Biodiversité

Discipline chérie par les architectes, la science‐fiction n’est pas qu’une affaire de cinéphiles puisant leurs visions urbaines dans les Metropolis (Fritz Lang, 1927), Blade Runner (Ridley Scott, 1982) et autres Brazil (Terry Gilliam, 1985). Elle est entendue ici, selon les termes du géographe Alain Musset, comme une science prédictive. Projets de papier et architectures "sci-fi", les visions utopiques et dystopiques des architectes forment de véritables laboratoires de prospection tout en dressant un bilan critique du monde d’aujourd’hui.

La Société Française d’Ecologie et d’Evolution (SFE2) vous propose ce Regard-essai (RO21) de Marc Barra, écologue à l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, sur l’écologie urbaine.

Longtemps éloignés des villes, les écologues et les naturalistes occupent désormais une place plus importante dans l’élaboration des politiques urbaines, au côté des paysagistes dont le métier a fortement évolué ces dernières années. Ensemble, ils tentent d’instaurer une nouvelle culture de l’urbanisme qui ne vise plus seulement à « verdir » la ville mais à appliquer les principes de l’écologie urbaine et sortir des effets de modes ou solutions standardisées.

Déjà 12 épisodes abordant des questions juridiques, éthiques, scientifques mais aussi le lien nature-culture, l'artistique, le sociétal. Par exemple :

-  Baptiste Lanaspeze : « L’écologie urbaine nous permet de refaire société avec la Terre »

-  « Les naturalistes et les artistes sortent le vivant du mutisme »

- Pierre Lieutaghi : « On commence à peine à découvrir la singularité des plantes »

-  Raphaël Mathevet, écologue et géographe : « Le flamant rose permet d’inventer une écologie du sauvage »

La Fédération nationale des Parcs naturels régionaux (PNR) de France lance un nouvel appel à candidatures pour les « Ateliers Hors les murs » à destination des établissements d'enseignement supérieur, en partenariat avec les ministères de la Culture, de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires (CGET et Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature). Une formule où se rencontrent des étudiants et des acteurs locaux autour de projets de revitalisation.

Au sommaire du numéro 2 de la revue d’architecture et d’urbanisme, un récit d’anticipation tente de répondre à cette question : que ferions-nous si le niveau des océans se mettait à baisser ? Le texte d’Eric Tabuchi n’est pourtant, dans ce volume, qu’un exemple parmi d’autres des transformations en cours et à venir. Ce  numéro est en effet consacré aux « tentatives pour renouveler notre environnement, nos modes de vie, nos loisirs, nos façons d’habiter et de travailler », aux motivations et aux moyens par lesquels tout peut enfin changer

Dans le cadre du programme scientifique Urbanature – Savoirs et cultures de la biodiversité urbaine (XIXe siècle – XXIe siècle), l’Université Gustave Eiffel, en collaboration avec l’équipe URBA (CESCO), Muséum national d’Histoire naturelle, organise ce concours.

Connaître les transformations intervenues sur les littoraux au cours des derniers siècles est essentiel pour mieux aménager ces espaces particulièrement touchés par l’urbanisation et les changements environnementaux. Mais comment étudier ces évolutions sans savoir à quoi ressemblaient les rivages il y a plusieurs siècles, à l’époque où les instruments scientifiques capables de fournir des données précises n’étaient pas aussi perfectionnés qu’aujourd’hui ? Des géographes ont eu une idée originale : utiliser les peintures de paysages maritimes pour découvrir et expliquer l’évolution des zones côtières de Bretagne et de Normandie, qui ont subi ces dernières années des mutations très rapides.

Écriture : Marie Dougnac
Relecture scientifique : Alexis Metzger et Martin Locret-Collet