Biodiversité

De la Grèce à Hawaii en passant par le Canada, la planète est ravagée par d’impressionnants incendies. Ces mégafeux ne sont pas sans conséquences pour l’environnement. Augmentation des émissions de gaz à effet de serre, pollution plus importante… Ces impacts peuvent être visibles à court mais aussi à long terme. Décryptage.

Un milliard d’hectares de forêts à travers le monde sont actuellement soumis à des coupes de bois sélectives ou partielles. La durabilité de ces pratiques d’exploitations forestières est un enjeu majeur pour la conservation de ces forêts. Pourtant, aujourd’hui encore, le concept de production durable de bois d’œuvre reste encore très controversé par l’absence de définitions claires des différentes formes que peut prendre cette durabilité. Un article paru dans PNAS Nexus fait le point.

En raison de phénomènes causés par le changement climatique, certaines forêts n'ont pas le temps de s'adapter. Les arbres meurent et de nouveaux arbres n'arrivent plus à pousser. Cela génère des forêts fantômes.

The benefit of climate change for forests is that higher atmospheric CO2 allows trees to use less water and photosynthesize more. The problem of climate change is that warmer temperatures make trees use more water and photosynthesize less. We predicted the outcome of these opposing influences using a physiologically realistic model which accounted for the potential adjustment in forest leaf area and related traits to future conditions.

Une étude sur l’impact des grands incendies de forêt dans des phénomènes météorologiques à court terme ouvre la voie à de nouvelles stratégies de prévention.

Entre 1984 et 2018, plus de 28.000 feux de forêt ont été enregistrés aux États-Unis. Sur des images satellites ou consignés dans des historiques. Des chercheurs de l’université du Colorado (États-Unis) ont étudié ces données. Et ils en concluent que depuis 2000, comme une conséquence du réchauffement climatique, les incendies sont devenus plus importants, plus fréquents et plus répandus dans le pays.

En étudiant des images satellites haute définition prises pendant plus de vingt ans, des géographes se sont aperçus que la déforestation s'accélère sur un bloc de terre dès lors que la moitié des arbres qu'il portait a été coupée.

Près de 74 000 hectares de végétation ont brûlé dans l’ouest des Etats-Unis depuis le 23 octobre. Jérôme Laval, qui combat les feux à bord de son avion depuis plus de 20 ans, témoigne de l’aggravation des conditions climatiques.

Une expérience suffisante pour constater une aggravation d’année en année. « La saison des feux se rallonge, constate-t-il. Dans le nord de la Californie, elle est passée de quatre mois à six mois et se décale vers l’hiver"