Biodiversité

Europe in 2023 This section provides an overview of Europe in 2023, compared to the long-term trends of variables across the climate system. Spotlight sections provide a detailed look at key events during the year, and a discussion of climate policy and action with a focus on human health.

Widespread glacier losses have been observed in most glaciated regions on Earth during recent decades, with a typical pattern of strong thinning in their lower reaches and limited elevation changes in their accumulation areas. Here, we use Pléiades satellite stereo-images of the Mont-Blanc massif (Alps) to reveal that thinning took place through the entire elevation range during the exceptional 2021/22 mass-balance year. Above 3000 m a.s.l. on Argentière glacier and Mer de Glace, thinning rates exceeded 3.5 m a−1 while almost no change occurred during the previous 9 years. Below 3000 m a.s.l., these anomalous thinning rates are essentially explained by changes in surface mass balance.

L'interprétation des deux habitats d'intérêt communautaire 6110 et 6230 est mise à jour suite à l'étude de l'éligibilité de communautés végétales jusqu'ici non prises en compte.

Avant de revenir ces derniers jours, la neige avait disparu d'une grande partie des massifs alpins et pyrénéens pendant la quasi-totalité du mois de février. Du jamais-vu ces dernières décennies, à une telle période.

Pierre René est un glaciologue qui surveille les glaciers des Pyrénées françaises depuis 22 ans. Il a fondé l'association "Moraine" pour étudier leur évolution. Et le constat est affligeant : les glaciers pyrénéens ont perdu 90 % de leur volume depuis les années 1850.

Dans le cœur du Parc national de la Vanoise, le glacier de Gébroulaz est étudié depuis plus d'un siècle. Comme la plupart des glaciers de la planète il est en phase de régression. D'année en année la décrue se poursuit et s'accélère avec un bilan très négatif en 2022, atteignant des records. C'est ce que constate l’IGE (Institut des géosciences de l’environnement, CNRS-UGA, Grenoble), qui suit et étudie depuis de nombreuses années le glacier de Gébroulaz avec l’appui du Parc national de la Vanoise.

Chaque été, les naturalistes partent en montagne pour compter les marmottes. Une population animale qui commence à se réduire en raison du réchauffement climatique.

Sur cinq espèces suivies dans la vallée d'Ossau, toutes sont déjà impactées par le réchauffement climatique. En effet, les températures élevées menacent la biodiversité de la montagne. "Forcément la montagne va changer, des espèces vont apparaitre, d'autre disparaitre, là où certaines s'adapteront", analyse Christophe Cognet, chef de service scientifique du Parc National des Pyrénées.

Le centre de recherches sur les écosystèmes d’altitude n’a pas assez de chercheurs pour étudier les conséquences du changement climatique sur la faune et la flore en montagne. Il recrute des correspondants, bénévoles, qui vont récolter des données partout sur le terrain.

L’Écho des tanières synthétise, en cours de saison, les relevés de terrain effectués par le réseau : itinéraires de prospection, suivi d’appareils-photo et vidéo automatiques. Il résume également des faits marquants concernant le suivi de l’espèce dans les Pyrénées.

Au sommaire de chaque numéro : des données et des images, notamment le bilan des activités de terrain et cartographie des indices collectés.

S’il n’y a guère plus que dans un bureau ovale que le réchauffement climatique est farouchement nié, les alpinistes observent et vivent presque quotidiennement ses conséquences sur les glaciers et hauts sommets. Diverses recherches issues du laboratoire EDYTEM mettent en lumière depuis plusieurs années maintenant les conséquences de ce réchauffement sur la stabilité de nos montagnes : la fissuration du refuge de la Pilatte (Duvillar et al. 2018), les multiples effondrements dans le massif du Mont-Blanc (Ravanel et al. 2013) et les impacts sur l’économie de la haute montagne (Mourey 2019).