Alors que de nombreux animaux fréquentent l’espace aérien, les activités humaines occupent également sensiblement cette strate. Dans cet article nous prenons l’exemple de quatre types d’obstacles – les aéronefs, le bâti, les éoliennes et les lignes électriques – afin d’illustrer leurs impacts sur trois groupes d’espèces volantes en particulier, les Oiseaux, les Chauves-souris et les Insectes. Nous montrons que, d’après la littérature existante, ces obstacles aériens sont clairement une source de mortalité par collision, électrocution ou barotraumatisme, en plus de générer des nuisances, une perte et une fragmentation des habitats.
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SORDELLO R., REYJOL Y., AMSALLEM J., BAS Y., BILLON L., BORNER L., COMOLET-TIRMAN J., DALOZ A & al.Naturae 2022 (9): 169-192. https://doi.org/10.5852/naturae2022a9
On les décrit comme réservoirs de virus, nuisibles, voire vampires. Dans l’imaginaire de nombreuses sociétés, ce sont des pestiférées, véhiculant l’image du diable. C’est dire si les chauves-souris peuvent avoir mauvaise presse ! Mal aimées, elles sont surtout mal connues… Car ces clichés ignorent leurs rôles essentiels dans l’équilibre de nos écosystèmes... Faisons la part du vrai et du faux avec l’aide de trois chercheurs INRAE, Mickaël Henry, Nathalie Charbonnel et Eric Petit.
Le développement de l’éolien est à la fois un pilier de la transition énergétique et un vecteur d’impacts potentiels pour la biodiversité. Les oiseaux et les chiroptères sont reconnus comme étant les taxons les plus sensibles, et parmi eux les migrateurs, les rapaces ainsi que les chauves-souris de haut vol. Amphibiens, mammifères, plantes, etc. sont également vulnérables.
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Auteur(s) : Simon P. Gaultier, Geoffroy Marx, Denis Roux
Office national de la chasse et de la faune sauvage - ONCFS
Connaissez-vous le Programme animé par @LPOFrance avec le soutien de @Min_Ecologie et de@ademe pour améliorer l'intégration environnementale des parcs éoliens.
Abstract Increasing global energy demand is fostering development of renewable energy as an alternative to fossil fuels. However, renewable energy facilities may adversely affect wildlife
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T. J. Conkling, S. R. Loss, J. E. Diffendorfer, A. Duerr, T. E. Katzner
Afin de déterminer l'impact de la pollution lumineuse sur la présence des espèces nocturnes, le Parc national et le CPIE ont disposé 286 enregistreurs sonores, ciblant notamment les chauves-souris.
Experts from across the globe will come together at the University of Stirling in a series of keynote talks, sessions and workshops, to share their knowledge on the impact that wind energy has on wildlife and discuss the upcoming challenges for this dynamic industry.
Les 27 et 28 février 2018 s’est tenu le séminaire de lancement du programme ITTECOP CHIROLUM (18 mois), dans les locaux de l’UMR 5213 LAPLACE (Laboratoire Plasma et Conservation d’Énergie, Université de Toulouse 3). Ce programme, sous la direction d’Isabelle Le Viol du Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO, UMR 7204) du Muséum National d’Histoire Naturelle, rassemble des chercheurs en écologie, biologie de la conservation, physique, aménagement des territoires et géographie. Via la caractérisation de l’influence des paramètres lumineux des LEDs sur les mouvements des chiroptères, ce programme vise à limiter les impacts écologiques de l’éclairage artificiel nocturne le long des Infrastructures linéaires de transport et leurs emprises (ILTe).
Deux études mettent en évidence les impacts négatifs de l’utilisation d’herbicides et du travail du sol sur deux groupes d’animaux.
La biodiversité dans les campagnes subit une sévère érosion dont l'intensification agricole est une des causes majeures. Pourtant, très peu d'études ont jusqu’ici comparé les effets de changements précis dans les pratiques agricoles sur les groupes d’animaux situés au sommet des réseaux trophiques, constituant de bons indicateurs biologiques et rendant des services écosystémiques considérables. Les chercheurs du Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO : Muséum national d’Histoire naturelle / CNRS / UPMC – Sorbonne Universités) ont ainsi étudié l’impact sur les chauves-souris et les oiseaux de différentes pratiques agricoles.
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Kévin Barré, Isabelle Le Viol, Romain Julliard, François Chiron, Christian Kerbiriou. Tillage and herbicide reduction mitigate the gap between conventional and organic farming effects on foraging activity of insectivorous bats. Ecology and Evolution. 2017;00:1–11. https://doi.org/10.1002/ece3.3688
Kévin Barré, Isabelle Le Viol, Romain Julliard, Christian Kerbiriou. Weed control method drives conservation tillage efficiency on farmland breeding birds. Agriculture, Ecosystems and Environment. 2018. 256:74-81. https://doi.org/10.1016/j.agee.2018.01.004
Aussi utiles que les abeilles, les chiroptères se nourrissent d'insectes, dont le moustique-tigre. Certaines espèces sont désormais en "danger critique d'extinction".
