Biodiversité

Principaux enseignements au niveau mondial et en France 

Neuf personnes sur dix identifient que la pollution de l'air extérieur (92,2 %), les métaux lourds (89,8 %), les sols pollués (89,4 %), les pesticides (89,1 %) et les événements climatiques extrêmes (82,4 %) présentent un risque " élevé " à " plutôt élevé ". Elles étaient moins nombreuses à identifier un risque " élevé " à " plutôt élevé " pour le bruit (71,3 %), les plantes invasives (66,2 %) et le radon (59,4 %).

Selon une enquête Eurobaromètre spéciale publiée aujourd'hui, les Européens s'inquiètent des effets de la pollution atmosphérique sur la santé et l'environnement. La plupart pensent également que le secteur industriel, les pouvoirs publics et les employeurs doivent en faire davantage pour améliorer la qualité de l'air. Les personnes interrogées sont clairement favorables à une approche internationale ou européenne de l'amélioration de la qualité de l'air et une grande majorité des sondés qui ont entendu parler des normes de l'UE en matière de qualité de l'air estiment qu'elles devraient être renforcées.

Le stress généré par la crise climatique et l’inaction perturbe le quotidien de beaucoup de personnes âgés de 16 à 25 ans. Des chercheurs d’universités britanniques, américaines et finlandaises, financés par l’ONG climatique Avaaz, ont interrogé 10 000 jeunes de 16 à 25 ans provenant d’une dizaine de pays différents, sans leur dire le sujet de l’étude. Résultat : 45 % d’entre eux déclarent que leur « éco-anxiété » se manifeste dans la capacité à appréhender leur vie de tous les jours.

La Fabrique Spinoza publie également un sondage  "Nature, Santé & Engagement", réalisé du 1er au 5 avril 2021 par l’Institut Think auprès de 1004 Français. Celui-ci interroge la relation des Français à la Nature selon les angles de la santé et du bonheur, de la santé, des émotions et des bienfaits de la Nature, de la relation à la Nature, de l’engagement, de la transformation écologique et des services à l’environnement.

Les Français ont-ils un désir de forêts ? Selon une étude de l’institut Viavoice réalisée pour l'ONF, la crise sanitaire a nettement renforcé ce besoin : 6 personnes sur 10 déclarent rêver d'aller en forêt dans le contexte actuel.

Recherche d’air pur, de calme, de liberté… La forêt est souvent synonyme de bien-être et d'apaisement. L’enquête Office national des forêts (ONF)-Viavoice "Perceptions des Français sur les forêts françaises" révèle que 9 personnes sur 10 associent cet espace naturel à des sentiments très positifs, comme la communion avec la nature. Vécue comme un lieu d’exception, la forêt permet à de nombreux concitoyens de se ressourcer et de s’adonner à diverses activités. 4 Français sur 10 s'y rendent au moins une fois par mois.

Vers une prise de conscience écologique ?

Si 48% des Français affirment que le monde tirera des enseignements écologiques après cette crise sanitaire, 44% pensent que ce ne sera pas le cas.

77% de la population considère que cette crise sanitaire est l'occasion de mener une politique ambitieuse de transition écologique.

A titre personnel, 68% des Français souhaitent adopter un comportement plus éco-responsable suite à cette épidémie – un chiffre tiré à la hausse par les femmes (72% vs. 65% des hommes).

Avec ce dossier dédié à l'eau, l'Observatoire Santé PRO BTP propose une approche unique pour comprendre l’importance de cette ressource essentielle à la Vie et à la planète

« Depuis plus d’une décennie, les crises se succèdent et sont autant de révélateurs de la vulnérabilité de nos sociétés modernes et des nombreux risques et incertitudes auxquels nous devons faire face. Crise financière de 2008, crise de la zone euro, crise migratoire, canicules et incendies dévastateurs liés au dérèglement climatique, pandémies, effondrement de la biodiversité : ces crises sont de toutes natures, multifactorielles, transnationales et constituent ainsi des défis colossaux pour les États.

The OECD and The Social Economics Lab at Harvard teamed up to understand why, and surveyed over 40 000 respondents across 20 of the world’s most carbon-emitting countries (representing 72% of global CO2 emissions).

By addressing citizen's concerns, governments can help build public support for urgently needed climate action.

A compter du 6 octobre et jusqu’en mai 2022, l’institut d’étude en opinion Viavoice et Radio Classique en partenariat avec Generali France lancent le «Baromètre France 2025». Avec 5 vagues de sondages, ce dispositif va observer et analyser les préoccupations immédiates de 2021 et les aspirations profondes des Français à l’horizon 2025 sur les grands sujets de leur vie quotidienne. En perspective des élections présidentielles, ce baromètre d’opinion sera précieux à l’heure où l’action publique peut changer
la donne et répondre aux attentes des Français.

Le récit écologique dominant, alarmiste et sacrificiel, peine à générer un engagement suffisant. Un autre récit écologique est-il possible ? Alors que le discours ambiant parle d’ « extinction de l’expérience de Nature », la Fabrique Spinoza offre un plaidoyer pour un grand récit écologique, positif et vertueux, mettant en avant les bienfaits de la nature, notamment sur la santé, et faisant glisser de l’émerveillement à l’engagement, et donc vers une nouvelle approche de la transformation écologique.

La Direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DASS) de Nouvelle-Calédonie pilotait un premier baromètre eau-santé sur le territoire, jaugeant de l'avis des Calédoniens sur la qualité de l'eau, mais aussi de leurs habitudes vis-à-vis de la précieuse ressource. Une étude aux enseignements multiples qui permettront d'ajuster la politique de communication quant à la précieuse ressource.

Selon le sondage réalisé par l’Ifop pour WWF France 1 an après l’élection d’Emmanuel Macron comme président de la République, 71% des répondants considèrent que l’action du gouvernement en matière environnementale ne répond pas à leurs attentes, 66% qu’elle n’est pas conforme aux promesses de campagne du candidat d’En Marche et 70% qu’elle est contrainte par le poids des lobbies économiques.