Biodiversité

A l’occasion de cette 9ème édition de la Fête des mares, la SNPN et ses partenaires souhaitent « retisser » les liens du vivant, non seulement par la valorisation du bénéfice des mares sur la restauration des réseaux écosystémiques, mais aussi par le réapprentissage du lien sensible et culturel entre les humains et ces petites zones humides, objets hybrides de nature, foisonnants de vie.

Lancé en 2016, ce projet de PNR vient de franchir l’étape essentielle de la validation par la Région Nouvelle-Aquitaine. Mais le chemin est encore long pour ce parc qui concerne 67 communes et 180 000 habitants.

S’adressant aux acteurs concernés ou intéressés par la préservation et la gestion des zones humides et marais, ce parcours juridique ludique, construit à l’image d’un jeu de l’oie, tend à favoriser l’identification et l’appropriation des principaux textes juridiques liés à ce domaine d’action. Non exhaustif, ce « Jeu de Lois des Zones humides et Marais » contribue ainsi à accroitre la lisibilité d’un droit technique et éparse (réparti par exemple entre différents codes juridiques) en vue d’une plus forte articulation entre politiques publiques.

Plus de 550 jugements et arrêts ont été sélectionnés pour leur caractère innovant ou remarquable. La période prise en compte est assez large (1992-2022) pour permettre aux acteurs de se saisir des décisions qui les concernent.

A l'aide de micros, des scientifiques enregistrent les sons des écosystèmes naturels. Après les océans et les forêts, une équipe de l'université de Bristol (Royaume-Uni) a dévoilé le monde sonore mystérieux... des mares de la campagne anglaise. Un "orchestre" étonnant.

Edito : La mare a besoin des humains - Paul Baron.
Dossier : Colloque Intégrer les dimensions géohistorique et territoriale dans la gestion contemporaine », du 20 au 22 octobre à Laon (02), France.
Les mares, un objet juridique historiquement non identifié.
L’archéologie environnementale au service de la patrimonialisation des mares : le cas de la forêt de Brotonne.

L'Office national des forêts (ONF) a en charge la gestion de la plus grande forêt domaniale de France : la forêt d'Orléans. Depuis longtemps, l'établissement a pris conscience de la valeur des cours d'eau, des zones humides, des plans d'eau, dont les mares intra-forestières. Ce réseau hydraulique complexe représente une composante importante de la biodiversité de la forêt qu'il convient de préserver, de suivre y compris scientifiquement et de restaurer si besoin.

L’objectif est de planter 42 km de haies et de restaurer 42 mares sur le territoire de la plaine de l’Ain. Ces infrastructures agro-écologiques sont essentielles pour préserver la richesse de la faune et de la flore.

L’appauvrissement de la biodiversité en France est une réalité. 23 % des amphibiens sont en danger d’extinction (rapport UICN de mars 2021), tout comme 19 % des poissons d’eau douce et 28 % des crustacés d’eau douce. Et déjà 20 % d’oiseaux ont disparu des milieux agricoles entre 2002 et 2018. Il est temps d’agir ! Parmi les solutions pour enrayer ce phénomène : la restauration massive des éléments naturels du paysage rural, appelées infrastructures agro-écologiques (haies, mares, arbres isolés, murs de pierre sèche…).

L’ANEB porte depuis 2013, le Pôle-relais Zones Humides – Mares et Vallées Alluviales. Il fait parti des 5 Pôles-relais Zones Humides dont l’Office Français de la Biodiversité (OFB) assure la coordination. Sa mission est de mettre à disposition de tous, les connaissances relatives à la préservation des zones humides en France, à travers des approches transversales et de gestion intégrée.

La communauté de communes Thiers Dore et Montagne a fait aménager de petites mares et des ornières pour une espèce de batraciens en déclin, en aval du lac d’Aubusson-d’Auvergne, le crapaud sonneur à ventre jaune.

L’Office français de la biodiversité (OFB) lance la deuxième phase de son cinquième Appel à Manifestations d’Intérêt (AMI) finançant ou co-finançant des suivis standardisés pour évaluer l’efficacité de mesures de gestion mises en œuvre au sein du réseau Natura 2000. Il fait suite à quatre AMI précédemment lancés.

Ils sont le groupe de vertébrés le plus menacé du monde. Une nouvelle évaluation mondiale rapporte même que près de deux espèces sur cinq sont en danger d’extinction. C’est l’occasion de se demander comment se portent les amphibiens et comment les protéger.

La Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) est mandatée par le Ministère de la Transition Ecologique afin de réaliser un état des lieux sur la situation des mares en France et de proposer des pistes pour un plan d'actions spécifique.

A Pressignac, en Charente, des habitants ont restauré plus de 80 mares sur leur commune, réhabilitant ainsi la riche biodiversité de ces zones humides.

En forêt de Rambouillet, le "C'est à sec": de mare en mare, le constat se répète. En forêt de Rambouillet, le salut des futures grenouilles, tritons et salamandres se jouera dans les 15 jours. Faute de pluie, des milliers d'amphibiens seront condamnés.

A destination des propriétaires et gestionnaires, les cellules d’assistance technique apportent des conseils gratuits et des solutions individualisées permettant une gestion durable des zones humides !

Face aux menaces du dérèglement climatique, des initiatives émergent à travers l'archipel pour maintenir la biodiversité des mares du nord grande-terre.

Les mares temporaires constituent des zones humides d’une grande importance écologique, particulièrement dans les milieux forestiers méditerranéens. L’Office national des forêts (ONF) étudie ces mares, qui sont nombreuses sur le secteur de la Colle du Rouet (Var). Objectif : réaliser des travaux de restauration de ces habitats, indispensables à la survie de certaines espèces menacées.

Dans un contexte mondial où l’accroissement des invasions biologiques prend de plus en plus de place au sein des changements globaux en cours, les travaux de cette thèse (Bélouard, 2018) ont consisté à étudier les possibilités de coexistence entre des espèces natives et une espèce exotique envahissante. Les travaux ont été réalisés sur la base […]

L’Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin a présenté son treizième rapport annuel il y a quelques jours à Luçon, en Vendée. Et la conclusion de cette édition est en demi-teinte. Si Dominique Giret, technicien au sein du PNR, s’efforce de voir la bouteille à moitié pleine (« On constate qu’en dix ans, la situation ne s’est pas vraiment dégradée »), il ne peut longtemps cacher la bouteille à moitié vide : « En même temps, il faut bien admettre qu’il n’y a pas vraiment d’amélioration ».

Il faut préserver les mares, les rivières et autres plans d'eau, même les plus petits. A l’occasion de la journée de la Terre, coup de projecteur sur ces zones humides vitales et pourtant menacées. Elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Des actions de sensibilisation sont organisées dans le Lot.