Les catastrophes écologiques nous invitent à inventer un autre rapport à la nature. Le philosophe états-unien David Abram propose une philosophie originale. Mais sur quoi repose exactement sa philosophie ?
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France Culture le 12 avril 2024. Provenant du podcast Avec philosophie, @AvecPhilo
Leau est importante pour une grande diversité d’usages et constitue une composante des milieux. Elle est également associée à de fortes dimensions culturelles, symboliques et sensorielles. Les changements environnementaux globaux se caractérisent par des boucles multiples, controversées et entremêlées entre différentes « puissances d’agir », qui concernent en particulier l’eau, dans ses dimensions à la fois biophysiques et sociales.
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via @mshstoulouse @AtEcoPol Atelier ECOlogie POLitique, le programme de séminaire est (depuis la rentrée 2019)"au programme de l’Ecole des docteurs réunissant les 15 écoles doctorales de l’Université Fédérale de Toulouse"
Dans le sillage du tournant bleu ayant récemment marqué la recherche en écocritique (un tournant ayant également marqué le vaste champ des humanités écologiques, jusqu’alors majoritairement centrées sur des questions vertes), divers projets transdisciplinaires ont fait surface qui attirent notre attention sur les profondeurs insondables des écosystèmes marins et sur les enjeux brûlants qui en découlent. Pour mieux voir le monde en bleu et préserver la santé des océans et des mers sur le long terme, il nous faut puiser inspiration dans la créativité et la circulation exubérantes de la matière, des êtres et des récits...
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Appel à communications pour le colloque de Perpignan, 17-20 juin 2024. Sur le Carnet de recherche en écocritique et écopoétique Écopoétique Perpignan
ENTRETIEN La crise climatique nous fait entrer dans une époque nouvelle que les concepts des Lumières peinent à appréhender, alors qu’il convient de refaire société avec la Terre, estiment l’anthropologue Philippe Descola et le philosophe Baptiste Morizot, dans un entretien au « Monde ». Dialogue entre deux explorateurs engagés.
Passionnant. Comment faire société avec la totalité du monde qui nous entoure, et pas seulement celui des humains ?
Extrait : "Je voudrais prendre un exemple. Les pollinisateurs, qu’il s’agisse d’oiseaux, d’insectes, d’animaux, sont dotés du pouvoir écologique de féconder toutes les plantes à fleurs, de manière à rendre disponible l’énergie solaire sous la forme de fruits pour d’autres espèces dépendantes de la photosynthèse, dont les humains. C’est une faculté évolutionnaire insubstituable, négociée dans le long passé des coévolutions avec les végétaux. Aucune technologie ne peut la remplacer. Sans elle, la vie humaine et animale sur Terre est impossible. Or, elle est fragile, elle est historique, nous en bénéficions dans le cadre de l’agriculture, non pas comme un donné naturel mécanique, inépuisable et éternel, mais comme une contribution précieuse et précaire de la vie non humaine à la vie humaine."
Nous rêvons de "nature", nous espérons un retour à la "nature". Bref, nous parlons de nature à tout bout de champ. Mais ne vous êtes-vous jamais demandé ce que cachait ce mot ?
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France Culture Podcast Le pourquoi du comment, Vendredi 21 avril 2023
Ainsi, l’ère industrielle, qui porte à son acmé l’appétit humain de domination de la nature, s’accompagne en négatif d’appels à ce que l’homme prométhéen, cet « apprenti sorcier », cesse son combat contre la nature.
Les fables animalières sur le loup ou l'ours nous sont plus familières pour appréhender nos relations à la faune sauvage que les moustiques... ou les chauves-souris, montrées du doigt lors de…
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via @Agrobiosciences[#BorderLineTalk] Humains et animaux sauvages : éviter les lieux communs ? Une rencontre-débat coproduite avec le@QuaiDesSavoirs
L’écofabrique littorale se propose d’accompagner la transition socio-écologique des espaces littoraux, à partir de la remise en question de la notion de conservation : de son histoire, ses philosophies et ses méthodes.
Ce qui a été mis en place par la conservation ne semble pas suffisant. Il paraît désormais important d’adopter une approche globale des enjeux socio-environnementaux, et de développer de nouveaux liens entre sciences et société au bénéfice du littoral et de l’ensemble des acteurs des lieux.
