Il a hérité du titre peu envié de mammifère le plus braconné au monde. Le pangolin, menacé d’extinction en raison de ses écailles qui en font un animal unique au monde mais également la source de tous les trafics, vient de voir son horizon se dégager. Mercredi 28 septembre, les 183 Etats membres de la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites), réunis pour douze jours à Johannesbourg (Afrique du Sud), ont décidé de lui accorder le plus haut degré de protection : le fourmilier d’Afrique et d’Asie du Sud-Est a été inscrit à l’annexe I de la Cites, qui interdit le commerce international des espèces menacées d’extinction. Il figurait jusqu’à présent à l’annexe II, qui autorise, en le réglementant, le commerce des espèces vulnérables.