse tendance à se déplacer et à emprunter, deux fois l’année, le méridien le plus proche… Un an pour rassembler et analyser les données. Des statistiques dont les premières, en Brenne, remontent à 1967.

A la Une : concilier pratiques d’élevage et préservation des milieux aquatiques, c’est possible !

Le Réseau Sagnes permet de bénéficier de conseils techniques pour la mise en œuvre d’actions concrètes, de garder le contact avec d’autres gestionnaires de zones humides et de participer à des journées d’échanges et de formations

La restauration des milieux aquatiques est un moyen efficace pour rétablir les continuités écologiques et préserver les Trames Vertes et Bleues. Si elle n’est pas toujours indispensable, l’évaluation de ces opérations peut néanmoins constituer un outil particulièrement utile au maitre d’ouvrage pour la connaissance, la sensibilisation et l’adaptation des projets futurs.

Le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) de Haute Auvergne a récemment lancé une campagne pour protéger les amphibiens. Huit espèces d’amphibiens sur 35 sont menacées de disparition en France, selon les derniers chiffres de la Liste rouge des espèces menacées, actualisée grâce aux travaux menés par Museum d’histoire naturelle, de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de la Société herpétologique de France. La tendance d’évolution des populations est au déclin pour 60 % des amphibiens.

Les Conservatoires d’espaces naturels vous proposent ce site pour vous aider à mettre en place des actions de préservation. Nous partageons avec vous notre expertise et notre expérience depuis plus de 30 ans pour vous aider à assurer une gestion appropriée de vos sites.

Aujourd'hui, 31% des poissons étudiés seraient des espèces menacées. C'est le résultat alarmant d'une étude sur les 20 dernières années, menée par l'association régionale de pêche, dans les cours d'eau d'Auvergne-Rhône-Alpes. Pollutions, modifications des cours d'eau et sécheresses : la faune est de plus en plus menacée.

« ESE » est l'acronyme d'Education et promotion de la Santé-Environnement. Ce domaine est à la rencontre de deux champs : l'éducation à l'environnement et la promotion de la santé.

Les liens entre la santé et l'environnement sont aujourd'hui clairement établis et préoccupent à la fois les pouvoirs publics, les acteurs associatifs et les citoyens. Ces derniers doivent pouvoir comprendre, s'exprimer, participer et agir sur ces problématiques.

Les déchets prennent le pouvoir. Ils envahissent nos rues, nos plages, nos calanques, nos collines, notre mer. Les micro-plastiques s’invitent jusque dans nos assiettes au détriment de notre santé et de l’environnement… Un phénomène malheureusement accentué par la crise sanitaire. Face à ce constat inquiétant, une bonne nouvelle : puisque nous sommes tous une partie du problème, nous pouvons aussi être une partie de la solution !

Les milieux agropastoraux du Massif Central présentent une richesse naturelle et culturelle unique. Les prairies naturelles de Haute-Loire ont été maintenues grâce à des pratiques agricoles locales adaptées. Elles comprennent des systèmes qui abritent une biodiversité importante. En ce début avril, la LPO vous propose de participer à la préservation des prés fleuris de nos campagnes.

Présentation du dispositif « Territoire engagé pour la Nature » en Auvergne-Rhône-Alpes
En Auvergne-Rhône-Alpes, « Territoire engagé pour la Nature » valorise et accompagne les collectivités (EPCI-FP, syndicats mixtes, communes) dans leur engagement en faveur de la biodiversité. Concrètement, s’engager dans cette démarche permet de formaliser un plan d’action opérationnel en faveur de la biodiversité, bénéficier d’une reconnaissance régionale et nationale mais aussi d’un accompagnement dans la mise en oeuvre de vos actions.

Les ripisylves ou forêts riveraines des cours d’eau sont réputées au sein de la communauté scientifique et du monde de la conservation de la nature pour leur extrême originalité et leur biodiversité associée exceptionnelle pour des milieux forestiers tempérés. Par contre, le grand public méconnaît complètement ces milieux sauf parfois comme espaces récréatifs non loin des grandes villes. Il faut dire que ces ripisylves ne réunissent guère les « canons » de l’imaginaire social de la forêt par leur structure et leur architecture si particulières.

Il n'y a pas eu de pluies significatives depuis presque trente jours dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les sols de Drôme-Ardèche sont particulièrement secs, mais les nappes phréatiques sont fournies, selon Météo France.

Plus d’un quart des espèces sont menacées de disparition en France, selon les indicateurs réactualisés en 2018. Ce déclin touche l’Auvergne. Les détails.