Biodiversité

Ce guide, destiné à appuyer le développement d’un réseau Sentinelles de la Mer au Pays Basque (initié par la structure Capena – Centre pour l’Aquaculture, la Pêche et l’Environnement), constitue plus généralement un recueil de retours d’expériences sur la démarche « Sentinelles de la Mer » et la structuration d’un réseau régional de programmes de science participative, notamment relatif au suivi des habitats marins, dans les 3 régions : Occitanie, Normandie et Pays Basque.

15 ans de suivis de la flore commune, 428 membres participants, 147 444 observations… Des comptes sont faits dans le bilan, qui rapporte aussi des résultats scientifiques et des souvenirs. Témoignages, photos, illustrations réalisées par des participantes… Bref, un document pour faire trace de cette aventure commune, dont quelques éléments sont repris dans cet article.

Le Parc naturel marin lance un appel à volontaires pour participer au projet de restauration des herbiers de zostère naine sur le Bassin d’Arcachon. La nécessité de mettre en œuvre cette opération à grande échelle implique de mobiliser de nombreux volontaires pour ce projet, en particulier pour la collecte de graines. Celle-ci se déroulera du 24 au 31 août prochains sur l’estran de l’Ile aux Oiseaux, au sud des cabanes tchanquées.

There is increasing availability and use of unstructured and semi-structured citizen science data in biodiversity research and conservation. This expansion of a rich source of ‘big data’ has sparked numerous research directions, driving the development of analytical approaches that account for the complex observation processes in these datasets.

Nous avons beau tous faire une petite moue toute désolée quand on entend que tel espace ou telle espèce est en danger, combien sommes-nous à passer à l’action derrière ?

Grâce à l’appli Seek, notre journaliste a enfin pu mettre un nom sur les plantes et les animaux qui l’environnent. Un outil collaboratif capable d’identifier un être vivant à partir d’une simple photo, comme l’appli Shazam reconnait un morceau de musique.

De la théorie à la pratique, il y a parfois un grand décalage. C’est le cas pour la préservation de la biodiversité, où pour passer à l’action, il est parfois nécessaire de sensibiliser les élus et les différents usagers des territoires (acteurs économiques, associations, citoyens…) à de meilleures pratiques. En effet, les enjeux autour de la biodiversité ne sont pas toujours compris, notamment lorsqu’ils sont mis en balance avec des impératifs de développement touristique et/ou socioéconomique. Sur le terrain, des gestionnaires de territoire et des scientifiques œuvrent pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les projets des territoires, en particulier par des démarches participatives.

Opportunities for people to interact with nature have declined over the past century, as many now live in urban areas and spend much of their time indoors. Conservation attitudes and behaviors largely depend on experiences with nature, and this “extinction of experience” (EOE) is a threat to biodiversity conservation.

Nommer les plantes et les oiseaux, préparer un itinéraire de randonnée, lutter contre la pollution : plusieurs applications sont disponibles sur les smartphones pou

Comme chaque année, les agences de l’eau actualisent leurs données sur la qualité de l’eau des rivières de France, qu’elles mettent à disposition du public via l’application gratuite « qualité rivière » consultable sur smartphone, tablette et sur PC.

Les sciences et recherches participatives recouvrent, au sens large, toutes les formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, avec des chercheurs, des acteurs de la société civile à titre individuel ou collectif et de façon active et délibérée. Ce premier numéro spécial de NOV'AE alterne des articles de perspectives historiques, des articles thématiques, des présentations de projets et des retours d’expérience.

Avez-vous déjà remarqué des étendues d’eau toute verte ? Cette coloration est due à la multiplication de microorganismes dans l’eau en raison d’apports excessifs en phosphore et azote (eutrophisation). Si l’eutrophisation peut, dans certains cas, être profitable à la production piscicole, ce phénomène favorise souvent le développement des cyanobactéries, capables de produire des toxines dangereuses pour la santé humaine. Pour limiter leur impact sanitaire, ces microorganismes font l’objet d’une surveillance étroite dans les pays du Nord mais pas dans les pays d’Afrique où la forte croissance démographique se traduit par une dégradation importante de la qualité de l’eau. Des chercheurs d’INRAE, CNRS, Institut Pasteur de Côte d'Ivoire, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan montrent qu’il est possible de mobiliser les populations riveraines d’un plan d’eau pour surveiller la qualité de son eau, en particulier les proliférations de cyanobactéries, à l’aide d’une application pour smartphone.

  Que gagnons-nous, personnellement, à faire des sciences participatives ? Une méta-analyse confirme à grande échelle ce que nous commencions à observer : les bénéfices individuels sont multiples