Biodiversité

Au sommaire :

Accès à la nature, un colloque pour faire le point

Quand les glaciers donnent de la voix

Êtes-vous connectés à la montagne ?

Le dispositif Alpages Sentinelles

20 escales artistiques, scientifiques et festives pour les droits de Loire. Une flottille de 25 bateaux traditionnels remonte la Loire de Saint-Jean-de-Boiseau à l’aval de Nantes à Orléans.

Sur le thème de « La fabrique des sociétés ». Deux journées durant lesquelles scientifiques et artistes du Festival vont partager leurs savoirs et leurs expériences, confronter leur point de vue et échanger avec le public. Des rencontres internationales et interdisciplinaires, mêlant différentes disciplines scientifiques et la pluralité des formes du spectacle vivant.

TRIBUNE. L’écologue Philippe Grandcolas s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur le fait que le film d’Adam McKay n’évoque aux analystes qu’un parallèle avec la catastrophe climatique, oubliant complètement l’extinction des espèces et des écosystèmes.

Site naturel francais le plus visité, ce massif forestier, dont la diversité des paysages fascine depuis longtemps les artistes et les promeneurs, connaît un succès sans précédent depuis la crise sanitaire. Au point, parfois, de voir ses accès saturés.

Graphics are becoming increasingly important for scientists to effectively communicate their findings to broad audiences, but most researchers lack expertise in visual media. We suggest collaboration between scientists and graphic designers as a way forward and discuss the results of a pilot project to test this type of collaboration.

Les bandes dessinées consacrées à la science sont devenues de véritables best sellers. De nombreux scientifiques adoptent ce support comme outil de médiation, voire d’écriture de leurs recherches. Alors que débute cette semaine le festival d’Angoulême, Boris Pétric, anthropologue, revient sur le succès de cette rencontre entre art et science.

Dans le sillage du tournant bleu ayant récemment marqué la recherche en écocritique (un tournant ayant également marqué le vaste champ des humanités écologiques, jusqu’alors majoritairement centrées sur des questions vertes), divers projets transdisciplinaires ont fait surface qui attirent notre attention sur les profondeurs insondables des écosystèmes marins et sur les enjeux brûlants qui en découlent. Pour mieux voir le monde en bleu et préserver la santé des océans et des mers sur le long terme, il nous faut puiser inspiration dans la créativité et la circulation exubérantes de la matière, des êtres et des récits...

Ainsi, l’ère industrielle, qui porte à son acmé l’appétit humain de domination de la nature, s’accompagne en négatif d’appels à ce que l’homme prométhéen, cet « apprenti sorcier », cesse son combat contre la nature.

Déjà 12 épisodes abordant des questions juridiques, éthiques, scientifques mais aussi le lien nature-culture, l'artistique, le sociétal. Par exemple :

-  Baptiste Lanaspeze : « L’écologie urbaine nous permet de refaire société avec la Terre »

-  « Les naturalistes et les artistes sortent le vivant du mutisme »

- Pierre Lieutaghi : « On commence à peine à découvrir la singularité des plantes »

-  Raphaël Mathevet, écologue et géographe : « Le flamant rose permet d’inventer une écologie du sauvage »

Comment permettre aux plantes d’exprimer qu’elles sont une composante indispensable du vivant ? En faisant dialoguer art et sciences, une équipe de recherche ouvre des pistes.

Laurent Chauvaud explique à «Libération» pourquoi et comment ce mollusque très apprécié pour sa chair est surtout une vigie environnementale indispensable pour notre connaissance des fonds marins.

L’artiste plasticien Jérémy Gobé se sert de dentelle traditionnelle pour sauver les coraux - victimes de l'activité humaine et du réchauffement climatique - et ça n’a rien d’une idée folle. Un protocole scientifique est en cours, une biologiste spécialiste des coraux est à bord, et le projet Corail Artefact est autant artistique que scientifique.