Les consommateurs ont encore du mal à concevoir que les animaux sont des êtres doués de sensibilité, comme eux. Le phénomène psychologique derrière cette réticence est connu : il s’agit de la dissonance cognitive, théorisée dans les années 1950 par le psychologue américain Leon Festinger. Cet état se traduit souvent sous la forme d’un inconfort psychologique qui survient lorsque des croyances sont incompatibles avec un comportement, y compris alimentaire.
Stefan Leach, Robbie M. Sutton, Kristof Dhont, Karen M. Douglas, Zara M. Bergström, Changing minds about minds: Evidence that people are too sceptical about animal sentience, Cognition,Volume 230,2023,105263, https://doi.org/10.1016/j.cognition.2022.105263