Biodiversité

Les sciences participatives invitent tout un chacun à apporter sa pierre à l'édifice de la recherche. Mais comment déterminer l'apport réel de cette pratique aux connaissances ?

Mieux connaître la biodiversité locale pour mieux la protéger

En participant à cet observatoire de la biodiversité citoyen, vous améliorez votre connaissance de la biodiversité locale, œuvrez pour sa protection et apportez des données pour les travaux de recherche scientifique !

Le bilan de cette année 2020 démontre une nouvelle fois que vous êtes au coeur de la préservation de la biodiversité française. Vos très nombreux partages d'observations (plus de 218 000 !) nous permettent de disposer de nouvelles informations sur les espèces communes et leur répartition mais aussi de faire d'incroyables découvertes comme celle que vous découvrirez dans cette newsletter.

Time-lapse cameras facilitate remote and high-resolution monitoring of wild animal and plant communities, but the image data produced require further processing to be useful. Here we publish pipelines to process raw time-lapse imagery, resulting in count data (number of penguins per image) and ‘nearest neighbour distance’ measurements. The latter provide useful summaries of colony spatial structure (which can indicate phenological stage) and can be used to detect movement – metrics which could be valuable for a number of different monitoring scenarios, including image capture during aerial surveys. We present two alternative pathways for producing counts: (1) via the Zooniverse citizen science project Penguin Watch and (2) via a computer vision algorithm (Pengbot), and share a comparison of citizen science-, machine learning-, and expert- derived counts.

Nommer les plantes et les oiseaux, préparer un itinéraire de randonnée, lutter contre la pollution : plusieurs applications sont disponibles sur les smartphones pou

L'objectif principal de GhostMed : le recensement des engins de pêche perdus GhostMed met à disposition en ligne un formulaire de signalement dans lequel sont renseignées les coordonnées GPS et des informations sur l'état des engins perdus. Les informations récoltées permettent ainsi de connaitre la position des engins, d'évaluer scientifiquement leurs impacts et de prendre la décision de les retirer ou non. Basé sur le principe des sciences participatives, les pêcheurs, plongeurs, gestionnaires d'aires marines protégées (AMP) et grand public peuvent ainsi signaler via cet outil les engins de pêche perdus dont ils peuvent avoir connaissance.

Avez-vous déjà remarqué des étendues d’eau toute verte ? Cette coloration est due à la multiplication de microorganismes dans l’eau en raison d’apports excessifs en phosphore et azote (eutrophisation). Si l’eutrophisation peut, dans certains cas, être profitable à la production piscicole, ce phénomène favorise souvent le développement des cyanobactéries, capables de produire des toxines dangereuses pour la santé humaine. Pour limiter leur impact sanitaire, ces microorganismes font l’objet d’une surveillance étroite dans les pays du Nord mais pas dans les pays d’Afrique où la forte croissance démographique se traduit par une dégradation importante de la qualité de l’eau. Des chercheurs d’INRAE, CNRS, Institut Pasteur de Côte d'Ivoire, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan montrent qu’il est possible de mobiliser les populations riveraines d’un plan d’eau pour surveiller la qualité de son eau, en particulier les proliférations de cyanobactéries, à l’aide d’une application pour smartphone.