Biodiversité

Cette Liste rouge régionale, réalisée à partir de la méthodologie de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dresse un état des lieux des menaces pesant sur les amphibiens et les reptiles d’Île-de-France. Elle constitue une nouvelle référence standardisée reconnue internationalement.

Issu de l’analyse de 48 357 données collectées sur plusieurs dizaines d’années d’observations par 1364 contributeurs, cet ouvrage vient enrichir les politiques publiques et s’adresse aux gestionnaires,

Johan Hemminki, chargé d’études écologue et naturaliste de l’Agence régionale de la biodiversité, dresse un état des lieux inquiétant de la faune sauvage en région parisienne.

Faisant écho au constat alarmant récemment dressé par les experts de l'ONU au niveau mondial, le "panorama de la biodiversité francilienne" passe en revue les multiples attaques contre la nature et leurs conséquences sur la faune et la flore d'une région de 12 millions d'habitants.

Résultat, "dans la plupart des cas, les proportions d'espèces menacées et éteintes régionalement sont un peu plus élevées que dans les régions adjacentes, mettant en évidence l'influence de la métropole sur l'état de la biodiversité, qui tend à s'améliorer à mesure que l'on s'en éloigne", écrit l'Agence régionale de la biodiversité (ARB IdF).

Après les Odonates et les papillons de jour (Rhopalocères et Zygènes), il était temps de s'intéresser à un autre groupe d'insectes : les Orthoptères ! Cette Liste rouge régionale a été réalisée dans le cadre de l'observatoire francilien des insectes, coordonné par l'Opie, en partenariat avec l'ARB îdF.

A cet Ordre, qui regroupe les sauterelles, criquets et grillons, ont été ajoutées deux autres espèces qui sont les seules représentantes de leurs Ordres respectifs dans la région : le Phasme gaulois et la Mante religieuse.  

Parmi les 63 espèces évaluées, 22 % sont menacées, soit 14 espèces.

Aussi utiles que les abeilles, les chiroptères se nourrissent d'insectes, dont le moustique-tigre. Certaines espèces sont désormais en "danger critique d'extinction".

Ce n'est pas à proprement parler un boulevard périphérique, mais aux portes de Paris, une trame verte et bleue" doit permettre aux espèces, animales et végétales, de mieux circuler et retrouver tant bien que mal un habitat.