Un répit pour la nature
« C'est une parenthèse enchantée dans la relation entre l'Homme et la nature », souligne Pierre Dubreuil, directeur général de l'Office français de la biodiversité (OFB). Le ralentissement sans précédent des activités humaines profite à la biodiversité. Dans la capitale, la chute des pollutions de l'air, sonore et lumineuse « permet par exemple aux oiseaux de mieux réguler leur rythme journalier, d'avoir moins de stress », explique Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de la biodiversité et des espaces verts. « Avant, ils devaient décaler leur chant à cause du bruit des activités humaines dès 6 heures du matin. »
Une enquête d'Hortense Chauvin (Reporterre) et Théo Tzelepoglou, partenariat avec Reporterre. Seconde partie : L’anguille française victime d’un vaste trafic international
Pour avoir une idée : 30 kg d’anguilles = 1 million d’euros