Pour les deux stations de ski historiques de la zone cœur du Parc, le défi est grand. La raréfaction de la neige oblige à inventer de nouveaux modèles tout en valorisant au mieux les patrimoines qui font la richesse du territoire.
De nombreux travaux scientifiques prédisent que le réchauffement climatique a, et aura, des impacts majeurs sur la biodiversité. Selon leurs capacités d’adaptation, les espèces animales et végétales ont des réponses très différentes. Les parcs nationaux, de par leur étendue, leurs contextes géographiques, climatiques et géomorphologiques variés, sont des territoires privilégiés pour étudier ce phénomène. C’est particulièrement le cas des parcs nationaux alpins et pyrénéen en raison du relief et de la présence d’espèces reliques glaciaires, les plus sensibles à une hausse des températures.
"Dans un été qui bat tous les records de chaleur et de sécheresse, voilà une observation qui est tout à fait inédite. Une cigale a été entendue par des agents du Parc national des Pyrénées à 1 700 mètres d'altitude en Vallée d'Aspe. C'est une première. "C'était lors d'un suivi grand tétras, explique Pierre Lapenu, chef adjoint du service connaissance au Parc national des Pyrénées. « Nos agents ont entendu cette cigale dans une hêtraie sapinière qui n'estpas son biotope favorable.C'est la première fois à cette altitude, mais les observations de ce type se multiplient et montrent qu'il y a un changement qui est plus profond qu'un simple épisode météorologique exceptionnel. »"
Lors du séminaire « Envie de Vanoise » du 12 mai dernier à Montmélian, l’ensemble des acteurs - élus, socio-professionnels, associations, administrateurs et agents du Parc - ont été invités à imaginer l’avenir du territoire Vanoise face aux enjeux de demain. 100 personnes se sont mobilisées pour dessiner une ambition nouvelle, partagée, pour le massif. Aujourd’hui, le Parc national de la Vanoise lance une consultation publique pour connaître les enjeux prioritaires aux yeux des citoyens sur 6 thématiques : tourisme, agriculture, connaissance et protection, activités de pleine nature, mobilisation de la jeunesse, changement climatique.
Depuis le 4 septembre 2021, la Réserve Intégrale de Roche Grande en Forêt domaniale des Sources du Var, sur la commune d’Entraunes, dans le cœur du Parc national du Mercantour, est créée. L’enjeu : étudier les processus écologiques sans aucune intervention humaine, donc en libre évolution. Le territoire de cette réserve s'étend sur une superficie d'environ 500 ha et présente un vaste ensemble de pelouses sur calcaire, falaises et éboulis ainsi que quelques habitats forestiers. Aucune activité ou présence humaine n’est autorisée, de manière à observer l’évolution naturelle.
Sous l’impulsion du Parc national des Cévennes, le Groupement Régional d’Experts sur le Climat en région Sud (GREC‐SUD) et le Réseau d’Expertise sur les Changements climatiques en Occitanie se sont alliés pour mobiliser les scientifiques de disciplines variées afin de centraliser, de façon non exhaustives, les connaissances scientifiques les plus récentes concernant les enjeux, les impacts et les pistes d’adaptation et d’atténuation en réponse aux changements climatiques à l’échelle du Parc national des Cévennes.
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via @DocParcCevennes début de la conférence à 26 min.
Cahier_Cévennes_14092020.pdf présenté par Antoine Nicault, coordinateur du Groupe Régional d'Experts sur le Climat en région Sud (GREC-SUD) et Guillaume Simonet, chercheur - Réseau d'Expertise sur les Changements climatiques en Occitanie à télécharger https://serolane.parcnational.fr/?7c11550e8afd41b
Autrefois, ils se rejoignaient. Aujourd’hui, frappés par la puissance exponentielle du réchauffement climatique, ils sont condamnés. Notre reportage en trois volets auprès de ces deux glaciers du massif alpin des Écrins.
Reportages par François Bonnet qui a notamment rencontré les équipes du Parc national des Ecrins qui opèrent le suivi des glaciers du territoire depuis 20 ans http://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/glaciers
Fonte rapide des glaciers dans les Ecrins, en Vanoise ou dans les Pyrénées, affaiblissement des gorgones dans les eaux des Calanques et de Port-Cros, prolifération des sargasses sur les côtes de Guadeloupe… Les parcs nationaux, “territoires d’exception” sont témoins - et victimes - du réchauffement climatique et de ses conséquences directes sur le monde vivant, sur notre santé et notre économie.
Plus de 120 personnes réunies à l'IUT de Gap autour de l'avenir des alpages alpins. Le colloque accueilli par le Parc national des Écrins témoigne de l'acuité du sujet. L'occasion de diffuser les premiers résultats obtenus et des outils élaborés collectivement à l'échelle des Alpes.
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Il a été notamment question d'un outil : le diagnostic de vulnérabilité climatique, en 5 étapes.
Le premier rapport annuel du réseau Lacs Sentinelles pour le monitoring des lacs selon un protocole commun de suivi dans les Alpes françaises vient d'être réalisé. Les 4 lacs suivis par le Parc national des Ecrins y figurent : Muzelle, Plan Vianney, Pisses et Pétarel.
Présenté en conseil des ministres, le projet de loi Montagne s'intéresse notamment aux questions liées à l'urbanisme et aux parcs naturels. Le Cese déplore les manques concernant la gestion de l'eau et la prise en compte du changement climatique.
