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Ré-ensauvager la nature est un projet irréalisable, tant la rémanence des perturbations anthropiques est forte, même des millénaires plus tard. On désigne comme « écologie historique » la discipline scientifique qui s’intéresse aux conséquences des activités humaines passées sur la composition et le fonctionnement des écosystèmes actuels. Via Hubert MESSMER 
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Les zones cultivées sont plus touchées par les épidémies virales que les zones non cultivées. C’est ce qui ressort d’une étude internationale réalisée, dans le cadre d’une collaboration franco-sud-africaine, dans les zones floristiques du Cap et de Camargue. Ces résultats ont été publiés en janvier 2018 dans la revue d’écologie microbienne, ISME Journal.
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Auteurs : Thierry Dutoit , Directeur de recherches au CNRS en ingénierie écologique, Université d’Avignon et Arne Saatkamp, Maître de conférences, Aix-Marseille Université (AMU)