Biodiversité

Dans un environnement appauvri en insectes pollinisateurs, les plantes à fleurs qui se développent dans les cultures agricoles tendent à s’affranchir des pollinisateurs. Leur reproduction devenant plus difficile, elles évoluent vers l’autofécondation.

S’intéresser à l’origine et à l’évolution des insectes est une manière de mieux comprendre notre planète, et donc d’anticiper son avenir. Dans ce contexte, des chercheurs se sont penchés sur les stratégies d’évitement des prédateurs mises en place par les insectes. Un exemple : le mimétisme, technique utilisée pour se faire passer pour d’autres animaux ou pour des plantes.

En forêt, les arbres n’ont pas encore complètement déployé leurs feuilles : le sol est couvert de fleurs telle la ficaire jaune, l’endymion bleu.

Ce changement de pigmentation risque de les rendre moins attractives et de perturber leur pollinisation. C'est un phénomène majeur et alarmant, que l'on ne peut pas percevoir avec nos yeux d'êtres humains. Selon une étude publiée dans la revue scientifique américain

Sous influence de la pollution à l'ozone, les abeilles ne font plus la distinction entre les odeurs de fleurs qu'elles ont apprises et d'autres odeurs florales non-apprises...

Si je te dis « pollinisateur », tu penses sans doute aux abeilles domestiques qu’on élève pour leur miel. En ce cas, tu as un peu raison, mais ce ne sont pas les seules ! Déjà, faisons le point sur la pollinisation. Les scientifiques estiment que 80 % des plantes à fleurs parient sur les pollinisateurs pour leur reproduction : ce sont eux qui transportent le pollen d’une fleur à l’autre. Le pollen, c’est une poudre que les fleurs fabriquent pour se reproduire entre elles. Pas de pollen, pas de fécondation. Pas de fécondation, pas de graine ni de fruit. Pas de graine, pas de reproduction.

Renouons le contact avec la nature à l’écoute de l’écologue Jacques Tassin. Une heure avec un chercheur à l'âme de poète qui nous éveille à la sensibilité de