Biodiversité

Les déchets prennent le pouvoir. Ils envahissent nos rues, nos plages, nos calanques, nos collines, notre mer. Les micro-plastiques s’invitent jusque dans nos assiettes au détriment de notre santé et de l’environnement… Un phénomène malheureusement accentué par la crise sanitaire. Face à ce constat inquiétant, une bonne nouvelle : puisque nous sommes tous une partie du problème, nous pouvons aussi être une partie de la solution !

Dans un contexte de recrudescence des déchets liés au Coronavirus (gants, masques...) et alors que 80 % des déchets de plastique en mer trouvent leur source sur terre, Barbara Pompili se déplace à Biarritz pour le lancement national de la charte d’engagement « Une plage sans déchet plastique pour des communes littorales éco-exemplaires ». À travers 15 gestes concrets autour de trois thématiques, les collectivités peuvent contribuer à la préservation de leurs plages.

Brune Poirson s’est rendue lundi 5 août à La Seyne-sur-Mer afin de signer la charte d’engagement Une plage sans déchet plastique, pour des communes littorales éco-exemplaires. À travers 15 gestes concrets autour de trois grandes thématiques, les collectivités contribuent à la préservation de leurs plages.

Les déchets plastiques sont de plus en plus présents dans notre environnement naturel, et identifiés par les citoyens comme une pollution majeure. Ils constituent une nuisance visuelle mais surtout une menace pour les écosystèmes.

Toutefois, nombre de ces acteurs n’ont qu’une connaissance partielle de la question des « plastiques dans l’environnement » et de son volet scientifique.

Ces journées seront l’occasion de transmettre les dernières informations relatives à l’état des connaissances sur ces sujets et d’échanger entre scientifiques, opérationnels et acteurs de l’eau et de l’environnement, autour de tables rondes sur des questions liées à la gestion des débris plastiques.

Les chiffres font froid dans le dos. L’Union européenne génère chaque année près 58 millions de tonnes de plastique. Selon une étude du Forum économique mondial et de la fondation Ellen McArthur, à ce rythme d’ici trente ans, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans. 2050 est à nos portes, et la diminution des polluants plastiques ne peut plus attendre. C’est à partir de ce constat qu’a  été lancé le projet européen Preventing Plastique Pollution, qui réunit 18 organisations de France et d’Angleterre pour comprendre la pollution plastique, mieux la maîtriser et à terme la réduire.

640 000 tonnes. C’est la quantité de matériel perdu ou abandonné dans les océans par l’industrie de la pêche, selon une étude de l’Onu parue en 2019. Fabriqués le plus souvent en matière plastique solide, ces engins de pêche peuvent dériver pendant des centaines d’années avant leur dégradation finale et contribuent à la pollution des océans. […]

L'opération co-financée par l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et relayée par les professionnels du tourisme estampillés Esprit parc national et par les offices de tourisme locaux, vise à faire des touristes et de leurs accompagnants des acteurs de la protection du territoire et de la destination qu’ils visitent dans une optique de tourisme durable. Les estivants sont incités à réduire leur usage d’objets plastiques, à systématiquement recycler les déchets plastiques, à ramasser ceux trouvés sur le littoral et en milieu marin, et à promouvoir autour d’eux ces éco-gestes simples, à appliquer au quotidien.