Biodiversité

Une étude botanique réalisée en Espagne montre que les plantes des régions méditerranéennes fleurissent en moyenne 22 jours plus tôt que dans les années 1980, et certaines espèces jusqu'à 92 jours plus tôt ! Avec la hausse des températures, certaines plantes ont carrément modifié leur saison de floraison.

Avec l’aide de plusieurs botanistes bénévoles, le CBN de Bailleul a cette année entrepris de dresser la situation du Buplèvre menu (Bupleurum tenuissimum subsp. tenuissimum).

Dans les Hauts-de-France, cette espèce, en danger, n’est actuellement connue que d’un seul secteur de la baie de Somme où elle y occupe environ 1 380 m². Le suivi spécifique de l’espèce a permis de constater sa relative abondance puisque selon les estimations, 30 715 individus ont été recensés.

Le Conservatoire botanique national de Bailleul a pour mission le développement des connaissances sur la flore, la phytosociologie et les habitats naturels ; spécifiquement sur les territoires des Hauts-de-France et de l'ex-Haute-Normandie. Il assure la collecte et l’exploitation d’informations sur les végétaux et leurs habitats, mais également la conservation d’espèces menacées et des actions de sensibilisation auprès des aménageurs, des scolaires ou du grand public.

Ces forêts des bords des fleuves sont le support de nombreuses fonctions écosystémiques : stabilisation des berges, régulation des inondations, protection de la ressource en eau ou accueil de biodiversité.

Abritant une orchidée endémique de la vallée du Rhône : l’Épipactis du Castor (Epipactis fibri), ces forêts s'avèrent de plus en plus menacées pour différentes raisons.

Venus du Muséum national d'Histoire naturelle ou du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils sont une dizaine d'experts locaux et nationaux à avoir planché sur la situation des espèces dite de "flore vasculaire" (fougères, orchidées, arbres et autres plantes à fleurs) de la Réunion. De la première séance de travail qui avait eu lieu en juillet dernier est donc ressortie pas moins de 905 espèces indexées dans un référentiel, une première pour la Réunion et pour la France.

Une nouvelle étude montre que l’adaptation des lichens face aux changements climatiques est très lente, avec une tolérance de modification de température de moins de 1 °C tous les millions d’années.

Au programme du premier trimestre 2022 : Mise en place d’un chantier école de formation à destination d’une entreprise du territoire qui réalisera le premier chantier de génie végétal de Guadeloupe sur la rivière Lézarde (maîtrise d’ouvrage Région Guadeloupe).

Le second trimestre 2022 permettra au territoire de s’approprier ces techniques innovantes, et de banaliser l’usage du génie végétal pour la réalisation de travaux sur les berges de rivières de Guadeloupe !

Pour la 11ème édition de ses journées ateliers, le réseau REVER s'est associé au Conservatoire Botanique National Alpin (CBNA) et l'INRAE, pour organiser 3 jours d'échanges, de rencontres et de sorties de terrain autour de la restauration des écosystèmes. La thématique retenue cette année est RESTAURER et S'ENRACINER, pour souligner et discuter de l'importance du compartiment sol dans la restauration écologique.

Poursuite de notre découverte botanique du Parc national des Cévennes. Aujourd'hui, direction le massif de l'Aigoual pour faire le tour du lac des Pises !

Plus de 200 personnes ont participé le jeudi 28 janvier 2021 au webinaire de lancement de l'ouvrage sur les plantes exotiques envahissantes des Hauts-de-France, édition 2020.

Chaque dernier vendredi du mois, retrouvez dans nos journaux agricoles partenaires un nouvel article technique du Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, consacré à une thématique mettant en lien pratiques agricoles et biodiversité.

Vincent Guillemot, son auteur, compile des infos sur plus de 2500 plantes sauvages du massif armoricain depuis… 15 ans ! C’est un outil destiné aux botanistes, aux responsables des espaces verts, gestionnaires d’espaces naturels, pros de l’éducation à l’environnement et plus largement aux passionné·es de la flore et de la biodiversité de notre région.

Le Comité français de l’UICN publie « Les Solutions fondées sur la Nature pour les risques gravitaires et incendie en France ». Les projets présentés montrent que nous pouvons à la fois réduire les risques naturels en forêt (glissements de terrains, chutes de pierres, avalanches, incendies) et protéger la biodiversité. L’objectif de cette étude est de faciliter […]

Pour comprendre l'évolution de la forêt tropicale et son rôle dans le stockage du carbone, des scientifiques recensent régulièrement les arbres dans la réserve des Nouragues. Cette année, plus de 18 000 spécimens doivent ainsi être vérifiés. Mais encore faut-il se frayer un chemin à travers la végétation et éviter chutes, morsures et piqûres...

Dans le premier numéro de Biodiversité, des clés pour agir, la revue technique de l’Office français de la biodiversité, Hugues Mouret de l’association Arthropologia, Damien Provendier et Sandra Malaval du Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées ainsi que Jérôme Millet de l’OFB, ont consacré un article aux pollinisateurs.

Vous pouvez écouter Vianney Fouquet, chargé de missions éducation, formation et écocitoyenneté au Conservatoire botanique national de Bailleul sur @fbleupicardie dans "Circuit nature" toute la semaine à 6h50 et 17h20 ! Le 1er replay est en ligne

Most plant species depend on animals to disperse their seeds, but this vital function is threatened by the declines in animal populations, limiting the potential for plants to adapt to climate change by shifting their ranges. Using data from more than 400 networks of seed dispersal interactions, Fricke et al. quantified the changes in seed disposal function brought about globally by defaunation. Their analyses indicate that past defaunation has severely reduced long-distance seed dispersal, cutting by more than half the number of seeds dispersed far enough to track climate change.

Loin d’être un milieu hostile et désolé, les dunes de nos bords de mer abritent une biodiversité foisonnante. Mais cet écosystème fragile est aujourd’hui menacé, notamment par le tourisme et le changement climatique. Reporterre a sillonné les collines de sable de Gironde avec un agent pour en comprendre les enjeux.

Dans le cadre de la rénovation de son Jardin de l’évolution, le Jardin botanique Jean-Marie Pelt à Villers-lès-Nancy propose de découvrir en exclusivité neuf botanistes qui ont marqué la classification botanique à travers une série de podcasts originaux, disponibles en ligne à partir du 5 avril 2021.