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Liste rouge régionale des chauves-souris d'Ile-de-France, Natureparif, 2017, 152 p. natureparif.fr
Extrait de l'édito : " Des techniques qui étaient réservées à des structures de recherche fortunées deviennent plus accessibles (...) Les drones par exemple, sont maintenant offerts aux plus grand nombre et les gestionnaires de la nature peuvent acquérir des équipements performants pour prendre la hauteur souhaitée et cartographier espèces et habitats afin d’en évaluer l’état et l’évolution, sans avoir recours à l’utilisation coûteuse et en partie moins précise d’images prises par avion ou satellite. Le traitement d’un très grand nombre « d’échos laser » permet au Lidar de détecter des variations surfaciques subtiles, voire insoupçonnées, offrant ainsi une aide précieuse à certains travaux de restauration des milieux, comme par exemple, la détection du cours ancien de ruisseaux rectifiés. Dans le même ordre d’idée, la bioinformatique permet maintenant de traiter une masse gigantesque de données moléculaires pour dresser une liste d’espèces (microbes compris) dans un prélèvement d’eau ou de sol."
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L'Azuré est la revue du réseau de gestionnaires des Réserves naturelles et des Conservatoires d'espaces naturels en Bourgogne-Franche-Comté :file:///C:/Users/jessica/Downloads/l_azure-769-_24_md.pdf
Une grande étude, menée par le Muséum d'Histoire naturelle et Sorbonne Université, montre que les halos lumineux perturbent les activités nocturnes des chiroptères. Y compris à distance.
Data from 594 wind turbines suggest rapid declines in abundance for four “common” species of bat, and identify spatial predictors of bat mortality at turbines.
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Déjà mal en point en Europe à cause des activités humaines, les chiroptères pâtissent du développement de l’éolien terrestre. Et pour les conservationnistes, les mesures pour contrer cette nouvelle menace sont très insuffisantes.
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Suivez @Eolien_Biodiv Programme animé par @LPOFrance avec le soutien de @Min_Ecologie et de @ademe pour améliorer l'intégration environnementale des parcs éoliens.
Light pollution can alter animal movements and landscape connectivity. This is particularly true in urban landscapes where a need to incorporate conservation issues in urban planning is urgent. We investigated how potential light-reduction scenarios at a conurbation scale can improve landscape connectivity for bats.
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Présentation mise en ligne en mars 2019 par Dynafor, "unité mixte de recherche (UMR) interdisciplinaire - pour étudier les dynamiques et l'écologie des paysages agri-forestiers, comprendre et modéliser les relations entre processus écologiques, techniques et socio-économiques".
Grandes routes et biodiversité ne font pas bon ménage, en témoignent tous les cadavres de rongeurs, d’oiseaux ou de gibiers gisant le long de nos routes. Mais derrière ce « road kill » spectaculaire, les infrastructures routières cachent un autre type de nuisances, dont les chauves-souris pâtissent dangereusement. Même lorsqu’elles en sont très éloignées... C’est ce que nous explique le chercheur Fabien Claireau, auteur d’une récente étude sur le sujet.
Chauves-souris et éoliennes ne cohabitent pas sans problème. Une étude de l'Université de Berne donne des pistes pour minimiser le risque de collision de ces animaux avec les pales. Explications.
La Ligue de protection des oiseaux a dénombré 400 minioptères de Schreibers au col de la Bataille, dans le Vercors, où RES veut installer des éoliennes.
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Sur Place Gre'net, qui se présente comme "média grenoblois indépendant, 1er pure_player d'info à Grenoble. Reportages, vidéos, enquête.
Moins de chauves-souris tuées par les éoliennes ? Le muséum de Bourges fait tout pour réduire la mortalité provoquée par les pales sur ces petits mammifères nocturnes. Il est à l'origine d'un accord avec France Energie Eolienne.
Le chiffre a de quoi effrayer : les éoliennes en France (6 000 aujourd'hui) pourraient avoir causé la mort de 1,6 million de chauves-souris sur la période 2002-15, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Si les auteurs de l'étude établissent une prudente fourchette entre... des décès entre 12 000 et 3,3 millions d'animaux, la surmortalité de cette espècedéjà déclinante est reconnue. Les chiroptères, qui chassent au crépuscule et la nuit, ne sont pourtant pas aveugles. Alors quoi ?
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SORDELLO R., REYJOL Y., AMSALLEM J., BAS Y., BILLON L., BORNER L., COMOLET-TIRMAN J., DALOZ A & al.Naturae 2022 (9): 169-192. https://doi.org/10.5852/naturae2022a9