La crise écologique planétaire a des racines philosophiques fortes : elle questionne nos habitudes, notre modèle de société, mais également notre système de croyances et nos représentations du monde. Comprendre les enjeux profonds de cette crise nous plonge dans l'histoire de nos représentations de la nature et de l'humain. À l'attentisme ambiant, l'auteure oppose l'élaboration collective d'un nouveau sol écophilosophique qui serve d'humus pour l'émergence d'une civilisation «soutenable».
La nature est au cœur de nos préoccupations sociales, écologiques et économiques. Frédéric Ducarme, philosophe de l'écologie au Muséum National d'Histoire Naturelle, s'est à cet égard interrogé sur sa définition dans plusieurs articles. Riche de son patrimoine étymologique, la nature se renouvelle au fil des époques.
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Emission La Terre au carré du mercredi 21 octobre 2020 par Mathieu Vidard
Lire :
Ducarme, F., Flipo, F. and Couvet, D. (2020), How the diversity of human concepts of nature affects conservation of biodiversity. Conservation Biology. Accepted Author Manuscript. doi:10.1111/cobi.13639
Ducarme, F., Couvet, D. What does ‘nature’ mean?. Palgrave Commun6, 14 (2020). https://doi.org/10.1057/s41599-020-0390-y
Comment faire de la ville une arche de Noé où humains et animaux cohabitent en bons voisins? On en parle avec la philosophe Joëlle Zask qui publie "Zoocities" (Premier Parallèle, août 2020).
A propos des vidéos joyeusement relayées sur les réseaux sociaux, l'impression que ces "animaux sortaient de nulle part, apportant plus de nature avec eux. Or beaucoup de ces canards, renards ou oiseaux étaient déjà là. Le confinement et le silence nous les ont simplement rendus visibles".
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Emission La Grande table idées France Inter du 3/09/2020
A noter : aujourd'hui a eu lieu le webinaire Zoom sur Montréal : protéger la biodiversité urbaine dans le cadre du #WellbeingCitiesForum (Mieux vivre en ville) discussion avec la Secrétaire executive de la Convention sur la diversité biologique @mremae
Emission La Grande table idées France Inter du 3/09/2020
A noter : aujourd'hui a eu lieu le webinaire Zoom sur Montréal : protéger la biodiversité urbaine dans le cadre du #WellbeingCitiesForum (Mieux vivre en ville) discussion avec la Secrétaire executive de la Convention sur la diversité biologique @mremae
Depuis une cinquantaine d’années, l’opposition entre défenseurs des droits de la nature et défenseurs des droits humains n’est plus aussi radicale. On s’interroge philosophiquement et juridiquement sur les liens entre les hommes et la nature. Irait-on vers une indistinction des genre[...]
La démocratie est-elle à la hauteur de l’urgence écologique ?
La catastrophe aura-t-elle lieu ?
La nature est-elle un sujet de droit ? Catherine Larrère, philosophe, professeure émérite à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste de philosophie morale et politique est l'invitée du dernier épisode.
Thématique : eau et de ses interfaces, des zones riveraines et du littoral. Nous explorerons les questions liées aux milieux aquatiques, rivulaires, et marins, ainsi qu’à leur protection et à leur gestion. Plus largement, nous souhaitons articuler notre réflexion autour des imaginaires associés à ces milieux, soulignant que l’eau est une ressource précieuse, présente aux origines de la vie sur notre planète. Notre ambition est de réfléchir à « l’épaisseur du temps » et à la relation étroite entre le grand cycle de l’eau et un cycle secondaire lié à son utilisation et à sa restitution par les humains pour leurs usages. La gestion de l’eau doit simultanément prendre en compte les contraintes environnementales et techniques, et répondre aux exigences sociales.
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Coorganisée par l'atelier de Didactique visuelle et l’équipe « mobilisation citoyenne » de l’Office français de la biodiversité, le 8 février 2024
Au sommaire du numéro 2 de la revue d’architecture et d’urbanisme, un récit d’anticipation tente de répondre à cette question : que ferions-nous si le niveau des océans se mettait à baisser ? Le texte d’Eric Tabuchi n’est pourtant, dans ce volume, qu’un exemple parmi d’autres des transformations en cours et à venir. Ce numéro est en effet consacré aux « tentatives pour renouveler notre environnement, nos modes de vie, nos loisirs, nos façons d’habiter et de travailler », aux motivations et aux moyens par lesquels tout peut enfin changer
« Il faut rendre la transition écologique désirable ! »Passé ce mot d’ordre, et malgré les bonnes intentions, force est de constater qu’il n’y a pas de recette miracle pour aider à se projeter vers des futurs « enviables » qui décrivent pleinement un quotidien avec (au moins) 3°C de plus et (au maximum) 2 tonnes de CO2 par habitant en moyenne.
