Il y avait déjà la destruction et la fragmentation de l’habitat, sous l’effet de l’agriculture, de l’élevage ou de l’exploitation forestière, la chasse et le braconnage, les maladies et les pollutions. Dorénavant, au-dessus de ces menaces, s’ajoute le péril du changement climatique.
En témoigne une étude réalisée par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et les universités d’East Anglia (Royaume-Uni) et James-Cook (Australie), dont les résultats sont publiés dans la revue Climatic Change mercredi 14 mars ainsi que dans un rapport intitulé « La nature face au choc climatique ». Les constats sont sans appel : Les constats sont sans appel : si le réchauffement planétaire se poursuit jusqu’à atteindre + 4,5 °C, près de 50 % des espèces qui vivent actuellement dans les régions les plus riches en biodiversité seront menacées d’extinction locale d’ici aux années 2080.
Article signé @paulinefricot, Journaliste climat et biodiversité à @Novethic
Voir le Communiqué de presse du WWF (08. juin 2021) : La Méditerranée en surchauffe : les impacts du changement climatique déjà irréversibles pour la vie marine et humaine https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/la-mediterranee-en-surchauffe-les-impacts-sont-deja-irreversibles