Comment passionner les élèves à l’étude du climat ? Sébastien Pardonneau, professeur de SVT au lycée Aristide Briand à Gap, mène un projet dantesque sur le changement climatique. En effet, ses lycéens vont chercher eux-mêmes les données sur le glacier pour étudier les variations du climat. A la rencontre de bergers, de techniciens du parc des Ecrins, des guides de haute-montagne, la classe est suivie par une équipe de cinéastes durant les expéditions. Comment se prépare un tel projet ? Quels sont les retours des élèves ?
Reptile endémique de l’étage alpin des Pyrénées, le Lézard de Bonnal (Iberolacerta bonnali) est observé, jusqu’à présent, de 1 700 à 3 000 mètres d’altitude.
Jusqu’à présent car ce lézard pyrénéen a besoin d’un habitat rocheux dont la température de roche se situe entre 20 et 35 degrés afin d’entrer en activité (thermo-régulation). La disparition à terme, de l’étage alpin du fait du réchauffement climatique peut compromettre son existence. Avec près de 40% de l’aire de répartition du reptile sur son territoire, le Parc national a une responsabilité forte pour la conservation de cette espèce.
Un suivi qui s'exerce notamment dans la Réserve du Néouvielle (barrage d'Aubert) avec la collaboration de la Réserve naturelle régionale d'Aulon et les animateurs Natura 2000 présents sur le territoire du Parc.
Ce plan d’adaptation, toujours en cours d’élaboration, fédèrera des mesures de gestion en cours (à l’exemple de la mise en place de zone de mouillage écologique pour préserver les Herbiers de Posidonie du mouillage des bateaux) mais aussi des pistes d’action nouvelles afin d’augmenter la capacité...
Chaque été, les naturalistes partent en montagne pour compter les marmottes. Une population animale qui commence à se réduire en raison du réchauffement climatique.
Sur cinq espèces suivies dans la vallée d'Ossau, toutes sont déjà impactées par le réchauffement climatique. En effet, les températures élevées menacent la biodiversité de la montagne. "Forcément la montagne va changer, des espèces vont apparaitre, d'autre disparaitre, là où certaines s'adapteront", analyse Christophe Cognet, chef de service scientifique du Parc National des Pyrénées.
La démarche d'adaptation au changement climatique engagée par le Parc national des Cévennes se met en place : les premières rencontres de travail ont eu lieu entre décembre et janvier à Quézac et Cendras !
La compréhension et la prévision des conséquences des changements environnementaux mondiaux (changement climatique et d’affectation des terres, dépôts atmosphériques, invasions d’espèces exotiques) sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes figurent parmi les principaux thèmes de recherche scientifique. Le groupe régional d’experts sur le climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (GREC-SUD) a rapporté en 2018, une élévation des températures observées actuellement dans les Alpes deux fois plus importante que celle notée en plaine. Le suivi de ces processus est à privilégier dans les espaces protégés.
Afin d’améliorer la connaissance de la biodiversité des lacs d’altitude pour mieux la protéger, des inventaires ciblés de la faune et de la flore ont été menés sur un réseau de 36 lacs pyrénéens aux contextes distincts (altitude, exposition…).
Ecoutez le reportage de Guisane avec les interviews de Sylvain Rollet et Franck Reisforffer, chargés de mission au Parc National des Pyrénées.
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Passionnant reportage sur le terrain avec les Agents.
Dans le cadre du programme Refuges Sentinelles, une station météo a été installée au refuge de Chamoissière à 2109 m d'altitude, à Villar d'Arène.
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Une collaboration Parc National des Ecrins, Association ROMMA (Réseau d'Observation Météo du Massif Alpin), LabEx ITEM (Laboratoire d’excellence Innovation & Territoires de Montagne).
Les partenaires du projet CClimaTT s’engagent ainsi dans le but d’améliorer la connaissance sur les effets des changements climatiques dans l’espace transfrontalier. Cela permet par la suite d’en communiquer le contenu de la manière la plus large possible, et d’identifier des actions de maîtrise de la consommation citoyennes. Le concept transversal et qui guide toutes les activités du projet est l’idée que même les petites communautés locales sont en mesure d’influencer le changement climatique et que l’adoption de comportements vertueux au niveau local peut porter à l’amélioration globale du système.
Un hommage des agents du Parc national à la suite de la disparition de Francis Arnaud qui, au titre du CSP, de l'ONEMA puis de l'AFB, a participé au suivi des lacs d'altitude. Et bien plus.
Le dernier relevé a été réalisé le 30 septembre dernier par les agents du groupe "glaciers" du Parc national des Ecrins. "Hormis un site où la neige nous a empêché de trouver la perche, toutes les autres ont étés relevées" précise Martial Bouvier qui coordonne les mesures de terrain tout au long de l'année et vient d'actualiser le diagramme de l'année 2016 pour le bilan de masse du glacier Blanc.
Au parc national des Monts-Valin, à l’aide de caméras qui enregistrent les légères variations de couleur du feuillage des arbres, on arrive à mesurer l’impact des changements climatiques sur le milieu naturel à l’échelle de l’Amérique du Nord!
Via Frank MAINARD
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Cahier thématique "Adaptation du PNC au changement climatique et à ses impacts"