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Nicolas LEPRÊTRE, Chargé de mission prospective des politiques publiques le 11/07/2023 sur le site @millenaire3 - M3, le site de la prospective du @grandlyon
Embarquez pour les Échappées inattendues pour débattre, explorer, échanger avec des scientifiques ! Venez plonger dans cet environnement, central pour les écosystèmes, les populations et le climat, à travers le regard de chercheurs en écologie marine, en géodésie spatiale ou encore en philosophie de l’océan. Autant d'approches scientifiques complémentaires pour aborder les différents enjeux d'un océan en mutation. 19:09 L'océan et l'esprit humain par Roberto Casati (CNRS), philosophe à l'Institut Jean Nicod (IJN – CNRS / ENS-PSL)
Coccinelles et abeilles déclinent à un rythme vertigineux. Tandis qu’une nouvelle forme de pesticide est testée en Europe, le biologiste britannique Dave Goulson démontre que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
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Philosophie, recherche, nature, culture...Plusieurs articles ds ce N° du 12/04/2023 : Baptiste Morizot : «La beauté du monde vivant, c’est qu’on ne sait jamais dans la vie de qui nous sommes glissés» EN IMAGES - «BUG», la disparition des insectes de frelon en large etc
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
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Passionnant !
Auteur : Harold Levrel , Professeur, économie de l’environnement, AgroParisTech – Université Paris-Saclay. Son dernier ouvrage avec Antoine Missemer @ant_mis1 paru le 9/02/2023 L'économie face à la nature.De la prédation à la coévolution chez Les petits matins
Mieux habiter le monde réclame de nous interroger quant à l’espace où nous nous déployons. À l’heure de l’effondrement de la biodiversité, la philosophe Virginie Maris appelle à lutter pour laisser une respiration vitale à ce monde.
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Cet article fait partie du Hors-série N°13 Comment nous pourrions vivre de Socialter
À l’occasion de la publication en juillet prochain de deux rapports majeurs par l’Ipbes sur « l’évaluation des valeurs associées à la nature » et « l’utilisation durable des espèces sauvages » , la Fondation pour la recherche sur la biodiversité donne la parole à des chercheurs et acteurs pour mieux comprendre ces thématiques et leurs enjeux.
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En espèces, s’il vous plaît ! » – Et si on se questionnait sur les différents regards portés sur la nature ? (Épisode 1)
Redéfinir nos rapports à la nature pour mieux la conserver : entretien avec Frédéric Ducarme, chercheur en philosophie
Conserver la nature en Nouvelle-Calédonie : un enjeu complexe entre science et contexte socio-culturel
Le développement de la cueillette de plantes sauvages sur le territoire français : conditions et enjeux de la durabilité
Les conceptions de la nature sont aussi diverses que les cultures. Cette diversité cachée a des implications philosophiques et politiques.
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Auteurs :Fabrice Flipo, Professeur en philosophie sociale et politique, épistémologie et histoire des sciences et techniques, Institut Mines-Télécom Business School et Frédéric Ducarme, Docteur en écologie, MNHN
Comment permettre aux plantes d’exprimer qu’elles sont une composante indispensable du vivant ? En faisant dialoguer art et sciences, une équipe de recherche ouvre des pistes.
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Auteurs : Vincent Gloaguen Professeur des Universités, Laboratoire PEIRENE (EA 7500), Université de Limoges et Michel Paysant Responsable du Laboratoire "La Céramique Comme Expérience", École nationale supérieure d'art de Limoges.
Pour la philosophe de l’environnement Virginie Maris, les humains ont la responsabilité de lutter contre la disparition des espèces menacées, y compris, en dernier recours, via des programmes d’élevage et de réintroduction. À condition de ne pas jouer les apprentis sorciers.
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Virginie Maris est chercheuse en philosophie de l’environnement de l’unité biodiversité et conservation du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe), à Montpellier. Elle a écrit La Part sauvage du monde. Penser la nature dans l’Anthropocène (Éd. Seuil, 2018). Propos recueillis par @EmilieMassemin
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